jeudi 7 novembre 2013

TA JUSTICE , Ô DIEU, EST HAUT ÉLEVÉE !!!

LE MAGISTÈRE ÉTHIQUE PUBLIC DE L’ÉGLISE
EN DIRECTION DES DÉCIDEURS POLITIQUES

Les églises, traditionnellement neutralisées par leur conception erronée d’un « christianisme replié sur son privé », démissionnaires face à leur « magistère éthique » vis-à-vis d’un monde sans Dieu, manquent à leur responsabilité de « leadership d’opinion », d’aiguillage et d’orientation du monde vers des critères de justice sociale, conformes à la logique  créationnelle et au principe de providence de Dieu sur le monde, dans l’attente de la conversion des pécheurs et de l'avènement du Règne Divin  (LUC 10:30-37; MATTHIEU 28:18-20)

Le leadership d’opinion des chrétiens sur le monde, doit consister en une démonstration magistrale de la supériorité absolue de leurs valeurs révélées, en matière de structuration de  vies individuelles et collectives, par leurs pertinentes, cohérentes, convergentes et performantes attitudes en interaction, de compassion, coopération, interdépendance, interconnaissance, inter-soumission et coresponsabilité (LUC 4 :16-19; ROMAINS 15:8-13)

La mise en pratique, dynamique de ces qualités interactionnelles, par les diverses communautés, indissolublement unies, articulées en réseaux de solidarité, sur la base de  principes doctrinaux clairs, irréfutables, hors ferments de traditions humaines annihilateurs du commandement de Dieu, constitue une condition indispensable pour atteindre le seuil de « masse critique », déclencheur d’un impact maximal sur l’environnement humain (JEAN 17:17-23; ÉPHÉSIENS 2:10)

Les disciples de cette génération sont, plus que jamais, appelés à opérer l’administration de la preuve de leur appartenance au Royaume de Dieu, en combattant, par  le moyen de l’Évangile, puissance intrinsèque de Dieu, les dominations occultes, aliénatrices de ce monde - servant ainsi leur Dieu, seul dispensateur de vie, en Jésus-Christ, de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur pensée. (ROMAINS 1:16-17; ÉPHÉSIENS 6:10-12; MATTHIEU 22:37-40). En effet, le royaume de Dieu ne consiste pas en parole mais en démonstration d’esprit et de puissance (LUC 9:11-17; MATTHIEU 6:9-13)

Ils doivent, dans cette intention, élever une voix prophétique collective, puissante, capable d’influencer le cours des évènements régionaux, nationaux, mondiaux, pour que  soient traités en « priorité et urgence absolue », les besoins, attentes, aspirations des êtres humains les plus souffrants, démunis, opprimés, laissés-pour-compte - créatures de  Dieu appelées au salut.

En vue d’une progression vers ces objectifs vitaux de justice, un plan de vigilance devrait être établi pour faire connaître, de manière pacifique, constructive mais déterminée, aux responsables politiques des divers niveaux d’organisation nationaux et internationaux, les valeurs éthiques des communautés évangéliques concernant le service à apporter aux populations ainsi que les attentes en matière de décisions et de reddition de compte, de la part des décideurs, par (AMOS 5:14-15; AMOS 8:4-7; ZACHARIE 7:9-10) :
  • l’application généralisée des critères internationaux relatifs au respect de l’intégrité des droits de la personne (droits fondamentaux de la personne, non marchandisation de la  vie, préservation de l’environnement …) moyens importants de transition, de l’immunité et de l’impunité vers la responsabilité, chez les programmeurs et promoteurs de la « mécanique monde déréglée »
  • une participation et un pouvoir de décision, accrus et significatifs, des pays en voie de développement, au fonctionnement des institutions multilatérales qui s’engageraient alors à une pratique de  transparence de l’information, du suivi effectif et de l’exécution réels des résolutions votées par toutes les parties concernées, sans exception
  • le développement et la mise en œuvre de dispositifs efficaces de dissuasion de mouvements spéculatifs de prédation, déstabilisateurs des devises et des investissements productifs
  • le soutien actif de politiques de stimulation, facilitation de projets économiques et sociaux  solidaires d’intégration populaire, génératrices de garantie de revenus décents,  suffisants, pour la constitution et le développement, dans la dignité, de la famille, cellule de base du corps social
  •  le réexamen de la pertinence et du bien-fondé de la dette extérieure de certains pays, par analyse et réflexion, en profondeur, cas par cas, des conditions de légitimité  de sa création
  • une révision des méthodes de négociation des accords commerciaux internationaux en vue d’une juste conception des transactions et de leurs retombées financières, marquée par une volonté réelle de changement des rapports de forces actuellement défavorables aux pays pauvres, parties à ce type de « contrats léonins », en fonction des besoins vitaux de leurs populations, pour l’instant paupérisées et exclues d’un partage équitable
  • le prélèvement d’un pourcentage, sur les volumes de transactions boursières, en vue d’une constitution de fonds complémentaires affectés à des plans de développement des  pays victimes des conséquences de l’application de « théories économiques dévastatrices, darwiniennes

