jeudi 16 mai 2013

MAMMON PRÉDATEUR, MYSTIFICATEUR ET ALIÉNATEUR DES ENFANTS DE CE SIECLE !




MAMMON DESTRUCTEUR
CONTRE
DIEU CRÉATEUR

Mammon est de nature foncièrement prédatrice, réduisant l’homme à sa merci, le fourvoyant hors de l’accomplissement de la Volonté bénéfique de son Créateur. A ce titre, mammon est ce « bien étranger » aux promesses, escamoteur des véritables richesses éternelles du salut:

Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse (Matthieu 13:22)

Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu (1Corinthiens 3:21-23)

Le caractère usurpateur et imposteur de mammon réside en ce qu’il n’est pas, comme son apparence le laisserait supposer, une potentialité neutre, dont la valeur positive ou négative ne dépendrait que de l’usage moral qui en serait fait, mais, au contraire, un phénomène vicié au fond, se comportant telle une puissance concurrente et indépendante, face à Dieu.

Mammon, aliénateur des enfants de ce siècle, agent d’occultation des infinies possibilités salvifiques de Dieu à leur égard, en Jésus-Christ, sera finalement annulé, avec ses fausses assurances, garanties et autres substituts, lors de l'effondrement de Babylone la grande:

Il cria d'une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux (Apocalypse 18:2)

Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe (Apocalypse 18:3)

DIEU DE RÉDEMPTION CONTRE MAMMON DE PERDITION

De tels avertissements commandent l’urgence de la conversion du pécheur ou le regain de vigilance du croyant assoupi et, en tous cas, l’abandon de toute cause de distraction ou diversion compromettant l’attention, l’amour et le service dus à Dieu seul, d’autant que YHWH s’appelle « Jaloux » - exclusif de toute concurrence d'idole:

Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l'Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux (Exode 34:14)

En ce temps d’imminence du Royaume, l’accomplissement, sans partage, de la volonté de Dieu, par et dans l'Esprit de la Grâce en Jésus-Christ, est plus que jamais, un impératif catégorique et la condition d’entrée dans le Règne:

Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux (Matthieu 7:21)

Croyez-vous que l'Écriture parle en vain? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous (Jacques 4:5)

Dans la perspective d’un tel enjeu, l’homme est appelé, sous la motion de l'Esprit-Saint, à une reconnaissance de la Seigneurie Suprême et des exigences radicales du Dieu-Roi, à l’acceptation illimitée de sa puissance salvatrice de recréation et de transformation du pécheur, sur le modèle et à l'image de son Fils Jésus :

Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd'hui. Car la fin de ces choses, c'est la mort (Romains 6:20-21)

Dans son acte d'acceptation par la foi, exclusive de tout recours méritoire, de l'offre du don de salut, le pécheur est sauvé, régénéré, doté d'une vie et de forces spirituelles nouvelles et libéré des si douloureux "faux-moi parasites", "identités composites" de "multi-appartenance" et "multi-référence" relativistes du temps présent, incompatibles avec la vie en Christ.

C'est bien par le règlement de la question "cruciale" du péché séparateur de Dieu, par repentance, conversion, nouvelle naissance, sur la base d'une rédemption intégralement et parfaitement accomplie par Jésus-Christ, comme substitut pénal à la croix du calvaire, que l'homme se voit gracieusement crédité d'une impérissable vie, de vérité, de justice, de solidarité, de paix, de joie, d'amour, conforme aux aspirations de son Créateur, Sauveur et Père:

Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même (Luc 10.27)

Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère (Marc 3:35)

Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu (Hébreux 12:2)

LA QUESTION - HORS DE TOUTE AUTO-JUSTIFICATION - EST :
DE QUI SUIS-JE RÉELLEMENT LE SERVITEUR ?
QUELLE DÉCISION PRENDRE, DANS MA VIE,
POUR SERVIR VÉRITABLEMENT DIEU, SELON
 SON EXCLUSIVE ET SOUVERAINE  VOLONTÉ ?
A CHACUNE ET CHACUN DE RÉPONDRE -
EN CONSCIENCE - POUR LUI-MEME !


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