lundi 25 novembre 2013

CONFIGURATIONS TRANSITOIRES, PARTIELLES ET RÉALITÉS PERMANENTES, TOTALES ...

 Que ceux qui usent du monde en usent comme n'en usant pas, 
car la figure (configuration) de ce monde passe 
(1 Cor 7:31-32) 

En effet,  l'irruption de la création nouvelle opère une radicale remise en question et un bouleversement décisif dans les antiques schémas de l'ancienne humanité, depuis lors disqualifiée et frappée de désuétude.

Si quelqu'un est en Christ, voici, toutes choses anciennes (atavismes, archaïsmes) sont passées (caducité, obsolescence), voici, toutes choses (tous ordres de réalités) sont devenues nouvelles (régénération universelle, absolue, totale (2 Cor 5:17-18)

Les valeurs du vieux monde et celles du royaume de Dieu sont en irréductible opposition. Les enfants du Royaume se comportent en fonction de motivations, moyens et finalités  procédant de la nouvelle création, pendant que les gens  du vieux monde déclassé continuent de sombrer; âmes, corps et biens, dans les profondeurs du péché - malgré les innombrables et insistants avertissements -  deux fois millénaires ! 

En dépit de toutes les tentatives d'obstruction et de résistance qui lui sont infligées, la nouvelle dimension croît irrésistiblement, irrépressiblement au sein de l'ancienne, en voie d'inéluctable disparition.

Le conflit spirituel se situe à ce niveau: "la croix de notre Seigneur Jésus-Christ a fait du monde un crucifié pour moi et de moi un crucifié pour le monde " (Gal 6:14).

Cette mort détermine la fin de la dépendance et la complète libération de l'être vis à vis du champ de forces hypnotique et perditionnel de ce monde - malgré les multiples justifications et dénégations de ce dernier en déni de son irréversible mort.

Dans ses derniers soubresauts, ce vieux "programme dolosif, frauduleux, formellement et fondamentalement vicié par le péché " use de tous subterfuges dilatoires pour "gagner du temps", "jouer les prolongations", en utilisant, entre autres "astuces", la pression de nécessité (survalorisation du primat de l'instinct de survie et d'affirmation de soi), la pression de conformité (exaltation du modèle unique: nature, facture, culture, à l'exclusion de tout autre, concurrent) - la foi en Christ et Christ lui-même étant relégués, remisées, dans cette stratégie, au rang de simples opinions privées. 

Dans ce que l'on a appelé la prière sacerdotale, Jésus traite ce problème d'hétérogénéité entre la nature de ce monde et celle de ses disciples (Jean 17:6-14) ainsi que celui de l'interférence de ses disciples avec ce même monde, sans intégration ni assimilation létales, à celui-ci:

Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité.
Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.
Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité (Jean 17:14-19)

Si telles sont, la prière, la volonté et les attentes de Jésus à notre égard, soyons conséquents, ne tergiversons pas, agissons avec  la pleine conscience de notre responsabilité et passons immédiatement et sans délais à la pratique, à l'action (action non ponctuelle émotionnelle - mais structurelle spirituelle) .

Ainsi:

Aimons inconditionnellement "à salut ", sans complaisance aucune à l'égard du virus désinformationnel du péché, mais avec une compassion extrême, les hommes et femmes, esclaves de ce péché, errant dans ce monde, loin de Christ et sans salut

Demeurons fermement et implacablement hermétiques, étanches et réfractaires (sans complexes!) vis à vis des valeurs délétères et mortifères de ce temps, foncièrement antagonistes de celle du Royaume dont nous sommes porteurs, en, pour et avec Jésus

Soyons, en tous temps, entièrement  flexibles, souples, malléables, sensibles à la voix, aux sollicitations et aux  injonctions du Saint-Esprit

Soyons fidèles, intègres, loyaux, sincères avec notre Père éternel qui a fait de nous ses enfants, participants de sa nature divine et ressortissants de son Divin Royaume.

samedi 23 novembre 2013

AMOUR DE L'ARGENT: RACINE DE TOUS LES MAUX !

