vendredi 26 août 2011




VIDEO - REMPLIS JUSQU'A TOUTE 
LA PLENITUDE DE DIEU !!!




EPHESIENS 3.14-21
REMPLIS JUSQU'A TOUTE LA PLENITUDE DE DIEU

Je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre:
 

  • afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur,
  • en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi, afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour,
  • vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur,
  • et connaître l'amour de Christ qui surpasse toute connaissance,
  • en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. 
Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l'Église et en Jésus Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen!




mardi 16 août 2011



VIDEO - CHANT -  LE CULTE RAISONNABLE,
SELON DIEU !



ROMAINS 12.1-2 
LE CULTE RAISONNABLE SELON DIEU : 
L’OFFRE DE SON CORPS COMME UN SACRIFICE
VIVANT, SAINT, AGREABLE A DIEU ! 

Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 

Ne vous conformez pas au siècle présent mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. 
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 ......

L'EVANGILE, PURE, PARFAITE, DIVINE REVELATION DE JESUS-CHRIST .... ET COEUR DE NOTRE VIE !!!!

Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus Christ et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts et tous les frères qui sont avec moi, aux Églises de la Galatie:

Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ qui s'est donné lui-même pour nos péchés afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père - à qui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!

Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile.

Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent et qui veulent renverser l'Évangile de Christ.

Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché - qu'il soit anathème! 

Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!

Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.

Je vous déclare, frères, que l'Évangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus Christ.

VIDEO - CHANT - SOIT QUE NOUS VIVIONS, SOIT QUE NOUS MOURIONS, NOUS SOMMES AU CHRIST !



ROMAINS 14.7-12 

ETRE OU NE PAS ETRE EN UNION EXCLUSIVE, INALIENABLE, IMPRECRIPTIBLE, AVEC CHRIST…… LA EST LA QUESTION - LA SEULE QUI VAILLE !

En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. 

Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. 

Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. 

Car Christ est mort et il a vécu afin de dominer sur les morts et sur les vivants. 

Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? Puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. 
Car il est écrit: 

Je suis vivant, dit le Seigneur. Tout genou fléchira devant moi et toute langue donnera gloire à Dieu. 

Ainsi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même .....
                                        

lundi 15 août 2011



VIDEO - AFFECTION DE LA CHAIR = MORT !  AFFECTION DE L'ESPRIT = VIE !


                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           
ROMAINS 8.1-17

VIE SELON CHAIR=MORT - VIE SELON L'ESPRIT=VIE 

Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. 

Car chose impossible à la loi parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit.
 
Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit.

Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit, c'est la vie et la paix, car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu'elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.
 
Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. 

Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché mais l'esprit est vie à cause de la justice. 

Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
 
Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. 

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 

Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption par lequel nous crions: Abba ! Père !
 
L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 

Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ - Si toutefois nous souffrons avec lui afin d'être glorifiés avec lui.
 

UNICITE ET EXCLUSIVITE DE LA NOUVELLE ALLIANCE

Exigences radicales de Dieu

Accueillir Jésus, c’est recevoir le message du Règne de Dieu, vivre une conversion, une nouvelle naissance ainsi qu’un complet abandon à Dieu.

Les écritures sont essentiellement Christocentriques. La Communauté de vie avec Dieu est conditionnée par l’accomplissement de la volonté de Dieu en la personne de Jésus, de même que la position de chacun par rapport à Jésus détermine son accès au royaume.

Le salut est aussi personnel que le chemin qui y conduit:

Jésus dit : je suis le chemin, la vérité, la vie (Jean 14:6)

Les relations de personne à personne instaurées par le Christ, entre le Père et le racheté, le racheté et lui-même, ne sauraient subir aucune altération par ajout de quelque observance légale ou traditionnelle, annihilatrice de la volonté divine.

Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition (Matthieu 15:6)

Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes (Matthieu 15 :8-9)

Ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères (1 Pierre 1:18)

Le type de relations que Christ inaugure entre Dieu et l’homme, par l’œuvre de la croix, abolit tout régime légal périmé. Tout système juridique d’acquittement d’obligations par œuvres et efforts est irréversiblement révolu.

Dans la Nouvelle alliance, l’être régénéré ne reçoit pas ses enseignements et exigences d’un système ou d’un être métaphysique abstrait, mais exclusivement du Dieu Sauveur personnel.

Le nouveau régime définitif est celui d’un amour, don total de Dieu, venu en chair, s’exposant à la mort ignominieuse de la croix pour le salut du pécheur. Cet amour ne demande qu’à s’épanouir en réciprocité - car Dieu se communiquant en plénitude attend passionnément, de la part de ses enfants, une réponse personnelle en retour, selon le même esprit de liberté et de gratuité que celui du donateur.

Dieu est amour, son agir est la grâce, par son Fils, Jésus. L’amour de Dieu, volonté inflexible de sauver ses créatures du péché et les combler de bienfaits, s’enracine dans la nouvelle et imprescriptible alliance.

Par son acceptation de l’offre de salut personnel gratuit, chaque être humain peut reconnaître, en Jésus, son Sauveur et l’ultime révélation de Dieu à l’adresse d’une humanité en situation de détresse irréversible.

Cette ultime et exclusive révélation salvatrice n’envisage aucune autre alternative de sortie de crise, hormis le salut en Jésus Christ, seul capable de soustraire le pécheur à son aliénation transgressive aux conséquences éternelles tragiques, par une recréation totale sur le seul modèle conforme aux exigences absolues de Dieu - celui de son Fils Eternel.

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur (Hébreux 1:1-4)

Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts (Actes 17:30-31)

Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3:9)

Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous; c'est là le témoignage rendu en son propre temps (1Timothée 2:5-6 )

Il n'y a de salut en aucun autre; car sous le ciel il n'y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12)

Ces informations vitales, communications du Saint-Esprit, nous renvoient à la gravité de la problématique spirituelle de notre humanité mais également, au contrepoids d’espérance qui lui est offerte.

