dimanche 10 novembre 2013

LA CROIX - CRISE ANTHROPOLOGIQUE RÉSOLUTIVE, DIVINEMENT PLANIFIÉE !


LE PARFAIT ACCOMPLISSEMENT DU
DESSEIN DE DIEU !


Jésus, le Christ, est bien le grand triomphateur du grand combat eschatologique (combat des derniers temps de l’histoire humaine)

Sa victoire complète, irréversible, sur tous les agents transgresseurs et perturbateurs de l’Ordre Créationnel Divin qu’elle met hors d’état de nuire (péché, maladie, mort, satan, démons), en fait le représentant  exclusif, unique, de la communauté des rachetés - « prémices de ceux qui sont endormis » (1 Corinthiens 15:20) et « premier-né des morts » (Colossiens 1:18)

Seul « l’Âge Messianique » pouvait mettre un terme définitif à l’économie ancienne de loi par le Christ mourant à celle-ci, ressuscitant à une vie nouvelle impérissable, au nom de tout le peuple de Dieu désormais et à jamais affranchi de la loi du péché et de la mort et pour toujours régi par la divine loi de l’Esprit de Vie qui est en Jésus-Christ:

Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort (Romains 8:1-2)

Par sa mort, notre Christ Rédempteur consacre réellement une voie nouvelle et vivante, au travers du voile déchiré de sa chair, par abolition de la séparation entre la dimension humaine et l’univers des réalités suprêmes de l’Ordre Éternel.

Cette mort sacrificielle est, par excellence, vecteur de transfiguration des réalités existantes, crise historique divinement planifiée, accomplissement ultime du Dessein du Dieu Créateur-Rédempteur, par lesquels un monde - failli, déchu, et privé de tout accès, avec droits et titres, à la citoyenneté divine - se voit définitivement annulé et décisivement remplacé par un nouvel ordre harmonique messianique insondable, illimité, infini:

Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair; et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure (Hébreux 10:19-22)

Toutes les « civilisations terrestres », hors paradigme messianique, sont inéluctablement vouées à l’entropie mortelle du péché - sans exception ni dérogation. Seul le Royaume de l’Éternel « n’aura pas de fin ». C’est un « Royaume Inébranlable » dans lequel la Seigneurie Absolue de Dieu et son Gouvernement Parfait seront universellement reconnus. Ceux qui appartiennent au Christ régneront éternellement avec lui:

Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront (Daniel 7:27)

Mais maintenant ils en désirent une meilleure (patrie), c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu car il leur a préparé une cité (Hébreux 11:16)

C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte (Hébreux 12:28)

OUI ! L’âge de l’accomplissement est irréversiblement installé et le Christ, Jésus, en est le Seigneur !

En Lui Seul sont inaugurés les derniers temps qui se parachèveront à Son Retour Glorieux.

MARANATHA ! VIENS SEIGNEUR JÉSUS ! APOCALYPSE 22:20

samedi 9 novembre 2013

CONSTITUÉS FILS DE DIEU, ÉTANT FILS DE LA RÉSURRECTION !!!

.DON DU SALUT ET RÉALITÉS ULTIMES ...
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Le message de Jésus est d’une absolue limpidité : en sa personne et son œuvre sont le temps du salut et l’achèvement du monde qui combleront, au-delà de toutes espérances, l'ensemble des attentes et aspirations de ceux qui ont reçu l’amour de la vérité pour être sauvés - annulant, à tout jamais, le cortège de souffrances post-traumatiques du péché initié en Eden, ses douloureux syndromes d’incomplétude, d’inachèvement et ses tragiques incidences sur l’histoire de l’humanité:

Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur car les premières choses ont disparu (Apocalypse 21:4) Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: écris car ces paroles sont certaines et véritables (Apocalypse 21:5)

La parole de Dieu, nous fournit de précieuses indications sur la dernière phase de cette histoire du salut et la modalité fondamentale de vie dans le Règne Divin.