LA VICTOIRE QUI TRIOMPHE DU MONDE, C'EST NOTRE FOI !!!

LES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES
DE L’ÉGLISE DE CHRIST FACE A LA MONDIALISATION

L’occident surcompense sa faillite spirituelle par une élévation de la vie terrestre, une exaltation de ses réalisations et possessions, en valeur suprême, comme un  « substitut de vie éternelle » tragiquement inexistante dans son champ de conscience (COLOSSIENS 3:1-4)

Ceci le réduit à la merci d’une prégnante temporalité séculière, contre  laquelle il doit anxieusement lutter par une activité compulsive, incessante, répétitive, faite d'accomplissements d’œuvres et d'accumulations d’objets, autant de frustrants « substituts chimériques » d'une perspective  d’éternité oblitérée (JEAN 8:34)

Outre le matérialisme induit par ce système, l’individualisme constitue un agent de corruption du lien social et de décomposition des solidarités traditionnelles. Il apparaît, initialement, comme un moyen de libération de contraintes et d’ouverture de possibilités mais se révèle, cependant, à terme,  destructeur des solidarités qui sont les fibres et la trame des tissus communautaires, eux-mêmes toiles de fond d’accueil de vies et d'histoires individuelles (JACQUES 1:14-15)

Notre conviction est que les communautés, fondées sur l’évangile, ont toutes les compétences nécessaires pour faire face à cette crise néfaste, en offrant une alternative de  vie à un monde déstructuré, en pertes de repères et désarroi complet (LUC 5:13-16; PIERRE 2:9-12)

Loin de vouloir sauver le « système monde » dont le texte révélé décrit, en APOCALYPSE 18, l’incurabilité et l’effondrement final, ces communautés spirituelles, dépositaires d’un savoir de qualité supérieure, sont en capacité, par leur héritage spirituel – en activation et actualisation constante - de compenser significativement les effets dévastateurs  de cette crise systémique globale, par diffusion et partage de leurs valeurs emblématiques de respect, estime, considération et accueil inconditionnels du prochain – représentatives d’une culture  de la vie, en réponse aux archaïques programmations de la culture de mort (1 PIERRE 4:1-11)

Les chrétiens de cette génération, potentiellement celle du retour du Seigneur, sont conviés à une sérieuse prise de conscience de ce que signifient  leur référence et leur  appartenance au peuple et au royaume de Dieu, pour endosser et assumer pleinement  leurs responsabilités de disciples,  face à une humanité en souffrance, sous l’empire de la  pression de « modèles matérialistes fétichistes », fondés sur une recherche effrénée de satisfactions égocentriques, à base de rendement, productivité, profits et d’éviction du  prochain (2 CORINTHIENS 13.5; LUC 6:46-49; MATTHIEU 5:44-48; LUC 14:12-14)

Ces modèles, authentiques « idoles des temps modernes », de surcroît, puissants générateurs de discrimination, d’exclusion sociales et d’aliénation cultuelle et culturelle,  doivent être répertoriés, examinés, au regard de la pensée biblique et faire l’objet de propositions de contre-modèles (LUC 6:31-36)

Celles-ci pourraient consister en une exigence, pour chaque être humain, d’une garantie, au droit d’estime, de considération, d’accueil inconditionnel bienveillant dans la société  humaine, de par sa simple naissance; au droit de respect absolu de son intégrité spirituelle, physique, intellectuelle, morale, sans dérogation ni exception; au droit  incompressible au développement, dans les domaines respectifs, de la famille, de l’éducation, de l’économie, du social et de la culture (ROMAINS 15 :1-7; ÉPHÉSIENS 4:2,32; 5:21;  ROMAINS 12:10, JACQUES 5:16, ROMAINS 14-13; JACQUES 4:11, GALATES 5 :26; 1 THESSALONICIENS 5:11)