Chaque être humain est convoqué par le créateur, en colloque singulier, hors de tous biais philosophiques ou religieux, en vue d’une résolution décisive et définitive de la question du péché le concernant.

Aucun ne réalisera jamais la finalité pour laquelle il a été créé, sans abandon de ses dénégations, justifications et sans traitement, à la racine, de la question majeure du péché, cause de tous désordres et faillites - individuels et collectifs.

Des défis, risques et enjeux cruciaux s’imposent, en ces temps de la fin, à cette humanité en rupture de ban, contumax, dont la crise systémique transgressive initiée en éden, au tout début de son existence, n’a jamais cessé de s’amplifier, catastrophiquement depuis, en dépit des efforts effrénés déployés par les diverses civilisations historiques - occidentale incluse.

La mesure est comble, le temps est court, l’urgence est à la prise de conscience et de décision. Il n’est qu’une seule alternative: la perdition inhérente au péché ou le salut inhérent à la grâce; chacune avec ses incidences et conséquences éternelles distinctes et opposées.

Le monde vit une période charnière située entre deux ères. Depuis Jean-Baptiste, l’histoire du salut tend irrésistiblement vers sa résolution. La phase finale de cette histoire a été spécialement inaugurée par la personne et l’œuvre de Jésus.

Dès lors, la volonté de Dieu ne peut plus être amalgamée avec un système moral ou théologique palliatif car, dès maintenant, le disciple entre par son choix décisif, en communauté indissoluble de vie avec Jésus, conscient qu’en ces derniers temps, en la Venue Personnelle de son Créateur, il a trouvé le règne de Dieu.

Il est seulement maintenant possible d’obéir librement à Dieu et de l’aimer directement de tout son être.

C'est aujourd'hui le jour du salut

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Hébreux 4:4-16)

Dans sa mission de transmission de l’appel de Dieu à la repentance et à la conversion, Jésus n’innove pas sur la substance du message mais sur l’exigence radicale de Dieu enjoignant au pécheur de reconnaître et régler, sans tarder, sa situation.

La légitimité de Dieu à faire valoir clairement ses exigences radicales est fondée sur sa transcendance absolue, son essence libre de toutes conditions. Lui Seul, dans l’univers, est pure capacité de communiquer la vie éternelle, mais surtout de définir les critères d’entrée dans cette Vie Royale.

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3:3)

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. (Jean 3:6-7)

Dieu qui se révèle et qui invite à entrer dans le royaume, à vivre une communauté de vie de personne et de biens avec Lui, est le Maître dont la volonté d’amour infinie exige une obéissance – non servile mais filiale – inconditionnelle et illimitée.

Déjà, dans l’ancien testament, YHWH se révèle comme le Dieu jaloux, exclusif, libérateur de l’esclavage mais dont la volonté exigeante entend bien façonner la totalité de la vie de l’homme. Cependant, Jésus - Dieu venu en chair, Prince de la Vie, Autorité Eternelle Suprême - ne manquera pas de nous enseigner par son exemple la signification du véritable amour et de l’obéissance parfaite, au travers du sacrifice suprême de la Croix.

Par le lavage des pieds de ses disciples, peu avant sa mise à mort sacrificielle, il démontrera encore, avec force, qu’au travers de l’accomplissement des temps, il restera Le Maître Serviteur (Jean 13:1-17; Philippiens 2:5-11).

Accès au Divin Royaume et renversement complet de valeurs

Là où sévissaient les ataviques structures hiérarchiques de dominance issues de la première humanité déchue, s’épanouit , tout en grâce, le Sacerdoce Royal d’une Nation Sainte - générée par le sacrifice sanglant de son Roi - nation dont la devise sera à jamais:

Régner, c’est Servir !

Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait (Jean 13:13-15)

Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert (Luc 22 :25-27)

Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière (1Pierre 2:9)

Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont incompréhensibles, et ses voies impossibles à trouver ! Car qui est-ce qui a connu la pensée du Seigneur ? Ou, qui a été son conseiller ? Ou qui est-ce qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu ? Car de lui, et par lui, et pour lui sont toutes choses. A lui soit gloire éternellement : Amen ! (Romains 11:33-36)

VIDEO - CHANT CORSE - CHI SERVE A UN OMU DI GUADAGNA TUTTU U MONDU S'ELLU PERDE A SO ANIMA



MARCU 8.34-38

CHI SERVE A UN OMU DI GUADAGNA TUTTU U MONDU, S'ELLU  PERDE A SO ANIMA

QUE SERT-IL A UN HOMME DE GAGNER LE MONDE, S'IL PERD SON AME

VIDEO - CANTU CORSU - APOCALISI 1.5-8 - SO L'ALFA E L'OMEGA, DICE U SIGNORE DIU !



VIDEO - LE VERITABLE SENS DE L'HISTOIRE DIVINEMENT REVELE......                          


  
DIVINE REVELATION DU SENS DE L'HISTOIRE

ROMAINS 8.37-39

Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 
Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ, notre Seigneur.

ROMAINS 8.28-36

Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. 
Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. 
Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. 
Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? 
Lui, qui n'a point épargné son propre Fils mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? 
Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera? 
Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! 
Qui nous séparera de l'amour de Christ? 
Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ? 
Selon qu'il est écrit: C'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie.

ROMAINS 8.18-27

J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 
Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 
Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement, mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. 
Car c'est en espérance que nous sommes sauvés. 
Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance: ce qu'on voit, peut-on l'espérer encore? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance. 
De même aussi l'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. 
Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est selon Dieu qu'il intercède en faveur des saints.

ROMAINS 8.12-17

Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair pour vivre selon la chair. 
Si vous vivez selon la chair vous mourrez mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 
Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte mais vous avez reçu un Esprit d'adoption par lequel nous crions: Abba! Père ! 
L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 
Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ --- si toutefois nous souffrons avec lui afin d'être glorifiés avec lui.