Le nouveau type d’existence résurrectionnel, procédant de l’évènement fondateur de la croix, ne correspond, en rien, à une projection sublimée de la condition historique des "âmes vivantes" de la période proto-adamique, mais bien une toute nouvelle condition, celle d' " esprits vivifiants", configurés sur le modèle du Seigneur et Maître, crucifié, ressuscité et glorifié, Jésus-Christ:

Ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris (Luc 20:35) Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection (Luc 20:35)

Cette nouvelle condition: "super-mutagenèse dirigée", "fruit de l’ingénierie de l’Amour Divin ", induit de nouveaux critères d’appartenance, référence, identité, conformité, consubstantialité, propres à ce type résurrectionnel messianique d'existence:

Ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps qui naîtra; c'est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence, puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, à chaque semence il donne un corps qui lui est propre (1 Corinthiens 15:37-38) Ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal, ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre, le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres et, tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. De même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste (1 Corinthiens 15:46-49)

Dans cette Nouvelle et Éternelle Dimension, Dieu est Roi, adoré dans le nouveau temple par les rachetés qui ont tout loisir, pour l’admirer, le contempler et le servir:

Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux (Apocalypse 21:3) Je ne vis point de temple dans la ville car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple ainsi que l'agneau (Apocalypse 21:22)

La mort, abolie, annihilée à la croix, ne revêt plus aucune réalité:

Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob, or, Dieu n'est pas Dieu des morts mais des vivants car pour lui tous sont vivants (Luc 20-37-38) Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu (Apocalypse 21:4)

Les valeurs traditionnellement auto-justificatrices, méritoires, reconnues et institutionnalisées dans le règne « proto-adamique » sont, dans la nouvelle création, définitivement frappées de caducité, par renversement catastrophique de leurs représentations et juste retournement des situations correspondantes car, dans le Règne de Justice de Dieu, seulement accessible par sincère repentance, réelle conversion au Christ, authentique régénération spirituelle de l’être; les pauvres deviennent riches, les affamés sont rassasiés, les affligés sont comblés, les derniers deviennent les premiers … le rire et l'allégresse du temps du salut jaillissent et éclatent de toute leur puissance (Psaume du retour: 126)

Ce temps de renouvellement et de parachèvement de toutes choses - inéluctable conclusion d’une longue période d’errements du genre humain, acculturé par le péché, séparé de Dieu, dénué de l’Esprit, mystifié et dévoyé par des puissances invisibles, hostiles, criminelles - réalise la consommation finale de la création et de la rédemption, en présence d’une famille résurrectionnelle, régénérée, sanctifiée, performée, dans et pour le Christ, insérée à jamais dans une communauté de vie universelle, de personnes et de biens, avec son Dieu, Créateur et Sauveur, qu’elle glorifie de toutes ses éternelles potentialités:

Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang (Apocalypse 1:5) Qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! (Apocalypse 1:6) Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville, ses serviteurs le serviront et verront sa face et son nom sera sur leurs fronts (Apocalypse 22:23-24)

Au-delà de tous les arguments humains, un fait certain demeure : il n’y a de vie que dans le Royaume de l’Éternel … le retour à Dieu est une résurrection d’entre les morts … car quiconque reconnaît et accueille, en Christ, son Rédempteur, triomphe du péché, du monde et de la mort … Christ est, en lui, « l’espérance de la gloire » …. Il est témoin direct et engagé, en tant qu' "être spirituel", de l’achèvement du monde !

Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères (Romains 8 :29) Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés (Romains 8 :29)

Dans un tel contexte, si grand que se veuille être le pouvoir contradicteur et destructeur de satan, le pouvoir de Dieu est, sans comparaison ni commune mesure, autrement plus puissant et, quand les tribulations parviendront à leur paroxysme, il en abrègera le temps et précipitera les évènements, administrant ainsi la preuve magistrale du contrôle parfait et de maîtrise absolue qu’il a toujours souverainement exercés - en dépit des conclusions trompeuses des sens et de la conscience humaine - sur la totalité du champ de l’histoire:

Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais (Matthieu 24:21) Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés (Matthieu 24:22)

jeudi 7 novembre 2013

QUE SERT-IL A UN HOMME DE GAGNER LE MONDE ENTIER, S'IL PERD SON ÂME ?