En considération des défis, risques et enjeux, posés par ce « système monde globalisé », l’impératif spirituel des communautés chrétiennes réside dans la préservation de la  spécificité de leurs valeurs identitaires, le maintien de leur potentiel de prospective prophétique catalyseur des réalités communautaires, la démonstration de la présence, en  leur sein, du Dieu Rédempteur porteur d’un message d’amour et d’une puissance de salut, à une humanité résignée face à une « machine monde » pesant sur elle, ressentie comme une fatalité (2 CORINTHIENS 3:16-18; MATTHIEU 5: 13-16; 1 JEAN 5:3-5; 1 PIERRE 4.10 ; GALATES 6:2,23)

Directement confrontée à cette crise systémique globale, aux conséquences encore mal évaluées, les communautés chrétiennes ont la responsabilité historique  de dépasser  leur conception de « la sphère du privé de la foi », pour faire entendre la Volonté de Dieu dans « la sphère du public », sans confusion des genres, avec distinction des identités  respectives du « corps social » et du « corps de Christ », ontologiquement irréductibles l’un à l’autre.

Ainsi sera éradiqué tout déni de réalité de la situation et exprimée la conscience de Christ, au travers de son corps, l’église, en prise directe, temps réel et relation de  proximité avec les gens et les groupes dans la souffrance (MATTHIEU 20:26-28)

Dans cette optique, seront formulés des modèles sociétaux alternatifs, intégrateurs, valorisant des attitudes de soutien, d’aide et assistance aux personnes en situation de  fragilité, de précarité et supportant des projets d’économie solidaire adaptés aux contextes locaux.

Ces conseils et actions pédagogiques, créatifs, innovants, assimilables et praticables par une population non chrétienne, auront, par ailleurs, l’avantage de constituer une étape préparatoire à des conversions ultérieures, en  toute liberté,  conviction et conscience des intéressés, hors de toute instrumentalisation ou culpabilisation en raison du secours précédemment apporté (LUC 3:4-6; JACQUES 2:14-17)

Une telle conception communautaire, solidaire, permet, en plus du secours immédiat porté dans des situations de nécessité, de véhiculer un message évangélique holiste, de prise en considération de l’intégralité des besoins de l’être - esprit, corps, âme -  au cœur de la société humaine; « témoignage direct d’une vie nouvelle agissante » au sein d’un monde  disloqué, dissocié, mortifié, stigmatisé par une culture, individualiste, matérialiste, déshumanisée et déshumanisante (2 PIERRE 1.3-8)

TOUT CE QUI EST NÉ DE DIEU TRIOMPHE DU MONDE !!!


  L'ESPRIT DE LA COMMUNAUTÉ MESSIANIQUE
  
Les chrétiens sont des « artisans du cœur et de l’esprit » appelés et préparés par le Seigneur à découvrir, au sein des situations les plus précaires, une plénitude nouvelle, celle que Jésus vit et leur partage dans le message des béatitudes (MATTHIEU 5:3-10), plus expressive d’un encouragement à l'espérance que d’un conseil de résignation; chaque promesse des  béatitudes concernant toujours un Règne de Dieu, déjà bien présent dans la venue de Jésus, mais toujours en attente d’accomplissement et de consommation ultimes, définitifs, dans le futur (ROMAINS 8:18)

La justice surabondante prônée par Jésus radicalise les prescriptions de la loi, par l’instauration de nouvelles « normes comportementales pneumatiques » de rapports  fraternels  renouvelés, au sein de la communauté messianique, de la famille de Dieu.

Jésus, en effet, convie ses disciples à imiter la perfection de leur Père Céleste, par une exhortation à promouvoir un accueil mutuel et une réconciliation inconditionnels, vivre la fidélité conjugale et respecter le foyer d’autrui, pratiquer la vérité dans les échanges fraternels, exercer l’amour des amis comme celui des ennemis, cherchant par tous moyens et voies spirituels, conformes aux principes du Royaume, l’obtention d’une croissance et d’un développement systémiques, holistes, individuels et collectifs -  esprit, âme et corps/ personnes et communautés.

En fait, l’essentiel de ce nouveau pattern de vie trouve son fondement en Jésus et sur la révélation qu’il communique du « mode d’agir du Père » dont la force d’accomplissement est seule capable d’en permettre la réalisation plénière (JEAN 5:17-20; 14:9-13; 15:1-5; PHILIPPIENS 2:13; ÉPHÉSIENS 4:11-16)

Le père est, tout à la fois, principe, motivation et finalité de toutes attitudes, conduites et comportements de justice, dont le niveau d’intimité filiale détermine la qualité.