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VIDEO -TOUS COUPABLES
RICHES ET PAUVRES, 
FAIBLES ET PUISSANTS 
UN SEUL SAUVEUR: JESUS !






EN JESUS - FIN DU PECHE, DES ILLUSIONS EGOCENTRIQUES, 
DE LA VOLONTE DE DOMINATION D’AUTRUI, 
DU FANTASME DE TOUTE PUISSANCE ...


Il n'y a point de juste, pas même un seul
Nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu
Tous sont égarés, tous sont pervertis
Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul
Leur gosier est un sépulcre ouvert, ils se servent de leurs langues pour tromper, ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic
Leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume
Ils ont les pieds légers pour répandre le sang
La destruction et le malheur sont sur leur route
Ils ne connaissent pas le chemin de la paix
La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux.


Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi afin que toute bouche soit fermée et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. 
Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. 
Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous ceux qui croient. 
Il n'y a point de distinction : 
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. 
C'est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. 

Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu.
Par quelle loi? Par la loi des oeuvres? Non, mais par la loi de la foi. 
Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi. Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs? Ne l'est-il pas aussi des païens? 
Oui, il l'est aussi des païens, puisqu'il y a un seul Dieu qui justifiera par la foi les circoncis et par la foi les incirconcis.




samedi 13 août 2011


A PROPOS DE LA CRISE SYTEMIQUE GLOBALE

JEAN 15.5

Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit - CAR SANS MOI, VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE.

PSAUME 127.1-2

Si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Si l'Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur. Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.

PSAUME 62.8-12

En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, Répandez vos coeurs en sa présence ! Dieu est notre refuge. Oui, vanité, les fils de l'homme ! Mensonge, les fils de l'homme ! Dans une balance ils monteraient tous ensemble, plus légers qu'un souffle.

Ne vous confiez pas dans la violence et ne mettez pas un vain espoir dans la rapine. Quand les richesses s'accroissent, n'y attachez pas votre coeur.

Dieu a parlé une fois, deux fois j'ai entendu ceci: C'est que la force est à Dieu. A toi aussi, Seigneur, la bonté ! - car tu rends à chacun selon ses oeuvres.

AMOS 8.4-7

Écoutez ceci: vous qui dévorez l'indigent et qui ruinez les malheureux du pays !

Vous dites: Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée afin que nous vendions du blé ?

Quand finira le sabbat afin que nous ouvrions les greniers ?

Nous diminuerons l'épha, nous augmenterons le prix, nous falsifierons les balances pour tromper puis nous achèterons les misérables pour de l'argent, le pauvre pour une paire de souliers et nous vendrons la criblure du froment.

L'Éternel l'a juré par la gloire de Jacob:

Je n'oublierai jamais aucune de leurs oeuvres.

JACQUES 4.1-10

D'où viennent les luttes et d'ou viennent les querelles parmi vous ?
N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ?

Vous convoitez et vous ne possédez pas, vous êtes meurtriers et envieux et vous ne pouvez pas obtenir - vous avez des querelles et des luttes et vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas.

Vous demandez et vous ne recevez pas parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.

Adultères que vous êtes ! 
Ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.
Croyez-vous que l'Écriture parle en vain ? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente, c'est pourquoi l'Écriture dit: Dieu résiste aux l'orgueilleux mais il fait grâce aux humbles.

Soumettez-vous donc à Dieu. Résistez au diable et il fuira loin de vous.

Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs, purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.

Sentez votre misère, soyez dans le deuil et dans les larmes, que votre rire se change en deuil et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera.

JACQUES 5.1-6

A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez à cause des malheurs qui viendront sur vous.

Vos richesses sont pourries et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous et dévorera vos chairs comme un feu.

Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours !

Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu'aux oreilles du Seigneur des armées.

Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos coeurs au jour du carnage, vous avez condamné, vous avez tué le juste qui ne vous a pas résisté.

1 TIMOTHEE 6.17

Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions.

1 TIMOTHEE 6.6-12

C'est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement car nous n'avons rien apporté dans le monde et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter, si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira.

Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.

Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.

Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle à laquelle tu as été appelé et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins.

Matthieu 6.24

Nul ne peut servir deux maîtres. Car ou il haïra l'un et aimera l'autre ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.

Matthieu 13.22

Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole et la rendent infructueuse.

Hébreux 13.5

Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent, contentez-vous de ce que vous avez car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai point.

Matthieu 6.19-21

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre où la teigne et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez-vous des trésors dans le ciel où la teigne et la rouille ne détruisent point et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.

Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur !!!!!


L’ÉGLISE DE CHRIST - EKKLESIA - 
FACE A LA MONDIALISATION 

A/- INTENTION INITIALE, CONTRADICTIONS ET EFFETS PERVERS DU PROJET DE  MONDIALISATION

La mission originelle, déclarée, de la mondialisation, appellation officielle de l’occidentalisation planétaire, était  l'affranchissement des hommes et des femmes de l’oppression, de l’obscurantisme et de la misère, la promotion de l’individu contre l’emprise des stéréotypes des sociétés anciennes, l’épanouissement de la personne, la constitution d’une société juste, pacifiée, fraternelle, la fondation d'une  république universelle - (mission n’étant, en fait, que la continuation du contre-projet de révolte contre Dieu, fomenté  par lucifer, en Eden, à l’instigation duquel les ascendants de l’humanité naissante, Adam et Eve, séduits par ses allégations mensongères létales, perpétrèrent la transgression  générique, qui devait constituer la cause matricielle d’une « crise systémique catastrophique » dont l’exacerbation et l’amplification exponentielles, tout au long des siècles,  devaient aboutir à la « crise globale finale » que nous connaissons (GENESE 3:1-6; MATTHIEU 24; APOCALYPSE 18) 


Déjà, au simple plan historique, l’échec inscrit par anticipation au coeur même de  « l'intention universaliste du projet », en raison de la nature invalidante de l'homme, devait se  révéler, par  l'expression précocement constatée et ultérieurement exacerbée, d’une grave contradiction entre l’enrichissement et le mieux-être croissants d’une minorité de la population et la spoliation, l’exclusion, plus croissantes encore, de la majeure partie de l’humanité (JEAN  15:4-5; Romains 7:14-25)

Ce modèle, actuellement en panne de messianisme laïc et d'utopie humaniste, expose une société globale, massifiée, inégalitaire, sans altérité ni alternative historique, marquée par une  crise de rupture, profonde, sans précédent, non simplement fonctionnelle, transitoire, comme déjà produit dans le passé,  mais structurelle et permanente. 