 
MATRICE CONCEPTUELLE "JUBILÉ"

Le « jubilé » de l’ancien testament fournit une pertinente matrice conceptuelle pour la compréhension de la problématique: l’Église et la mondialisation.

Ce mot, procédant de l’hébreu « Yobel », signifie « corne de chèvre », qu’on devait utiliser comme trompette pour proclamer, tous les 50 ans, l’ouverture d’une année particulière pour Israël : l’année du Jubilé au cours de laquelle devaient être exécutées les prescriptions du chapitre 25 du Lévitique enjoignant principalement le rachat  de la propriété et la libération des esclaves.

La configuration sociale d’Israël, structurée autour de l’appartenance à une tribu, une famille, avec la propriété foncière et immobilière comme constituants de la prospérité, devait  être régulée de telle sorte que toute propriété qui avait été vendue, pour différentes raisons, devait être restituée au propriétaire initial, au moment du Jubilé; de même, ceux qui  avaient été contraints de se vendre, pour insolvabilité, devaient être libérés.

Ces prescriptions revêtaient une fonction éthique, de régulation et d’équilibrage du système économique et social du peuple, en faisant obstacle à l’accumulation et à la concentration excessives, abusives, des richesses entre les mains d’une minorité au détriment des droits fondamentaux à la vie d’une majorité d’exclus, spoliés, assujettis, asservis, laissés-pour-compte, sans pouvoir ni avoir.

Ces mêmes prescriptions - dont on n’est d’ailleurs pas certain qu’elles aient bien été pratiquées en Israël - offraient l'avantage de rappeler au peuple l'irréductible réalité de « l’Autorité Souveraine Absolue de Dieu sur les biens et les personnes, sur son peuple»  (LÉVITIQUE 25:23,42,55).

Dieu portait ainsi à la connaissance de son peuple que nul ne peut demeurer l'esclave de son prochain, car tous sont serviteurs de Dieu seul, que toute la terre est sa propriété et qu’il est alors légitime titulaire d’un droit d’intervention sur sa création, pour en dénoncer, corriger les distorsions induites par le péché des hommes et inciter ceux-ci au respect de l’ordre créationnel.

Ce précédent, du jubilé, par sa mise en évidence de la tendance irrésistible de tout individu ou groupe d’individus, détenteurs monopolistiques d’un droit ou d’un pouvoir sur leur  prochain, à en abuser ainsi que de l’indispensabilité d’un dispositif de sécurité garant de la dignité de chaque être humain - préalablement sur le  plan naturel .... dans l’attente de conversion ultérieure - permet à l’Église de mieux cerner et déterminer l’ampleur de ses responsabilités, dans la perspective de l’accomplissement de sa mission spirituelle face à la mondialisation.

Ce modèle du jubilé, « idéal de justice globale », pourrait être utilement considéré comme source de réflexion sur les notions de partage, de solidarité entre nations, régions, communautés et individus, mais bien évidemment, en fonction des données spécifiques du monde actuel.

TA JUSTICE , Ô DIEU, EST HAUT ÉLEVÉE !!!

LE MAGISTÈRE ÉTHIQUE PUBLIC DE L’ÉGLISE
EN DIRECTION DES DÉCIDEURS POLITIQUES

Les églises, traditionnellement neutralisées par leur conception erronée d’un « christianisme replié sur son privé », démissionnaires face à leur « magistère éthique » vis-à-vis d’un monde sans Dieu, manquent à leur responsabilité de « leadership d’opinion », d’aiguillage et d’orientation du monde vers des critères de justice sociale, conformes à la logique  créationnelle et au principe de providence de Dieu sur le monde, dans l’attente de la conversion des pécheurs et de l'avènement du Règne Divin  (LUC 10:30-37; MATTHIEU 28:18-20)