La justice du Royaume, de nature foncièrement différente de celle de l’ancien régime légaliste, formaliste, inopérant, des scribes et des pharisiens, résulte d’un engagement dans l’esprit de la grâce, fidèle, intègre, loyal, sincère -  « holiste et fractal » - au service de Dieu, dans une communauté de vie indissoluble avec lui, génératrice de fruits multiples en faveur du frère, du prochain et…du monde entier.

Ce tempérament de base des disciples, fruit du don de la filiation eschatologique, caractérisé par une focalisation exclusive de la conscience et de l’être sur Dieu et le prochain, se manifeste par une ouverture illimitée aux exigences radicales du divin, pour la réalisation de son dessein éternel de conception, formation et édification d’êtres régénérés, sur le modèle matriciel de Christ, en vue de leur incorporation définitive à la famille éternelle du Père (1 CORINTHIENS 3:4-9; ROMAINS 8:16-23)

  LE SERVICE MISSIONNAIRE
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La communauté des disciples formée par Jésus est ontologiquement missionnaire, dans la mesure où la mission se définit comme implication et participation des disciples aux initiatives, actions, et desseins du Maître.

Cette communauté se caractérise par l’importance  particulière attribuée aux  pauvres, démunis, marginalisés, spoliés, exclus et discriminés par un monde aux archaïques programmations darwiniennes, égocentriques et ethnocentriques.

La situation de crise actuelle, gravement porteuse d’une menace de déstabilisation et d’inhibition de l’unité synergique de la communauté chrétienne, ainsi que d’une stagnation des objectifs de justice et de compassion assignés par son maître, exige un sérieux regain de résolution et de détermination dans sa volonté d’accomplissement du mandat divin, avec une assurance et une certitude renouvelées de l’indéfectible présence de son Dieu, en son sein, et de l’imminence de l’avènement de son Royaume (MATTHIEU 6:23; 28:16-20)

En tout état de cause, par son assistance persévérante, bienveillante, sans faille et en dépit des pesanteurs historiques et sociologiques de la culture sublimée et institutionnalisée du péché, par ce monde, le Ressuscité glorifié ne cesse de tendre, de manière exponentielle, vers l’affectation de sa propre valeur divine au sens de l’existence des hommes, en agissant, par ses disciples, au milieu des nations, pour promouvoir l’extension de sa divine et resplendissante nouvelle création (ROMAINS 8:33-39)

Il est maintenant temps de prendre conscience de l’importance particulière des enjeux eschatologiques, de faire preuve d’esprit de décision, d’endosser et assumer totalement ses  responsabilités, de privilégier les voies du don, de l’amour des frères, du  prochain, et de risquer les talents reçus dans un engagement catégorique et indéfectible (MATTHIEU 25:14-40)

Tout est possible car le mandat de mission universelle, réalisation de la promesse faite à Abraham (GENÈSE 12:3), rend, désormais la puissance de Dieu disponible à tous les croyants, par la foi, en tous lieux géographiques et temps historiques, jusqu’à la consommation finale du monde.

DISCERNONS LES TEMPS D'ACCOMPLISSEMENT DE L'ÂGE MESSIANIQUE !!!

SEIGNEURIE UNIVERSELLE, HÉGÉMONIQUE, SUPRÉMATISTE DE CHRIST ! 

La proclamation de la mort et de la résurrection de Christ, vaut simultanément déclaration officielle de Seigneurie Universelle du Christ - dont le sacrifice était, en fait, le véritable but, comme l’expriment, très explicitement, les versets suivants:

Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants (Romains 14:9)
Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé (Romains 10:9)
Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu (2 Corinthiens 4:3-4)

Ces textes relatifs à la Seigneurie du Christ, articulés à ceux relatifs au jugement, mettent en évidence la thématique harmonique « Résurrection – Seigneurie - Jugement.»

C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes (Romains 2:16)
Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu (Romains 14:10)
Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps (2 Corinthiens 5:10)

Dans la pensée de Paul, le jugement à venir est un constituant indissociable du « bloc » de la foi et la « fonction judiciaire » un attribut structurel de la Seigneurie Universelle de Christ, acquise par sa mort et sa résurrection.
Ainsi, le temps de l’accomplissement des prophéties – l’âge messianique - a bien paru, selon « un plan arrêté et une prescience divine », réalisé en la personne du Fils unique de Dieu, par son sacrifice à la croix du calvaire.
                                                                         .
L’Acte Rédempteur accompli, décisivement et définitivement, à la fin de l'histoire, en sa personne, par l’évènement de la croix; Jésus, le Héraut Auteur de notre Salut Éternel, est exalté et glorifié à la droite de Dieu, dans la toute puissance eschatologique, comme chef messianique du peuple qu’il s’est acquis au prix de son sang.