Ce bilan dramatique, économique, culturel et social de la mondialisation, est une conséquence directe de son expansion matricielle. La mondialisation est, en réalité, un  processus d’occidentalisation du monde, « de généralisation du mode occidental de financement, production, consommation et institutionnalisation des rapports de force acquis.

A ce titre, elle est une dialectique de l’exploitation rationalisée, optimale, des ressources de la planète un « dépassement sophistiqué » de la phase coloniale, assignant aux pays  détenteurs de matières premières, une fonction déterminée de réserve, dont le libre-échange globalisé autorise et officialise une extraction et une transformation illimitées, par les  puissances dominantes, seules dotées des moyens techniques et financiers appropriés (JACQUES 5:1-6)

Cette mondialisation, matrice de rapports marchands systématisés, s'accroît tendanciellement en  une « spirale inflationniste effrénée. » Il s’agit d’une « démesure » (hubris) de  l’activité commerciale et d’une déviation du rôle de la finance qui, de simples moyens, se métamorphosent en finalité dommageable et préjudiciable pour l’ensemble  de l’écosystème et de la communauté humaine planétaires.

Ce mouvement déréglé de flux financiers et de rapports marchands, mercantilisant sur son passage, indistinctement, toutes formes de valeurs et de vie, même celles considérées, de tous  temps, comme « hors transaction, hors commerce », inoculant rivalité, opportunisme, compétition et violences égocentriques ou ethnocentriques dans les rouages du lien  social, est un vecteur de dissociation individuelle, de désintégration communautaire et de perte de perspectives spirituelles, libératrices des consciences (1 TIMOTHEE 6:6-12)

Ce processus de rationalité technique, économique et financière, « facteur puissant d’obnubilation et de standardisation de l’imaginaire », fait peser une menace sur l’identité des communautés, déstabilisées, dans l’accomplissement de leur projet de construction d’un « sens » alternatif, qualitativement supérieur, de type  spirituel.

La culture ecclésiale, définie comme ensemble de symboles, représentations et d’expérience de vie conscientielles, spirituelles, composants d’un  tissu communautaire  facilitateur de croissance et de développement de personnes et de projets, subit, dans le cadre la mondialisation, une pression de conformité telle, qu’il n’est plus guère d’autre choix que celui dicté par la seule réalité imposée - sinon par décision de résistance spirituelle, cognitive, comportementale, pacifique, non conformiste (ROMAINS 12:1-2)

L’occident, mobilisateur de techniques et d’idéologies, dans une unique optique matérialiste, humaniste, par une recherche indéfinie de croissance et de progrès, par une  « culture de l’homme érigé en finalité ultime » constitue, dans le même temps, contradictoirement et inexorablement,  un facteur de déclin, de désorganisation et de déchéance de la vie  (MARC 8:36-37)

Cette « volonté de puissance fantasmatique de maîtrise des forces de la nature, de conquête de l’illimité, de  réalisation de fraternité universelle anthropocentrique » - par nature anti-christocentrique - que les concepteurs et promoteurs ont cru devoir et pouvoir fièrement déployer, ne représente, en fait, que le « rêve babélien » par excellence, celui d’une humanité, en situation de déni complet par rapport sa crise de « transgression générique » intervenue en Eden,  obsessionnellement polarisée par son projet d’auto-rédemption par la technicité, l’économie et l’urbanisation (PROVERBES 28:13)

Ce projet de « tour de Babel mondiale »,  bien intentionnellement  et inflexiblement tendu vers la réalisation de ses « objectifs de fraternité universelle, d’unicité de peuple et de langue », dévoile, à l'analyse, un gigantesque mécanisme de  défense de « l’identité transgressive de l’humanité », par le biais d’un processus complexe de sublimation, surcompensation, amplification, légitimation, justification et institutionnalisation de la transgression, jusqu’à galvanisation et imposition de celle-ci, au rang de civilisation « à  admettre par l'ensemble de la communauté humaine »(GENESE 11:1-9; APOCALYPSE 18:5)

Ce grave déni de réalité sur la nature même de l’homme fait de cette cité planétaire une réalité, jusque-là inédite, dans l’histoire du monde, où s’entremêlent confusément convoitises,  enrichissements, paupérisation, injustices, souffrances, frustrations et violences. Les sciences et les techniques censées engendrer, à l’origine, l’abondance et la paix se  révèlent, paradoxalement et dramatiquement,  être, à l'usage, de performants déclencheurs et catalyseurs de foyers de discordes et de conflits meurtriers chroniques (ROMAINS 3:10-20; JEREMIE 17.5)

Le rêve ne peut que se transformer en cauchemar, par la volonté de réalisation de « l’idéal de fraternité sans Dieu », en gommant les dysfonctionnements par pression  croissante de conformité collective, de peaufinement de contrôle social des « citoyens du monde », finalisant, ainsi, au forceps, par effet  de standardisation et  de massification des comportements, l’utopique intention initiale des fondateurs (2 THESSALONICIENS 2:7-12)