Le leadership d’opinion des chrétiens sur le monde, doit consister en une démonstration magistrale de la supériorité absolue de leurs valeurs révélées, en matière de structuration de  vies individuelles et collectives, par leurs pertinentes, cohérentes, convergentes et performantes attitudes en interaction, de compassion, coopération, interdépendance, interconnaissance, inter-soumission et coresponsabilité (LUC 4 :16-19; ROMAINS 15:8-13)

La mise en pratique, dynamique de ces qualités interactionnelles, par les diverses communautés, indissolublement unies, articulées en réseaux de solidarité, sur la base de  principes doctrinaux clairs, irréfutables, hors ferments de traditions humaines annihilateurs du commandement de Dieu, constitue une condition indispensable pour atteindre le seuil de « masse critique », déclencheur d’un impact maximal sur l’environnement humain (JEAN 17:17-23; ÉPHÉSIENS 2:10)

Les disciples de cette génération sont, plus que jamais, appelés à opérer l’administration de la preuve de leur appartenance au Royaume de Dieu, en combattant, par  le moyen de l’Évangile, puissance intrinsèque de Dieu, les dominations occultes, aliénatrices de ce monde - servant ainsi leur Dieu, seul dispensateur de vie, en Jésus-Christ, de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur pensée. (ROMAINS 1:16-17; ÉPHÉSIENS 6:10-12; MATTHIEU 22:37-40). En effet, le royaume de Dieu ne consiste pas en parole mais en démonstration d’esprit et de puissance (LUC 9:11-17; MATTHIEU 6:9-13)

Ils doivent, dans cette intention, élever une voix prophétique collective, puissante, capable d’influencer le cours des évènements régionaux, nationaux, mondiaux, pour que  soient traités en « priorité et urgence absolue », les besoins, attentes, aspirations des êtres humains les plus souffrants, démunis, opprimés, laissés-pour-compte - créatures de  Dieu appelées au salut.

En vue d’une progression vers ces objectifs vitaux de justice, un plan de vigilance devrait être établi pour faire connaître, de manière pacifique, constructive mais déterminée, aux responsables politiques des divers niveaux d’organisation nationaux et internationaux, les valeurs éthiques des communautés évangéliques concernant le service à apporter aux populations ainsi que les attentes en matière de décisions et de reddition de compte, de la part des décideurs, par (AMOS 5:14-15; AMOS 8:4-7; ZACHARIE 7:9-10) :
  • l’application généralisée des critères internationaux relatifs au respect de l’intégrité des droits de la personne (droits fondamentaux de la personne, non marchandisation de la  vie, préservation de l’environnement …) moyens importants de transition, de l’immunité et de l’impunité vers la responsabilité, chez les programmeurs et promoteurs de la « mécanique monde déréglée »
  • une participation et un pouvoir de décision, accrus et significatifs, des pays en voie de développement, au fonctionnement des institutions multilatérales qui s’engageraient alors à une pratique de  transparence de l’information, du suivi effectif et de l’exécution réels des résolutions votées par toutes les parties concernées, sans exception
  • le développement et la mise en œuvre de dispositifs efficaces de dissuasion de mouvements spéculatifs de prédation, déstabilisateurs des devises et des investissements productifs
  • le soutien actif de politiques de stimulation, facilitation de projets économiques et sociaux  solidaires d’intégration populaire, génératrices de garantie de revenus décents,  suffisants, pour la constitution et le développement, dans la dignité, de la famille, cellule de base du corps social
  •  le réexamen de la pertinence et du bien-fondé de la dette extérieure de certains pays, par analyse et réflexion, en profondeur, cas par cas, des conditions de légitimité  de sa création
  • une révision des méthodes de négociation des accords commerciaux internationaux en vue d’une juste conception des transactions et de leurs retombées financières, marquée par une volonté réelle de changement des rapports de forces actuellement défavorables aux pays pauvres, parties à ce type de « contrats léonins », en fonction des besoins vitaux de leurs populations, pour l’instant paupérisées et exclues d’un partage équitable
  • le prélèvement d’un pourcentage, sur les volumes de transactions boursières, en vue d’une constitution de fonds complémentaires affectés à des plans de développement des  pays victimes des conséquences de l’application de « théories économiques dévastatrices, darwiniennes

LA VICTOIRE QUI TRIOMPHE DU MONDE, C'EST NOTRE FOI !!!