L’effusion du Saint-Esprit dans la communauté messianique sera, dès lors, le signe de la Puissance et de la Gloire Présente du Sauveur au milieu d’elle; l’âge messianique devant atteindre, suivant délai non révélé aux hommes, sa consommation finale par le retour du Christ en Gloire.

Mais Dieu a accompli de la sorte, ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait souffrir (Actes 3 :18)
Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là (Actes 3:24)
Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions (Joël 2:28)
Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel (Actes 1:11)


NOTRE CITÉ EST DANS LES CIEUX ! NOUS SOMMES CITOYENS DES CIEUX !

 

PHILIPPIENS 1.27-30, 2.1-24, 3.1-21, 4.1, 4.4-9

NOTRE CITÉ - A NOUS - EST DANS LES CIEUX, 
D'OÙ NOUS ATTENDONS AUSSI, 
COMME SAUVEUR, LE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST 
QUI TRANSFORMERA LE CORPS DE NOTRE HUMILIATION, 
EN LE RENDANT SEMBLABLE AU CORPS DE SA GLOIRE, 
PAR LE POUVOIR QU'IL A DE S'ASSUJETTIR
TOUTES CHOSES ! (PHILIPPIENS 3.20-21)

samedi 2 novembre 2013

LA NOUVELLE ALLIANCE ET SES IMPLICATIONS ONTOLOGIQUES

L'EXCLUSIF MODE D’AGIR DE DIEU EST LA GRÂCE
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Accueillir Jésus, c’est recevoir le message du Règne de Dieu, vivre une conversion, une nouvelle naissance ainsi qu’un complet abandon à Dieu. Les écritures sont essentiellement christocentriques.
La Communauté de vie avec Dieu est conditionnée par l’accomplissement de la volonté de Dieu en la personne de Jésus, de même que la position de chacun par rapport à Jésus détermine son accès au royaume. Le salut est aussi personnel que le chemin qui y conduit:

Jésus dit : je suis le chemin, la vérité, la vie (Jean 14:6)

Les relations de personne à personne instaurées par le Christ, entre le Père et le racheté, le racheté et lui-même, ne sauraient subir aucune altération par ajout de quelque observance légale ou traditionnelle, annihilatrice de la volonté divine.

Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition (Matthieu 15:6)
Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes (Matthieu 15 :8-9)
Ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères (1 Pierre 1:18)

Le type de relations que Christ inaugure entre Dieu et l’homme, par l’œuvre de la croix, abolit tout régime légal périmé. Tout système juridique d’acquittement d’obligations par œuvres et efforts est irréversiblement révolu. Dans la Nouvelle alliance, l’être régénéré ne reçoit pas ses enseignements et exigences d’un système ou d’un être métaphysique abstrait, mais exclusivement du Dieu Sauveur personnel.
Le nouveau régime définitif est celui d’un amour, don total de Dieu, venu en chair, s’exposant à la mort ignominieuse de la croix pour le salut du pécheur. Cet amour ne demande qu’à s’épanouir en réciprocité - car Dieu se communiquant en plénitude attend passionnément, de la part de ses enfants, une réponse personnelle en retour, selon le même esprit de liberté et de gratuité que celui du donateur. Dieu est amour, son agir est la grâce, par son Fils, Jésus. L’amour de Dieu, volonté inflexible de sauver ses créatures du péché et les combler de bienfaits, s’enracine dans la nouvelle et imprescriptible alliance

Par son acceptation de l’offre de salut personnel gratuit, chaque être humain peut reconnaître, en Jésus, son Sauveur et l’ultime révélation de Dieu à l’adresse d’une humanité en situation de détresse irréversible. Cette ultime et exclusive révélation salvatrice n’envisage aucune autre alternative de sortie de crise, hormis le salut en Jésus Christ, seul capable de soustraire le pécheur à son aliénation transgressive aux conséquences éternelles tragiques, par une recréation totale sur le seul modèle conforme aux exigences absolues de Dieu - celui de son Fils Eternel.