B/- LES ORIENTATIONS STRAT
ÉGIQUES DE L’ÉGLISE DE CHRIST FACE A LA MONDIALISATION

L’occident surcompense sa faillite spirituelle par une élévation de la vie terrestre, une exaltation de ses réalisations et possessions, en valeur suprême, comme un  « substitut de vie éternelle » tragiquement inexistante dans son champ de conscience (COLOSSIENS 3:1-4)

Ceci le réduit à la merci d’une prégnante temporalité séculière, contre  laquelle il doit anxieusement lutter par une activité compulsive, incessante, répétitive, faite d'accomplissements d’œuvres et d'accumulations d’objets, autant de frustrants « substituts chimériques » d'une perspective  d’éternité oblitérée (JEAN 8:34)

Outre le matérialisme induit par ce système, l’individualisme constitue un agent de corruption du lien social et de décomposition des solidarités traditionnelles. Il apparaît, initialement, comme un moyen de libération de contraintes et d’ouverture de possibilités mais se révèle, cependant, à terme,  destructeur des solidarités qui sont les fibres et la trame des tissus communautaires, eux-mêmes toiles de fond d’accueil de vies et d'histoires individuelles (JACQUES 1:14-15)

Notre conviction est que les communautés, fondées sur l’évangile, ont toutes les compétences nécessaires pour faire face à cette crise néfaste, en offrant une alternative de  vie à un monde déstructuré, en pertes de repères et désarroi complet (LUC 5:13-16; PIERRE 2:9-12)

Loin de vouloir sauver le « système monde » dont le texte révélé décrit, en APOCALYPSE 18, l’incurabilité et l’effondrement final, ces communautés spirituelles, dépositaires d’un savoir de qualité supérieure, sont en capacité, par leur héritage spirituel – en activation et actualisation constante - de compenser significativement les effets dévastateurs  de cette crise systémique globale, par diffusion et partage de leurs valeurs emblématiques de respect, estime, considération et accueil inconditionnels du prochain – représentatives d’une culture  de la vie, en réponse aux archaïques programmations de la culture de mort (1 PIERRE 4:1-11)


Les chrétiens de cette génération, potentiellement celle du retour du Seigneur, sont conviés à une sérieuse prise de conscience de ce que signifient  leur référence et leur  appartenance au peuple et au royaume de Dieu, pour endosser et assumer pleinement  leurs responsabilités de disciples,  face à une humanité en souffrance, sous l’empire de la  pression de « modèles matérialistes fétichistes », fondés sur une recherche effrénée de satisfactions égocentriques, à base de rendement, productivité, profits et d’éviction du  prochain (2 CORINTHIENS 13.5; LUC 6:46-49; MATTHIEU 5:44-48; LUC 14:12-14)

Ces modèles, authentiques « idoles des temps modernes », de surcroît, puissants générateurs de discrimination, d’exclusion sociales et d’aliénation cultuelle et culturelle,  doivent être répertoriés, examinés, au regard de la pensée biblique et faire l’objet de propositions de contre-modèles (LUC 6:31-36)

Celles-ci pourraient consister en une exigence, pour chaque être humain, d’une garantie, au droit d’estime, de considération, d’accueil inconditionnel bienveillant dans la société  humaine, de par sa simple naissance; au droit de respect absolu de son intégrité spirituelle, physique, intellectuelle, morale, sans dérogation ni exception; au droit  incompressible au développement, dans les domaines respectifs, de la famille, de l’éducation, de l’économie, du social et de la culture (ROMAINS 15 :1-7; EPHESIENS 4:2,32; 5:21;  ROMAINS 12:10, JACQUES 5:16, ROMAINS 14-13; JACQUES 4:11, GALATES 5 :26; 1 THESSALONICIENS 5:11)

En considération des défis, risques et enjeux, posés par ce « système monde globalisé », l’impératif spirituel des communautés chrétiennes réside dans la préservation de la  spécificité de leurs valeurs identitaires, le maintien de leur potentiel de prospective prophétique catalyseur des réalités communautaires, la démonstration de la présence, en  leur sein, du Dieu Rédempteur porteur d’un message d’amour et d’une puissance de salut, à une humanité résignée face à une « machine monde » pesant sur elle, ressentie comme une fatalité (2 CORINTHIENS 3:16-18; MATTHIEU 5: 13-16; 1 JEAN 5:3-5; 1 PIERRE 4.10 ; GALATES 6:2,23)

Directement confrontée à cette crise systémique globale, aux conséquences encore mal évaluées, les communautés chrétiennes ont la responsabilité historique  de dépasser  leur conception de « la sphère du privé de la foi », pour faire entendre la Volonté de Dieu dans « la sphère du public », sans confusion des genres, avec distinction des identités  respectives du « corps social » et du « corps de Christ », ontologiquement irréductibles l’un à l’autre.

Ainsi sera éradiqué tout déni de réalité de la situation et exprimée la conscience de Christ, au travers de son corps, l’église, en prise directe, temps réel et relation de  proximité avec les gens et les groupes dans la souffrance (MATTHIEU 20:26-28)

Dans cette optique, seront formulés des modèles sociétaux alternatifs, intégrateurs, valorisant des attitudes de soutien, d’aide et assistance aux personnes en situation de  fragilité, de précarité et supportant des projets d’économie solidaire adaptés aux contextes locaux. 