LES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES
DE L’ÉGLISE DE CHRIST FACE A LA MONDIALISATION

L’occident surcompense sa faillite spirituelle par une élévation de la vie terrestre, une exaltation de ses réalisations et possessions, en valeur suprême, comme un  « substitut de vie éternelle » tragiquement inexistante dans son champ de conscience (COLOSSIENS 3:1-4)

Ceci le réduit à la merci d’une prégnante temporalité séculière, contre  laquelle il doit anxieusement lutter par une activité compulsive, incessante, répétitive, faite d'accomplissements d’œuvres et d'accumulations d’objets, autant de frustrants « substituts chimériques » d'une perspective  d’éternité oblitérée (JEAN 8:34)

Outre le matérialisme induit par ce système, l’individualisme constitue un agent de corruption du lien social et de décomposition des solidarités traditionnelles. Il apparaît, initialement, comme un moyen de libération de contraintes et d’ouverture de possibilités mais se révèle, cependant, à terme,  destructeur des solidarités qui sont les fibres et la trame des tissus communautaires, eux-mêmes toiles de fond d’accueil de vies et d'histoires individuelles (JACQUES 1:14-15)

Notre conviction est que les communautés, fondées sur l’évangile, ont toutes les compétences nécessaires pour faire face à cette crise néfaste, en offrant une alternative de  vie à un monde déstructuré, en pertes de repères et désarroi complet (LUC 5:13-16; PIERRE 2:9-12)

Loin de vouloir sauver le « système monde » dont le texte révélé décrit, en APOCALYPSE 18, l’incurabilité et l’effondrement final, ces communautés spirituelles, dépositaires d’un savoir de qualité supérieure, sont en capacité, par leur héritage spirituel – en activation et actualisation constante - de compenser significativement les effets dévastateurs  de cette crise systémique globale, par diffusion et partage de leurs valeurs emblématiques de respect, estime, considération et accueil inconditionnels du prochain – représentatives d’une culture  de la vie, en réponse aux archaïques programmations de la culture de mort (1 PIERRE 4:1-11)

Les chrétiens de cette génération, potentiellement celle du retour du Seigneur, sont conviés à une sérieuse prise de conscience de ce que signifient  leur référence et leur  appartenance au peuple et au royaume de Dieu, pour endosser et assumer pleinement  leurs responsabilités de disciples,  face à une humanité en souffrance, sous l’empire de la  pression de « modèles matérialistes fétichistes », fondés sur une recherche effrénée de satisfactions égocentriques, à base de rendement, productivité, profits et d’éviction du  prochain (2 CORINTHIENS 13.5; LUC 6:46-49; MATTHIEU 5:44-48; LUC 14:12-14)

Ces modèles, authentiques « idoles des temps modernes », de surcroît, puissants générateurs de discrimination, d’exclusion sociales et d’aliénation cultuelle et culturelle,  doivent être répertoriés, examinés, au regard de la pensée biblique et faire l’objet de propositions de contre-modèles (LUC 6:31-36)

Celles-ci pourraient consister en une exigence, pour chaque être humain, d’une garantie, au droit d’estime, de considération, d’accueil inconditionnel bienveillant dans la société  humaine, de par sa simple naissance; au droit de respect absolu de son intégrité spirituelle, physique, intellectuelle, morale, sans dérogation ni exception; au droit  incompressible au développement, dans les domaines respectifs, de la famille, de l’éducation, de l’économie, du social et de la culture (ROMAINS 15 :1-7; ÉPHÉSIENS 4:2,32; 5:21;  ROMAINS 12:10, JACQUES 5:16, ROMAINS 14-13; JACQUES 4:11, GALATES 5 :26; 1 THESSALONICIENS 5:11)

