mardi 14 mai 2013

AUX RACINES DE LA FOI




Le kérygme chrétien: proclamation de la mort
et de la résurrection du Christ

La prédication de l’évangile est, selon le témoignage des premiers disciples et les écrits du nouveau testament, la proclamation publique de la bonne nouvelle du salut à une humanité aliénée par la puissance létale du péché et l’oppression de satan:

Il a plu à Dieu, déclare Paul, de sauver les croyants par la folie de la prédication (1 Corinthiens 1:21)
Car je n'ai point honte de l'Évangile: c'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec (Romains 1:16)

Le fondement du message libérateur, c’est le Christ
et, plus exactement, le Christ crucifié:

Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures (1 Corinthiens 15:3-4)

Paul s’assure bien, avec insistance, que ses partenaires ont bien compris que ce qui a été proclamé et cru, concernant l’évènement historique, constaté, de la crucifixion et de la résurrection de Christ, constitue bien l’infrastructure intangible du message – un fait de réalité irréversible ! à l’adresse de toute conscience humaine:

Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru (1 Corinthiens 15:11)
Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création (Marc 16:15)

Ainsi, aucun malentendu ni équivoque possibles: c’est bien sur cet Evènement Capital, en irruption au sein d’une l’humanité en situation de détresse transgressive, que se fonde, s’enracine et repose, l’information recréatrice, régénératrice divine, de seule vertu salvatrice:

Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ (1 Corinthiens 3:11)
Ô Galates, dépourvus de sens ! qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été peint comme crucifié? (Galates 3:1)

L’enjeu est extrême, si l’on considère qu’il ne s’agit rien moins que d’être - par référence à la doctrine juive des deux âges – arraché, de manière réelle et non formelle, à la perversité létale de l’âge présent pour être implanté dans le glorieux âge à venir, inauguré dans la personne et l’œuvre du Christ:


Il s’est donné, lui-même, pour nos péchés, afin de nous arracher au présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père (Galates 1:4)
Rendez grâces au Père… qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de Son Amour (Col.1:13)
Vous, au contraire, vous êtes une Race Elue, un Sacerdoce Royal, une Nation Sainte, un Peuple Acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière (1Pierre 2:5-9)

Pourtant, bien que la vie surnaturelle de Christ, générée par la parole vivante et permanente de Dieu soit, dès l'existence terrestre, un fait d’expérience vécu, certain et une possession inaliénable et imprescriptible; dans sa manifestation ultime, la consommation du processus eschatologique global, acquis en totalité par la mort et la résurrection du Christ, reste encore à parachever.

Dans cette attente, les arrhes ont été versés, au titre de premier règlement, en garantie de paiement du solde à venir et l’église relève, alors, du miracle incorporateur de cette dimension eschatologique- dont elle devient « territoire sécurisé":

Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle (Matthieu 16:18)
Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort (1 Corinthiens 1:15-26)
Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux et comme un bruit de forts tonnerres, disant: Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne (Apocalypse 19:6)


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