Ces conseils et actions pédagogiques, créatifs, innovants, assimilables et praticables par une population non chrétienne, auront, par ailleurs, l’avantage de constituer une étape préparatoire à des conversions ultérieures, en  toute liberté,  conviction et conscience des intéressés, hors de toute instrumentalisation ou culpabilisation en raison du secours précédemment apporté (LUC 3:4-6; JACQUES 2:14-17)


Une telle conception communautaire, solidaire, permet, en plus du secours immédiat porté dans des situations de nécessité, de véhiculer un message évangélique holiste, de prise en considération de l’intégralité des besoins de l’être - esprit, corps, âme -  au cœur de la société humaine; « témoignage direct d’une vie nouvelle agissante » au sein d’un monde  disloqué, dissocié, mortifié, stigmatisé par une culture, individualiste, matérialiste, déshumanisée et déshumanisante (2 PIERRE 1.3-8)



C/ LE MAGISTÈRE ÉTHIQUE PUBLIC DE L’
ÉGLISE EN DIRECTION DES DÉCIDEURS POLITIQUES

Les églises, traditionnellement neutralisées par leur conception erronée d’un « christianisme replié sur son privé », démissionnaires face à leur « magistère éthique » vis-à-vis d’un monde sans Dieu, manquent à leur responsabilité de « leadership d’opinion », d’aiguillage et d’orientation du monde vers des critères de justice sociale, conformes à la logique  créationnelle et au principe de providence de Dieu sur le monde, dans l’attente de la conversion des pécheurs et de l'avènement du Règne Divin  (LUC 10:30-37; MATTHIEU 28:18-20)

Le leadership d’opinion des chrétiens sur le monde, doit consister en une démonstration magistrale de la supériorité absolue de leurs valeurs révélées, en matière de structuration de  vies individuelles et collectives, par leurs pertinentes, cohérentes, convergentes et performantes attitudes en interaction, de compassion, coopération, interdépendance, interconnaissance, intersoumission et coresponsabilité (LUC 4 :16-19; ROMAINS 15:8-13)
 
La mise en pratique, dynamique de ces qualités interactionnelles, par les diverses communautés, indissolublement unies, articulées en réseaux de solidarité, sur la base de  principes doctrinaux clairs, irréfutables, hors ferments de traditions humaines annihilateurs du commandement de Dieu, constitue une condition indispensable pour atteindre le seuil de « masse critique », déclencheur d’un impact maximal sur l’environnement humain (JEAN 17:17-23; EPHESIENS 2:10)

Les disciples de cette génération sont, plus que jamais, appelés à opérer l’administration de la preuve de leur appartenance au Royaume de Dieu, en combattant, par  le moyen de l'Evangile, puissance intrinsèque de Dieu, les dominations occultes, aliénatrices de ce monde - servant ainsi leur Dieu, seul dispensateur de vie, en Jésus-Christ, de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur pensée. (ROMAINS 1:16-17; EPHESIENS 6:10-12; MATTHIEU 22:37-40). En effet, le royaume de Dieu ne consiste pas en parole mais en démonstration d’esprit et de puissance (LUC 9:11-17; MATTHIEU 6:9-13)

Ils doivent, dans cette intention, élever une voix prophétique collective, puissante, capable d’influencer le cours des évènements régionaux, nationaux, mondiaux, pour que  soient traités en « priorité et urgence absolue », les besoins, attentes, aspirations des êtres humains les plus souffrants, démunis, opprimés, laissés-pour-compte - créatures de  Dieu appelées au salut.

En vue d’une progression vers ces objectifs vitaux de justice, un plan de vigilance devrait être établi pour faire connaître, de manière pacifique, constructive mais déterminée, aux responsables politiques des divers niveaux d’organisation nationaux et internationaux, les valeurs éthiques des communautés évangéliques concernant le service à apporter aux populations ainsi que les attentes en matière de décisions et de reddition de compte, de la part des décideurs, par:

                    (AMOS 5:14-15; AMOS 8:4-7; ZACHARIE 7:9-10)
  •  l’application généralisée des critères internationaux relatifs au respect de l’intégrité des droits de la personne (droits fondamentaux de la personne, non marchandisation de la  vie, préservation de l’environnement …) moyens importants de transition, de l’immunité et de l’impunité vers la responsabilité, chez les programmeurs et promoteurs de la « mécanique monde déréglée »
  •  une participation et un pouvoir de décision, accrus et significatifs, des pays en voie de développement, au fonctionnement des institutions multilatérales qui s’engageraient alors à une pratique de  transparence de l’information, du suivi effectif et de l’exécution réels des résolutions votées par toutes les parties concernées, sans exception
  • le développement et la mise en œuvre de dispositifs efficaces de dissuasion de mouvements spéculatifs de prédation, déstabilisateurs des devises et des investissements productifs
  •  le soutien actif de politiques de stimulation, facilitation de projets économiques et sociaux  solidaires d’intégration populaire, génératrices de garantie de revenus décents,  suffisants, pour la constitution et le développement, dans la dignité, de la famille, cellule de base du corps social
  •  le réexamen de la pertinence et du bien-fondé de la dette extérieure de certains pays, par analyse et réflexion, en profondeur, cas par cas, des conditions de légitimité  de sa création
  • une révision des méthodes de négociation des accords commerciaux internationaux en vue d’une juste conception des transactions et de leurs retombées financières, marquée par une volonté réelle de changement des rapports de forces actuellement défavorables aux pays pauvres, parties à ce type de « contrats léonins », en fonction des besoins vitaux de leurs populations, pour l’instant paupérisées et exclues d’un partage équitable
  • le prélèvement d’un pourcentage, sur les volumes de transactions boursières, en vue d’une constitution de fonds complémentaires affectés à des plans de développement des  pays victimes des conséquences de l’application de « théories économiques dévastatrices, darwiniennes

D/- L’ENSEIGNEMENT DE J
ÉSUS SUR LA RAISON D’ETRE ET LA MISSION DE SES DISCIPLES FACE AUX BESOINS DES PERDUS

1- L'ESPRIT DE LA COMMUNAUTE MESSIANIQUE

Les chrétiens sont des « artisans du cœur et de l’esprit » appelés et préparés par le Seigneur à découvrir, au sein des situations les plus précaires, une plénitude nouvelle, celle que Jésus vit et leur partage dans le message des béatitudes (MATTHIEU 5:3-10), plus expressive d’un encouragement à l'espérance que d’un conseil de résignation; chaque promesse des  béatitudes concernant toujours un Règne de Dieu, déjà bien présent dans la venue de Jésus, mais toujours en attente d’accomplissement et de consommation ultimes, définitifs, dans le futur (ROMAINS 8:18)

La justice surabondante prônée par Jésus radicalise les prescriptions de la loi, par l’instauration de nouvelles « normes comportementales pneumatiques » de rapports  fraternels  renouvelés, au sein de la communauté messianique, de la famille de Dieu.