En considération des défis, risques et enjeux, posés par ce « système monde globalisé », l’impératif spirituel des communautés chrétiennes réside dans la préservation de la  spécificité de leurs valeurs identitaires, le maintien de leur potentiel de prospective prophétique catalyseur des réalités communautaires, la démonstration de la présence, en  leur sein, du Dieu Rédempteur porteur d’un message d’amour et d’une puissance de salut, à une humanité résignée face à une « machine monde » pesant sur elle, ressentie comme une fatalité (2 CORINTHIENS 3:16-18; MATTHIEU 5: 13-16; 1 JEAN 5:3-5; 1 PIERRE 4.10 ; GALATES 6:2,23)

Directement confrontée à cette crise systémique globale, aux conséquences encore mal évaluées, les communautés chrétiennes ont la responsabilité historique  de dépasser  leur conception de « la sphère du privé de la foi », pour faire entendre la Volonté de Dieu dans « la sphère du public », sans confusion des genres, avec distinction des identités  respectives du « corps social » et du « corps de Christ », ontologiquement irréductibles l’un à l’autre.

Ainsi sera éradiqué tout déni de réalité de la situation et exprimée la conscience de Christ, au travers de son corps, l’église, en prise directe, temps réel et relation de  proximité avec les gens et les groupes dans la souffrance (MATTHIEU 20:26-28)

Dans cette optique, seront formulés des modèles sociétaux alternatifs, intégrateurs, valorisant des attitudes de soutien, d’aide et assistance aux personnes en situation de  fragilité, de précarité et supportant des projets d’économie solidaire adaptés aux contextes locaux.

Ces conseils et actions pédagogiques, créatifs, innovants, assimilables et praticables par une population non chrétienne, auront, par ailleurs, l’avantage de constituer une étape préparatoire à des conversions ultérieures, en  toute liberté,  conviction et conscience des intéressés, hors de toute instrumentalisation ou culpabilisation en raison du secours précédemment apporté (LUC 3:4-6; JACQUES 2:14-17)

Une telle conception communautaire, solidaire, permet, en plus du secours immédiat porté dans des situations de nécessité, de véhiculer un message évangélique holiste, de prise en considération de l’intégralité des besoins de l’être - esprit, corps, âme -  au cœur de la société humaine; « témoignage direct d’une vie nouvelle agissante » au sein d’un monde  disloqué, dissocié, mortifié, stigmatisé par une culture, individualiste, matérialiste, déshumanisée et déshumanisante (2 PIERRE 1.3-8)

TOUT CE QUI EST NÉ DE DIEU TRIOMPHE DU MONDE !!!


  L'ESPRIT DE LA COMMUNAUTÉ MESSIANIQUE
  
Les chrétiens sont des « artisans du cœur et de l’esprit » appelés et préparés par le Seigneur à découvrir, au sein des situations les plus précaires, une plénitude nouvelle, celle que Jésus vit et leur partage dans le message des béatitudes (MATTHIEU 5:3-10), plus expressive d’un encouragement à l'espérance que d’un conseil de résignation; chaque promesse des  béatitudes concernant toujours un Règne de Dieu, déjà bien présent dans la venue de Jésus, mais toujours en attente d’accomplissement et de consommation ultimes, définitifs, dans le futur (ROMAINS 8:18)

La justice surabondante prônée par Jésus radicalise les prescriptions de la loi, par l’instauration de nouvelles « normes comportementales pneumatiques » de rapports  fraternels  renouvelés, au sein de la communauté messianique, de la famille de Dieu.

