MAMMON DESTRUCTEUR
CONTRE
DIEU CRÉATEUR
Mammon
est de nature foncièrement prédatrice, réduisant l’homme à sa merci, le
fourvoyant hors de l’accomplissement de la Volonté bénéfique de son Créateur. A
ce titre, mammon est ce « bien étranger » aux promesses, escamoteur des
véritables richesses éternelles du salut:
Celui qui a reçu
la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les
soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la
rendent infructueuse (Matthieu 13:22)
Que personne donc
ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à vous, soit Paul, soit
Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses
présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous; et vous êtes à Christ, et
Christ est à Dieu (1Corinthiens 3:21-23)
Le
caractère usurpateur et imposteur de mammon réside en ce qu’il n’est pas, comme
son apparence le laisserait supposer, une potentialité neutre, dont la valeur
positive ou négative ne dépendrait que de l’usage moral qui en serait fait,
mais, au contraire, un phénomène vicié au fond, se comportant telle une
puissance concurrente et indépendante, face à Dieu.
Mammon,
aliénateur des enfants de ce siècle, agent d’occultation des infinies possibilités
salvifiques de Dieu à leur égard, en Jésus-Christ, sera finalement annulé, avec
ses fausses assurances, garanties et autres substituts, lors de l'effondrement
de Babylone la grande:
Il cria d'une
voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle
est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un
repaire de tout oiseau impur et odieux (Apocalypse 18:2)
Parce que toutes
les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la
terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre
se sont enrichis par la puissance de son luxe (Apocalypse 18:3)
DIEU
DE RÉDEMPTION CONTRE MAMMON DE PERDITION
De
tels avertissements commandent l’urgence de la conversion du pécheur ou le
regain de vigilance du croyant assoupi et, en tous cas, l’abandon de toute
cause de distraction ou diversion compromettant l’attention, l’amour et le
service dus à Dieu seul, d’autant que YHWH s’appelle « Jaloux » - exclusif de
toute concurrence d'idole:
Tu ne te
prosterneras point devant un autre dieu; car l'Éternel porte le nom de jaloux,
il est un Dieu jaloux (Exode 34:14)
En ce
temps d’imminence du Royaume, l’accomplissement, sans partage, de la volonté de
Dieu, par et dans l'Esprit de la Grâce en Jésus-Christ, est plus que jamais, un
impératif catégorique et la condition d’entrée dans le Règne:
Ceux qui me
disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux,
mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux
(Matthieu 7:21)
Croyez-vous que
l'Écriture parle en vain? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a
fait habiter en nous (Jacques 4:5)
Dans
la perspective d’un tel enjeu, l’homme est appelé, sous la motion de l'Esprit-Saint,
à une reconnaissance de la Seigneurie Suprême et des exigences radicales du
Dieu-Roi, à l’acceptation illimitée de sa puissance salvatrice de recréation et
de transformation du pécheur, sur le modèle et à l'image de son Fils Jésus :
Car, lorsque vous
étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. Quels
fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd'hui. Car la
fin de ces choses, c'est la mort (Romains 6:20-21)
Dans
son acte d'acceptation par la foi, exclusive de tout recours méritoire, de
l'offre du don de salut, le pécheur est sauvé, régénéré, doté d'une vie et de
forces spirituelles nouvelles et libéré des si douloureux "faux-moi
parasites", "identités composites" de "multi-appartenance"
et "multi-référence" relativistes du temps présent, incompatibles
avec la vie en Christ.
C'est
bien par le règlement de la question "cruciale" du péché séparateur
de Dieu, par repentance, conversion, nouvelle naissance, sur la base d'une
rédemption intégralement et parfaitement accomplie par Jésus-Christ, comme
substitut pénal à la croix du calvaire, que l'homme se voit gracieusement
crédité d'une impérissable vie, de vérité, de justice, de solidarité, de paix,
de joie, d'amour, conforme aux aspirations de son Créateur, Sauveur et Père:
Tu aimeras le
Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et
de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même (Luc 10.27)
Car, quiconque
fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère (Marc
3:35)
Ayant les regards
sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui
était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la
droite du trône de Dieu (Hébreux 12:2)
LA
QUESTION - HORS DE TOUTE AUTO-JUSTIFICATION - EST :
DE QUI
SUIS-JE RÉELLEMENT LE SERVITEUR ?
QUELLE
DÉCISION PRENDRE, DANS MA VIE,
POUR
SERVIR VÉRITABLEMENT DIEU, SELON
SON EXCLUSIVE ET SOUVERAINE VOLONTÉ ?
A
CHACUNE ET CHACUN DE RÉPONDRE -
EN
CONSCIENCE - POUR LUI-MEME !
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