Jésus, en effet, convie ses disciples à imiter la perfection de leur Père Céleste, par une exhortation à promouvoir un accueil mutuel et une réconciliation inconditionnels, vivre la fidélité conjugale et respecter le foyer d’autrui, pratiquer la vérité dans les échanges fraternels, exercer l’amour des amis comme celui des ennemis, cherchant par tous moyens et voies spirituels, conformes aux principes du Royaume, l’obtention d’une croissance et d’un développement systémiques, holistes, individuels et collectifs -  esprit, âme et corps/ personnes et communautés.

En fait, l’essentiel de ce nouveau pattern de vie trouve son fondement en Jésus et sur la révélation qu’il communique du « mode d’agir du Père » dont la force d’accomplissement est seule capable d’en permettre la réalisation plénière (JEAN 5:17-20; 14:9-13; 15:1-5; PHILIPPIENS 2:13; EPHESIENS 4:11-16)

Le père est, tout à la fois, principe, motivation et finalité de toutes attitudes, conduites et comportements de justice, dont le niveau d’intimité filiale détermine la qualité.

La justice du Royaume, de nature foncièrement différente de celle de l’ancien régime légaliste, formaliste, inopérant, des scribes et des pharisiens, résulte d’un engagement dans l’esprit de la grâce, fidèle, intègre, loyal, sincère -  « holiste et fractal » - au service de Dieu, dans une communauté de vie indissoluble avec lui, génératrice de fruits multiples en faveur du frère, du prochain et…du monde entier.

Ce tempérament de base des disciples, fruit du don de la filiation eschatologique, caractérisé par une focalisation exclusive de la conscience et de l’être sur Dieu et le prochain, se manifeste par une ouverture illimitée aux exigences radicales du divin, pour la réalisation de son dessein éternel de conception, formation et édification d’êtres régénérés, sur le modèle matriciel de Christ, en vue de leur incorporation définitive à la famille éternelle du Père (1 CORINTHIENS 3:4-9; ROMAINS 8:16-23)

2- LE SERVICE MISSIONNAIRE


La communauté des disciples formée par Jésus est ontologiquement missionnaire, dans la mesure où la mission se définit comme implication et participation des disciples aux initiatives, actions et desseins du Maître. 


Cette communauté se caractérise par l’importance  particulière attribuée aux  pauvres, démunis, spoliés, exclus et discriminés par un monde aux archaïques programmations darwiniennes, égocentriques et ethnocentriques. 


La situation de crise actuelle, gravement porteuse d’une menace de déstabilisation et d’inhibition de l’unité synergique de la communauté chrétienne ainsi que d’une stagnation des objectifs de justice et de compassion assignés par son maître, exige un sérieux regain de résolution et de détermination dans sa volonté d’accomplissement du mandat divin, avec une assurance et une certitude renouvelées de l’indéfectible présence de son Dieu, en son sein et de l’imminence de l’avènement de son Royaume (MATTHIEU 6:23; 28:16-20)


En tout état de cause, par son assistance persévérante, bienveillante, sans faille et en dépit des pesanteurs historiques et sociologiques de la culture sublimée et institutionnalisée du péché, par ce monde, le Ressuscité glorifié ne cesse de tendre, de manière exponentielle, vers l’affectation de sa propre valeur divine au sens de l’existence des hommes, en agissant par ses disciples au milieu des nations, pour promouvoir l’extension de sa divine et resplendissante nouvelle création (ROMAINS 8:33-39)


Il est maintenant temps de prendre conscience de l’importance particulière des enjeux eschatologiques, de faire preuve d’esprit de décision, d’endosser et assumer totalement ses  responsabilités, de privilégier les voies du don, de l’amour des frères, du  prochain et de risquer les talents reçus dans un engagement catégorique et indéfectible (MATTHIEU 25:14-40)


Tout est possible car le mandat de mission universelle, réalisation de la promesse faite à Abraham (GENESE 12:3), rend, désormais la puissance de Dieu disponible à tous les croyants, par la foi, en tous lieux géographiques et temps historiques, jusqu’à la consommation finale du monde.



E- DES ENGAGEMENTS CONFORMES A L’ÉVANGILE DE L’INCARNATION

 
1- L’EVANGILE DE L’INCARNATION


La conception du Royaume que Jésus développe, dans les évangiles, inclut tout en la transcendant, la condition humaine, avec ses souffrances, ses besoins,  attentes et  aspirations.


Considérer l’ensemble des dimensions de la vie terrestre, en référence et corrélation avec les principes fondamentaux du Royaume, constitue une grille de lecture et une potentialité de transformation de la réalité, en harmonie avec la vision du Maître d’un haut niveau de performance, permettant de traiter, de manière optimale, les vrais enjeux, risques et défis divins, situés à l’intersection de l’histoire du salut et de la première humanité mortifiée par le péché (MATTHIEU 6.33)


L’amour de Jésus pour le pécheur n’ayant d’égal que son aversion pour le péché, agent de perdition,  explique et justifie son implacable dénonciation de toutes les formes de corruption et de perversion aliénatrices, dépravatrices de la nature humaine: hypocrisie des pharisiens, cupidité du riche insensé, avidité des vignerons homicides … (MATTHIEU  23:1-33)


La mission des disciples doit être configurée sur le modèle de Christ, qui envoie comme le Père l’a envoyé, communiquant un modèle en sa personne, en vue de l’accomplissement fructueux du mandat qu’il leur a confié jusqu’ à son retour (LUC 4:18-19)


L’Eglise est ainsi formée par une communauté de personnes réellement nées de nouveau, spirituellement soustraites à l’influence du monde, puis réinvesties à son service, avec une nature  régénérée, incorruptible, préservée de tout risque d’assimilation ou de rechute sous les puissances du siècle, par  éventuel « syndrome de confusion de genre. »


Cet  engagement et cette implication ne sont pas une « simple option sociale » mais une « impérative obligation de l’esprit », « catégorie en soi  irréductible » aux  thématiques idéologiques générées par la société historique.