Jésus, en effet, convie ses disciples à imiter la perfection de leur Père Céleste, par une exhortation à promouvoir un accueil mutuel et une réconciliation inconditionnels, vivre la fidélité conjugale et respecter le foyer d’autrui, pratiquer la vérité dans les échanges fraternels, exercer l’amour des amis comme celui des ennemis, cherchant par tous moyens et voies spirituels, conformes aux principes du Royaume, l’obtention d’une croissance et d’un développement systémiques, holistes, individuels et collectifs -  esprit, âme et corps/ personnes et communautés.

En fait, l’essentiel de ce nouveau pattern de vie trouve son fondement en Jésus et sur la révélation qu’il communique du « mode d’agir du Père » dont la force d’accomplissement est seule capable d’en permettre la réalisation plénière (JEAN 5:17-20; 14:9-13; 15:1-5; PHILIPPIENS 2:13; ÉPHÉSIENS 4:11-16)

Le père est, tout à la fois, principe, motivation et finalité de toutes attitudes, conduites et comportements de justice, dont le niveau d’intimité filiale détermine la qualité.

La justice du Royaume, de nature foncièrement différente de celle de l’ancien régime légaliste, formaliste, inopérant, des scribes et des pharisiens, résulte d’un engagement dans l’esprit de la grâce, fidèle, intègre, loyal, sincère -  « holiste et fractal » - au service de Dieu, dans une communauté de vie indissoluble avec lui, génératrice de fruits multiples en faveur du frère, du prochain et…du monde entier.

Ce tempérament de base des disciples, fruit du don de la filiation eschatologique, caractérisé par une focalisation exclusive de la conscience et de l’être sur Dieu et le prochain, se manifeste par une ouverture illimitée aux exigences radicales du divin, pour la réalisation de son dessein éternel de conception, formation et édification d’êtres régénérés, sur le modèle matriciel de Christ, en vue de leur incorporation définitive à la famille éternelle du Père (1 CORINTHIENS 3:4-9; ROMAINS 8:16-23)

  LE SERVICE MISSIONNAIRE
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La communauté des disciples formée par Jésus est ontologiquement missionnaire, dans la mesure où la mission se définit comme implication et participation des disciples aux initiatives, actions, et desseins du Maître.

Cette communauté se caractérise par l’importance  particulière attribuée aux  pauvres, démunis, marginalisés, spoliés, exclus et discriminés par un monde aux archaïques programmations darwiniennes, égocentriques et ethnocentriques.

La situation de crise actuelle, gravement porteuse d’une menace de déstabilisation et d’inhibition de l’unité synergique de la communauté chrétienne, ainsi que d’une stagnation des objectifs de justice et de compassion assignés par son maître, exige un sérieux regain de résolution et de détermination dans sa volonté d’accomplissement du mandat divin, avec une assurance et une certitude renouvelées de l’indéfectible présence de son Dieu, en son sein, et de l’imminence de l’avènement de son Royaume (MATTHIEU 6:23; 28:16-20)

En tout état de cause, par son assistance persévérante, bienveillante, sans faille et en dépit des pesanteurs historiques et sociologiques de la culture sublimée et institutionnalisée du péché, par ce monde, le Ressuscité glorifié ne cesse de tendre, de manière exponentielle, vers l’affectation de sa propre valeur divine au sens de l’existence des hommes, en agissant, par ses disciples, au milieu des nations, pour promouvoir l’extension de sa divine et resplendissante nouvelle création (ROMAINS 8:33-39)

Il est maintenant temps de prendre conscience de l’importance particulière des enjeux eschatologiques, de faire preuve d’esprit de décision, d’endosser et assumer totalement ses  responsabilités, de privilégier les voies du don, de l’amour des frères, du  prochain, et de risquer les talents reçus dans un engagement catégorique et indéfectible (MATTHIEU 25:14-40)

Tout est possible car le mandat de mission universelle, réalisation de la promesse faite à Abraham (GENÈSE 12:3), rend, désormais la puissance de Dieu disponible à tous les croyants, par la foi, en tous lieux géographiques et temps historiques, jusqu’à la consommation finale du monde.