samedi 19 octobre 2013


LA GLORIEUSE ET INALIÉNABLE 
LIBERTÉ DES ENFANTS DE DIEU !

L'expérience "du salut et dans le salut" est tout aussi intimement personnelle que le chemin qui y mène, savoir Christ. Il est, dès lors, impératif de vivre, suivre ce processus divin dans une attitude de foi sincère, authentique et de confiance sereine.

Le caractère éminemment insondable, incommensurable et incompréhensible de l'amour de Dieu pour chacun de ses enfants, nés de lui en son fils Jésus, est toujours doublé d'un caractère d'incommunicabilité de la totalité vécue - même dans le meilleur des cas.

C'est bien là un paradoxe qu'il nous faut  intégrer dès lors qu'il parvient à notre conscience en Christ - mais c'est également là, la sagesse merveilleuse de notre Père, de nous constituer bénéficiaire de son amour éternel, gratifié de l'identité de son propre fils - " Dieu voulant habiter en tous par un seul" - et de nous incorporer, de plein droit, de par les seuls mérites de Jésus à la croix, à la famille éternelle de Dieu -  dont l'acte fondateur imprescriptible fut cette même croix - le tout sans aucune intervention de  notre part dans ce processus proprement surnaturel, transcendant tous ordres de réalités naturels connus.

C'est en ce sens que  le chrétien individuel, de même que  l'Eglise - Ekklesia - dans ses  composantes ou sa globalité, sont d'un certain point de vue, en grande partie inconnus à eux-mêmes au regard de leur réalités ultimes.

Concernant, cependant, ce qui peut être connu, l'absence de regard selon le prisme  "foi-espérance-amour" empêche nombre de chrétiens mêmes, de percevoir en leurs frères et sœurs, la vie de christ en gestation, structuration, formation (autrement-dit, en termes actuels:  incompréhension des process d'ontogénie et de morphogénie christologiques).

La vision  de la foi est, en ce domaine, seule valide pour suivre la réalisation des desseins divins, en temps réel et prise directe sur la réalité de nos vies - car c'est vraiment là qu'ils s'expriment en puissance de transformations  de celles-ci, à l'image de Christ.

C'est là, me semble-t-il la cause et la source de bien des difficultés dans les communautés chrétiennes, dans lesquels certains chrétiens n'ayant que peu de connaissances au sujet des questions de croissance et de développements intérieurs, qualitatifs, individuels et collectifs, tandis que d'autres, désemparés devant ce qu'ils ont quelque difficulté à appréhender, de ces réalités, tentent désespérément, de manière légaliste,  empreinte de culpabilité, non filiale, de réaliser le modèle, par une  forme de volontarisme, bien intentionné, mais  encore trop humain.

Si nous avons commencé à suivre Jésus par l'esprit, continuons, avec constance, jusqu'au bout par l'esprit , ne bifurquons surtout pas, en cours de route,  pour quelque raison que ce soit, pour tristement finir par la chair. Point d'amalgame,  de réduction, d'ajout ou d'addition, point de confusion ... le Saint-Esprit ne validant, quoi qu'il en soit, que la parole révélée.

Une seule et juste attitude s'offre à nous:  mener le bon combat de la foi, suivre la règle de doctrine dans laquelle nous avons été enseignés par Jésus et les apôtres, livrer une ardente bataille d'amour pour la foi transmises aux saints une fois pour toutes ! C'est la voie royale pour une pleine satisfaction des attentes de coeur de notre Père éternel, le salut des perdus ainsi que la croissance, la maturation et la responsabilisations de nos frères et sœurs  dans la foi.

Agissons, une fois ces vérités comprises, avec une pleine conscience de notre  responsabilité devant Dieu et en vue du salut et de la croissance des disciples, à l'image de Christ, sans attendre d'être d'abord compris dans notre intériorité et notre sensibilité profondes. Notre Père agit, nous aussi, nous agissons! Tout simplement!

Dès lors, rien ne plus nous séparer de l'amour de notre Dieu manifesté-démontré en Jésus-Christ ou porter atteinte en à notre assurance d'appartenance à ce Dieu, devenu maintenant notre Père, en son fils Jésus - notre fondement identitaire étant le Christ crucifié-ressuscité et glorifié.

Nous portons par ailleurs ce mystère de Christ - espérance réelle concrète de gloire éternelle - dans des vases de terre, des corps vivant dans une condition historique fragile, de manière à ce que cette gloire  puisse  être attribuée à Dieu seul, d'abord  tout simplement parce qu'il est le créateur, ensuite afin que nous n'entachions ni ne compromettions cette œuvre divine, dans la forme ou dans le fond, par aucune interférence naturelle car l’œuvre doit être de facture intégralement divine.

Ceci explique également le fait de notre actuel  état de conscience non encore pleinement intégral des réalités cependant bien acquises en totalité, sur le bois de la croix, en un unique acte rédempteur. Nous avons reçu les arrhes de l'esprit, dans l'attente des pleines, visibles, tangibles et définitives réalisations, dans nos vies cependant déjà régénérées.

C'est un fait - actuellement nous ne connaissons qu'en partie, mais quant toutes choses seront devenues parfaites, nous connaîtrons comme nous avons été connus ... Connaissance absolue, permanente, totale !

Ce n'est pas tout ... une grandiose réalité s'approche à grand pas car lorsque notre Maître et Seigneur paraîtra, nous serons semblables à lui. Ce grand  jour arrive enfin où la gestation des identités prend fin pour laisser apparaître et manifester en pleine lumière, la gloire des enfants de Dieu, en célébration de la gloire plus immense encore de celui qui les a engendrés à cette vie resplendissante, dans la dimension de son règne paternel de pur amour  divin.

Par conséquent, forts de ces promesses vectrices de telles gracieuses réalités divines, nous pouvons nous élancer sans crainte, de quoi ni de qui que ce soit, dans la carrière qui nous est offerte, sinon celle d'offenser notre Père, scandaliser notre prochain et ainsi pécher contre l'amour.

Souvenons-nous toujours que c'est à la liberté que nous avons été appelés - non selon la chair mais selon l'esprit. Aussi, "le travailleur dans l'esprit", n'a  -  ô grand jamais - à se sentir coupable d'avoir agi pour le compte de son Maître, en l'honneur de celui-ci et pour le salut des âmes rachetées au prix de son sang,  dès lors qu'il est assuré d'avoir agi selon des motivations saines, des moyens légitimes, des finalités justes, en tous points conformes  à la parole souveraine et l'intention suprême de Dieu,  concernant son salut à partager dans le plus profond respect de l'intégrité physique, morale et spirituelle des individus et des collectivités auxquels il est adressé.

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