L’Eglise doit bannir toute approche des réalités de la souffrance humaine, due au péché, par une dogmatique biblique formaliste, dépersonnalisée, désincarnée et promouvoir une approche de ces mêmes réalités par une évangélisation personnalisée, incarnée, chaleureuse, non altérée par une culture de cloisonnements et clivages institutionnels artificiels, contre-productifs - car « l’union, sur des bases doctrinales saines et des relations fraternelles authentiques, sera toujours la force déterminante au sein des combats. »


En tout état de cause, les communautés chrétiennes ne sauraient indéfiniment demeurer impassibles et inertes, face aux aliénations, maux et souffrances générés par le « projet de mondialisation de la vie sans Dieu », en laissant la conception réductionniste, confusionniste de leur foi, essentiellement focalisée sur la seule espérance future (dimension verticale de la foi: la relation à Dieu) inhiber, neutraliser leurs responsabilités sociétales présentes (dimension horizontale de la foi: la relation au prochain), reléguant ainsi une majorité de croyants à l’assimilation passive de principes et attitudes relativistes, individualistes, matérialistes, issus de la culture de masse, par privation de critères de référence, d’appartenance et d’identité messianiques précisément définis, ayant trait aux impératifs éthiques et implications concrètes de la vie nouvelle – articulant les deux inséparables dimensions, de verticalité et d’horizontalité de la foi ( EPHESIENS 4:20-21; ROMAINS 12:1-2; MATTHIEU 5:13-16; 2 PIERRE 1:3-11)


Face à ce processus tentaculaire de mondialisation, l’Eglise est invitée à sortir de son sommeil dogmatique, renouveler son engagement de fidélité à l’ordre missionnaire de Jésus-Christ consistant à aller dans le  monde entier pour annoncer, individuellement et communautairement, l’évangile intégral du salut par grâce, répondant à la totalité des besoins, attentes et aspirations des  hommes: spirituels, physiques, intellectuels, économiques, sociaux, politiques - les deux erreurs extrêmes, antithétiques, étant, en ce domaine: l’attention et l’action exclusivement portées sur l’évangélisation et les besoins spirituels de l’être et celles quasi-exclusivement focalisées sur les problèmes économiques et sociaux du monde (COLOSSIENS 3:12; 1 JEAN 3:16-20)

 
2- L’EXEMPLE DU JUBILE


A ce titre, le « jubilé » de l’ancien testament fournit une pertinente matrice conceptuelle pour la compréhension de la problématique: l’Eglise et la mondialisation.

Ce mot, procédant de l’hébreu « Yobel », signifie « corne de chèvre », qu’on devait utiliser comme trompette pour proclamer, tous les 50 ans, l’ouverture d’une année particulière pour Israël : l’année du Jubilé au cours de laquelle devaient être exécutées les prescriptions du chapitre 25 du Lévitique enjoignant principalement le rachat  de la propriété et la libération des esclaves.


La configuration sociale d’Israël, structurée autour de l’appartenance à une tribu, une famille, avec la propriété foncière et immobilière comme constituants de la prospérité, devait  être régulée de telle sorte que toute propriété qui avait été vendue, pour différentes raisons, devait être restituée au propriétaire initial, au moment du Jubilé; de même, ceux qui  avaient été contraints de se vendre, pour insolvabilité, devaient être libérés.


Ces prescriptions revêtaient une fonction éthique, de régulation et d’équilibrage du système économique et social du peuple, en faisant obstacle à l’accumulation et à la concentration excessives, abusives, des richesses entre les mains d’une minorité au détriment des droits fondamentaux à la vie d’une majorité d’exclus, spoliés, assujettis, asservis, laissés-pour-compte, sans pouvoir ni avoir.


Ces mêmes prescriptions - dont on n’est d’ailleurs pas certain qu’elles aient bien été pratiquées en Israël - offraient l'avantage de rappeler au peuple l'irréductible réalité de « l’Autorité Souveraine Absolue de Dieu sur les biens et les personnes, sur son peuple»   (LEVITIQUE 25:23,42,55).


Dieu portait ainsi à la connaissance de son peuple que nul ne peut demeurer l'esclave de son prochain, car tous sont serviteurs de Dieu seul, que toute la terre est sa propriété et qu’il est alors légitime titulaire d’un droit d’intervention sur sa création, pour en dénoncer, corriger les distorsions induites par le péché des hommes et inciter ceux-ci au respect de l’ordre créationnel.


Ce précédent, du jubilé, par sa mise en évidence de la tendance irrésistible de tout individu ou groupe d’individus, détenteurs monopolistiques d’un droit ou d’un pouvoir sur leur  prochain, à en abuser ainsi que de l’indispensabilité d’un dispositif de sécurité garant de la dignité de chaque être humain - préalablement sur le  plan naturel .... dans l’attente de conversion ultérieure - permet à l’Eglise de mieux cerner et déterminer l’ampleur de ses responsabilités, dans la perspective de l’accomplissement de sa mission spirituelle face à la mondialisation.


Ce modèle du jubilé, « idéal de justice globale », pourrait être utilement considéré comme source de réflexion sur les notions de partage, de solidarité entre nations, régions, communautés et individus, mais bien évidemment, en fonction des données spécifiques du monde actuel.