 

JACQUES 5.1-6,  1 TIMOTHÉE 6.17,  1 TIMOTHÉE 6.6-12, 
MATTHIEU 6.24,  MATTHIEU 13.22,  HÉBREUX 13.5, 

jeudi 21 novembre 2013

DIEU SEUL, DISPOSE DE LA MAÎTRISE ABSOLUE DE DÉFINITION DES CRITÈRES D'ENTRÉE DANS SON ROYAUME !!!



L’EXCLUSIF MODE D’AGIR DE DIEU EST LA GRÂCE

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Hébreux 4:4-16)

Dans sa mission de transmission de l’appel de Dieu à la repentance et à la conversion, Jésus n’innove pas sur la substance du message mais sur l’exigence radicale de Dieu enjoignant au pécheur de reconnaître et régler, sans tarder, sa situation.

La légitimité de Dieu à faire valoir clairement ses exigences radicales est fondée sur sa transcendance absolue, son essence libre de toutes conditions. Lui Seul, dans l’univers, est pure capacité de communiquer la vie éternelle, mais surtout de définir les critères d’entrée dans cette Vie Royale.

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3:3)
En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. (Jean 3:6-7)

Dieu qui se révèle et qui invite à entrer dans le royaume, à vivre une communauté de vie de personne et de biens avec Lui, est le Maître dont la volonté d’amour infinie exige une obéissance – non servile mais filiale – inconditionnelle et illimitée.

Déjà, dans l’ancien testament, YHWH se révèle comme le Dieu jaloux, exclusif, libérateur de l’esclavage mais dont la volonté exigeante entend bien façonner la totalité de la vie de l’homme.

Cependant, Jésus - Dieu venu en chair, Prince de la Vie, Autorité Éternelle Suprême - ne manquera pas de nous enseigner par son exemple la signification du véritable amour et de l’obéissance parfaite, au travers du sacrifice suprême de la Croix.

Par le lavage des pieds de ses disciples, peu avant sa mise à mort sacrificielle, il démontrera encore, avec force, qu’au travers de l’accomplissement des temps, il restera Le Maître Serviteur ( Jean 13:1-17; Philippiens 2:5-11)

L’accès au Royaume de Dieu implique un renversement complet de vision et de valeurs. Là où sévissaient les ataviques structures hiérarchiques de dominance issues de la première humanité déchue, s’épanouit, tout en grâce, le Sacerdoce Royal d’une Nation Sainte - générée par le sacrifice sanglant de son Roi - nation dont la devise sera à jamais: Régner, c’est Servir !

Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait (Jean 13:13-15)
Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert (Luc 22 :25-27)
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière (1Pierre 2:9)
Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont incompréhensibles, et ses voies impossibles à trouver ! Car qui est-ce qui a connu la pensée du Seigneur ? Ou, qui a été son conseiller ? Ou qui est-ce qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu ? Car de lui, et par lui, et pour lui sont toutes choses. A lui soit gloire éternellement : Amen ! (Romains 11:33-36

LA MESURE EST COMBLE - LE TEMPS EST COURT - L'URGENCE EST A LA PRISE DE CONSCIENCE ET DE DÉCISION !!!


L’EXCLUSIF MODE D’AGIR DE DIEU EST LA GRÂCE

Accueillir Jésus, c’est recevoir le message du Règne de Dieu, vivre une conversion, une nouvelle naissance ainsi qu’un complet abandon à Dieu.

Les écritures sont essentiellement christocentriques. La Communauté de vie avec Dieu est conditionnée par l’accomplissement de la volonté de Dieu en la personne de Jésus, de même que la position de chacun par rapport à Jésus détermine son accès au royaume. Le salut est aussi personnel que le chemin qui y conduit:

Jésus dit : je suis le chemin, la vérité, la vie (Jean 14:6)

Les relations de personne à personne instaurées par le Christ, entre le Père et le racheté, le racheté et lui-même, ne sauraient subir aucune altération par ajout de quelque observance légale ou traditionnelle, annihilatrice de la volonté divine.

Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition (Matthieu 15:6)
Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes (Matthieu 15 :8-9)
Ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères (1 Pierre 1:18)

Le type de relations que Christ inaugure entre Dieu et l’homme, par l’œuvre de la croix, abolit tout régime légal périmé. Tout système juridique d’acquittement d’obligations par œuvres et efforts est irréversiblement révolu.

Dans la Nouvelle alliance, l’être régénéré ne reçoit pas ses enseignements et exigences d’un système ou d’un être métaphysique abstrait, mais exclusivement du Dieu Sauveur personnel.

Le nouveau régime définitif est celui d’un amour, don total de Dieu, venu en chair, s’exposant à la mort ignominieuse de la croix pour le salut du pécheur.

Cet amour ne demande qu’à s’épanouir en réciprocité - car Dieu se communiquant en plénitude attend passionnément, de la part de ses enfants, une réponse personnelle en retour, selon le même esprit de liberté et de gratuité que celui du donateur.

Dieu est amour, son agir est la grâce, par son Fils, Jésus. L’amour de Dieu, volonté inflexible de sauver ses créatures du péché et les combler de bienfaits, s’enracine dans la nouvelle et imprescriptible alliance.

Par son acceptation de l’offre de salut personnel gratuit, chaque être humain peut reconnaître, en Jésus, son Sauveur et l’ultime révélation de Dieu à l’adresse d’une humanité en situation de détresse irréversible.

Cette ultime et exclusive révélation salvatrice n’envisage aucune autre alternative de sortie de crise, hormis le salut en Jésus Christ, seul capable de soustraire le pécheur à son aliénation transgressive aux conséquences éternelles tragiques, par une recréation totale sur le seul modèle conforme aux exigences absolues de Dieu - celui de son Fils Eternel.

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur (Hébreux 1:1-4)
Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts (Actes 17:30-31)
Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3:9)
Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous; c'est là le témoignage rendu en son propre temps (1Timothée 2:5-6 )
Il n'y a de salut en aucun autre; car sous le ciel il n'y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12)

Ces informations vitales, communications du Saint-Esprit, nous renvoient à la gravité de la problématique spirituelle de notre humanité, mais également au contrepoids d’espérance qui lui est offerte.

Chaque être humain est convoqué par le créateur, en colloque singulier, hors de tous biais philosophiques ou religieux, en vue d’une résolution décisive et définitive de la question du péché le concernant.

Aucun ne réalisera jamais la finalité pour laquelle il a été créé, sans abandon de ses dénégations, justifications et sans traitement, à la racine, de la question majeure du péché, cause de tous désordres et faillites - individuels et collectifs.

Des défis, risques et enjeux cruciaux s’imposent, en ces temps de la fin, à cette humanité en rupture de ban, contumax, dont la crise systémique transgressive initiée en éden, au tout début de son existence, n’a jamais cessé de s’amplifier, catastrophiquement depuis, en dépit des efforts effrénés déployés par les diverses civilisations historiques - occidentale incluse.

La mesure est comble, le temps est court, l’urgence est à la prise de conscience et de décision. Il n’est qu’une seule alternative: la perdition inhérente au péché ou le salut inhérent à la grâce; chacune avec ses incidences et conséquences éternelles distinctes et opposées.

Le monde vit une période charnière située entre deux ères. Depuis Jean-Baptiste, l’histoire du salut tend irrésistiblement vers sa résolution. La phase finale de cette histoire a été spécialement inaugurée par la personne et l’œuvre de Jésus.

Dès lors, la volonté de Dieu ne peut plus être amalgamée avec un système moral ou théologique palliatif car, dès maintenant, le disciple entre par son choix décisif, en communauté indissoluble de vie avec Jésus, conscient qu’en ces derniers temps, en la Venue Personnelle de son Créateur, il a trouvé le règne de Dieu.  Il est seulement maintenant possible d’obéir librement à Dieu et de l’aimer directement de tout son être.