mardi 28 mai 2013

L’EVANGILE DE L’INCARNATION



ENGAGEMENTS CONFORMES  
A ÉVANGILE DE L’INCARNATION

La conception du Royaume que Jésus développe, dans les évangiles, inclut tout en la transcendant, la condition humaine, avec ses souffrances, ses besoins,  attentes et  aspirations.
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Considérer l’ensemble des dimensions de la vie terrestre, en référence et corrélation avec les principes fondamentaux du Royaume, constitue une grille de lecture et une potentialité de transformation de la réalité, en harmonie avec la vision du Maître d’un haut niveau de performance, permettant de traiter, de manière optimale, les vrais enjeux, risques et défis divins, situés à l’intersection de l’histoire du salut et de la première humanité mortifiée par le péché (MATTHIEU 6.33)
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L’amour de Jésus pour le pécheur n’ayant d’égal que son aversion pour le péché, agent de perdition,  explique et justifie son implacable dénonciation de toutes les formes de corruption et de perversion aliénatrices, dépravatrices de la nature humaine: hypocrisie des pharisiens, cupidité du riche insensé, avidité des vignerons homicides … (MATTHIEU  23:1-33)
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La mission des disciples doit être configurée sur le Christ qui envoie comme le Père l’a envoyé, communiquant un modèle en sa personne, en vue de l’accomplissement fructueux du mandat qu’il leur a confié jusqu’ à son retour (LUC 4:18-19)
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L’Eglise est ainsi formée par une communauté de personnes réellement nées de nouveau, spirituellement soustraites à l’influence du monde, puis réinvesties à son service, avec une nature  régénérée, incorruptible, préservée de tout risque d’assimilation ou de rechute sous les puissances du siècle, par  éventuel « syndrome de confusion de genre.»
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Cet  engagement et cette implication ne sont pas une « simple option sociale » mais une « impérative obligation de l’esprit », « catégorie en soi  irréductible » aux  thématiques idéologiques générées par la société historique.
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L’Eglise doit bannir toute approche des réalités de la souffrance humaine, due au péché, par une dogmatique biblique formaliste, dépersonnalisée, désincarnée et promouvoir une approche de ces mêmes réalités par une évangélisation personnalisée, incarnée, chaleureuse, non altérée par une culture de cloisonnements et clivages institutionnels artificiels contre-productifs - car « l’union, sur des bases doctrinales saines et des relations fraternelles authentiques, sera toujours la force déterminante au sein des combats.»
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En tout état de cause, les communautés chrétiennes ne sauraient indéfiniment demeurer impassibles et inertes, face aux aliénations, maux et souffrances générés par le « projet de mondialisation de la vie sans Dieu », en laissant la conception réductionniste, confusionniste de leur foi, essentiellement focalisée sur la seule espérance future (dimension verticale de la foi: la relation à Dieu) inhiber, neutraliser leurs responsabilités sociétales présentes (dimension horizontale de la foi: la relation au prochain), reléguant ainsi une majorité de croyants à l’assimilation passive de principes et attitudes relativistes, individualistes, matérialistes, issus de la culture de masse, par privation de critères de référence, d’appartenance et d’identité messianiques précisément définis, ayant trait aux impératifs éthiques et implications concrètes de la vie nouvelle – articulant les deux inséparables dimensions, de verticalité et d’horizontalité de la foi ( EPHESIENS 4:20-21; ROMAINS 12:1-2; MATTHIEU 5:13-16; 2 PIERRE 1:3-11)
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Face à ce processus tentaculaire de mondialisation, l’Eglise est invitée à sortir de son sommeil dogmatique, renouveler son engagement de fidélité à l’ordre missionnaire de Jésus-Christ consistant à aller dans le  monde entier pour annoncer, individuellement et communautairement, l’évangile intégral du salut par grâce, répondant à la totalité des besoins, attentes et aspirations des  hommes: spirituels, physiques, intellectuels, économiques, sociaux - les deux erreurs extrêmes, antithétiques, étant, en ce domaine: l’attention et l’action exclusivement portées sur l’évangélisation et les besoins spirituels de l’être et celles quasi-exclusivement focalisées sur les problèmes économiques et sociaux du monde (COLOSSIENS 3:12; 1 JEAN 3:16-20)


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