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur (Hébreux 1:1-4)
Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts (Actes 17:30-31)
Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3:9)
Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous; c'est là le témoignage rendu en son propre temps (1Timothée 2:5-6 )
Il n'y a de salut en aucun autre; car sous le ciel il n'y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12)

Ces informations vitales, communications du Saint-Esprit, nous renvoient à la gravité de la problématique spirituelle de notre humanité, mais également au contrepoids d’espérance qui lui est offerte. Chaque être humain est convoqué par le créateur, en colloque singulier, hors de tous biais philosophiques ou religieux, en vue d’une résolution décisive et définitive de la question du péché le concernant.
Aucun ne réalisera jamais la finalité pour laquelle il a été créé, sans abandon de ses dénégations, justifications et sans traitement, à la racine, de la question majeure du péché, cause de tous désordres et faillites - individuels et collectifs. Des défis, risques et enjeux cruciaux s’imposent, en ces temps de la fin, à cette humanité en rupture de ban, contumax, dont la crise systémique transgressive initiée en éden, au tout début de son existence, n’a jamais cessé de s’amplifier, catastrophiquement depuis, en dépit des efforts effrénés déployés par les diverses civilisations historiques - occidentale incluse.
La mesure est comble, le temps est court, l’urgence est à la prise de conscience et de décision. Il n’est qu’une seule alternative: la perdition inhérente au péché ou le salut inhérent à la grâce; chacune avec ses incidences et conséquences éternelles distinctes et opposées. Le monde vit une période charnière située entre deux ères. Depuis Jean-Baptiste, l’histoire du salut tend irrésistiblement vers sa résolution. La phase finale de cette histoire a été spécialement inaugurée par la personne et l’œuvre de Jésus.

Dès lors, la volonté de Dieu ne peut plus être amalgamée avec un système moral ou théologique palliatif car, dès maintenant, le disciple entre par son choix décisif, en communauté indissoluble de vie avec Jésus, conscient qu’en ces derniers temps, en la Venue Personnelle de son Créateur, il a trouvé le règne de Dieu.  Il est seulement maintenant possible d’obéir librement à Dieu et de l’aimer directement de tout son être.

LE REGISTRE DE L’AMOUR DE DIEU EST L’EXCLUSIVITÉ

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Hébreux 4:4-16)
Dans sa mission de transmission de l’appel de Dieu à la repentance et à la conversion, Jésus n’innove pas sur la substance du message mais sur l’exigence radicale de Dieu enjoignant au pécheur de reconnaître et régler, sans tarder, sa situation.

La légitimité de Dieu à faire valoir clairement ses exigences radicales est fondée sur sa transcendance absolue, son essence libre de toutes conditions. Lui Seul, dans l’univers, est pure capacité de communiquer la vie éternelle, mais surtout de définir les critères d’entrée dans cette Vie Royale.

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3:3)
En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. (Jean 3:6-7)

Dieu qui se révèle et qui invite à entrer dans le royaume, à vivre une communauté de vie de personne et de biens avec Lui, est le Maître dont la volonté d’amour infinie exige une obéissance – non servile mais filiale – inconditionnelle et illimitée. Déjà, dans l’ancien testament, YHWH se révèle comme le Dieu jaloux, exclusif, libérateur de l’esclavage mais dont la volonté exigeante entend bien façonner la totalité de la vie de l’homme.

Cependant, Jésus - Dieu venu en chair, Prince de la Vie, Autorité Eternelle Suprême - ne manquera pas de nous enseigner par son exemple la signification du véritable amour et de l’obéissance parfaite, au travers du sacrifice suprême de la Croix. Par le lavage des pieds de ses disciples, peu avant sa mise à mort sacrificielle, il démontrera encore, avec force, qu’au travers de l’accomplissement des temps, il restera Le Maître Serviteur ( Jean 13:1-17; Philippiens 2:5-11)

L’accès au Royaume de Dieu implique un renversement complet de vision et de valeurs. Là où sévissaient les ataviques structures hiérarchiques de dominance issues de la première humanité déchue, s’épanouit , tout en grâce, le Sacerdoce Royal d’une Nation Sainte - générée par le sacrifice sanglant de son Roi - nation dont la devise sera à jamais: Régner, c’est Servir !

Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait (Jean 13:13-15)
Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert (Luc 22 :25-27)
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière (1Pierre 2:9)
Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont incompréhensibles, et ses voies impossibles à trouver ! Car qui est-ce qui a connu la pensée du Seigneur ? Ou, qui a été son conseiller ? Ou qui est-ce qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu ? Car de lui, et par lui, et pour lui sont toutes choses. A lui soit gloire éternellement : Amen ! (Romains 11:33-36)