JEAN 5.1-47,
6.1-71 - EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, CELUI
QUI ÉCOUTE MA PAROLE, ET QUI CROIT A CELUI QUI M'A ENVOYÉ, A LA VIE ÉTERNELLE
ET NE VIENT POINT EN JUGEMENT ; MAIS, IL EST PASSÉ DE LA MORT A LA VIE !
JEAN 5.1-47 - IL Y EUT UNE FÊTE DES JUIFS, ET JÉSUS MONTA A JÉRUSALEM. OR,
A JÉRUSALEM, PRÈS DE LA PORTE DES BREBIS, IL Y A UNE PISCINE QUI S'APPELLE EN
HÉBREU BETHESDA, ET QUI A CINQ PORTIQUES. SOUS CES PORTIQUES ÉTAIENT COUCHÉS EN
GRAND NOMBRE DES MALADES, DES AVEUGLES, DES BOITEUX, DES PARALYTIQUES, QUI ATTENDAIENT
LE MOUVEMENT DE L’EAU ; CAR, UN ANGE DESCENDAIT DE TEMPS EN TEMPS DANS LA
PISCINE ET AGITAIT L’EAU ; ET, CELUI QUI Y DESCENDAIT LE PREMIER APRÈS QUE
L'EAU AVAIT ÉTÉ AGITÉE ÉTAIT GUÉRI, QUELLE QUE FÛT SA MALADIE.
LÀ, SE TROUVAIT UN
HOMME MALADE DEPUIS TRENTE-HUIT ANS. JÉSUS, L'AYANT VU COUCHÉ, ET SACHANT QU'IL
ÉTAIT MALADE DEPUIS LONGTEMPS, LUI DIT : VEUX-TU ÊTRE GUÉRI ? LE MALADE LUI
RÉPONDIT : SEIGNEUR, JE N'AI PERSONNE POUR ME JETER DANS LA PISCINE QUAND L'EAU
EST AGITÉE; ET, PENDANT QUE J'Y VAIS, UN AUTRE DESCEND AVANT MOI. LÈVE-TOI, LUI
DIT JÉSUS, PRENDS TON LIT, ET MARCHE ! AUSSITÔT, CET HOMME FUT GUÉRI ; IL PRIT
SON LIT, ET MARCHA !
C'ÉTAIT UN JOUR DE
SABBAT. LES JUIFS DIRENT, DONC, A CELUI QUI AVAIT ÉTÉ GUÉRI : C'EST LE SABBAT
! IL NE T'EST PAS PERMIS D'EMPORTER TON
LIT ! IL LEUR RÉPONDIT : CELUI QUI M'A GUÉRI M'A DIT : PRENDS TON LIT, ET
MARCHE ! ILS LUI DEMANDÈRENT : QUI EST L'HOMME QUI T'A DIT : PRENDS TON LIT, ET
MARCHE ? MAIS, CELUI QUI AVAIT ÉTÉ GUÉRI NE SAVAIT PAS QUI C’ÉTAIT ; CAR, JÉSUS
AVAIT DISPARU DE LA FOULE QUI ÉTAIT EN CE LIEU.
DEPUIS, JÉSUS LE
TROUVA DANS LE TEMPLE, ET LUI DIT : VOICI, TU AS ÉTÉ GUÉRI ; NE PÈCHE PLUS, DE
PEUR QU'IL NE T'ARRIVE QUELQUE CHOSE DE PIRE. CET HOMME S'EN ALLA, ET ANNONÇA
AUX JUIFS QUE C'ÉTAIT JÉSUS QUI L'AVAIT GUÉRI. C'EST POURQUOI, LES JUIFS
POURSUIVAIENT JÉSUS, PARCE QU'IL FAISAIT CES CHOSES LE JOUR DU SABBAT. MAIS,
JÉSUS LEUR RÉPONDIT : MON PÈRE AGIT JUSQU’À PRÉSENT ; MOI, AUSSI, J'AGIS !
A CAUSE DE CELA,
LES JUIFS CHERCHAIENT ENCORE PLUS A LE FAIRE MOURIR, NON SEULEMENT PARCE QU'IL
VIOLAIT LE SABBAT ; MAIS, PARCE QU'IL APPELAIT DIEU SON PROPRE PÈRE, SE
FAISANT, LUI-MÊME, ÉGAL A DIEU !
JÉSUS REPRIT,
DONC, LA PAROLE ET LEUR DIT : EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, LE FILS NE
PEUT RIEN FAIRE DE LUI-MÊME, IL NE FAIT QUE CE QU'IL VOIT FAIRE AU PÈRE ; ET,
TOUT CE QUE LE PÈRE FAIT, LE FILS AUSSI LE FAIT PAREILLEMENT. CAR, LE PÈRE AIME
LE FILS, ET LUI MONTRE TOUT CE QU'IL FAIT ; ET, IL LUI MONTRERA DES ŒUVRES PLUS
GRANDES QUE CELLES-CI, AFIN QUE VOUS SOYEZ DANS L’ÉTONNEMENT.
CAR, COMME LE PÈRE
RESSUSCITE LES MORTS ET DONNE LA VIE ; AINSI, LE FILS DONNE LA VIE A QUI IL
VEUT ! LE PÈRE NE JUGE PERSONNE ; MAIS, IL A REMIS TOUT JUGEMENT AU FILS, AFIN
QUE TOUS HONORENT LE FILS, COMME ILS HONORENT LE PÈRE. CELUI QUI N'HONORE PAS
LE FILS, N'HONORE PAS LE PÈRE QUI L'A ENVOYÉ !
EN VÉRITÉ, EN
VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, CELUI QUI ÉCOUTE MA PAROLE, ET QUI CROIT A CELUI QUI
M'A ENVOYÉ, A LA VIE ÉTERNELLE ET NE VIENT POINT EN JUGEMENT ; MAIS, IL EST
PASSÉ DE LA MORT A LA VIE !
EN VÉRITÉ, EN
VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, L'HEURE VIENT, ET ELLE EST DÉJÀ VENUE, OÙ LES MORTS
ENTENDRONT LA VOIX DU FILS DE DIEU ; ET, CEUX QUI L'AURONT ENTENDUE VIVRONT.
CAR, COMME LE PÈRE A LA VIE EN LUI-MÊME ; AINSI, IL A DONNÉ AU FILS D'AVOIR LA
VIE EN LUI-MÊME. ET, IL LUI A DONNÉ LE POUVOIR DE JUGER, PARCE QU'IL EST FILS
DE L'HOMME !
NE VOUS ÉTONNEZ
PAS DE CELA ; CAR, L'HEURE VIENT OÙ TOUS CEUX QUI SONT DANS LES SÉPULCRES
ENTENDRONT SA VOIX, ET EN SORTIRONT ! CEUX QUI AURONT FAIT LE BIEN RESSUSCITERONT
POUR LA VIE ; MAIS, CEUX QUI AURONT FAIT LE MAL RESSUSCITERONT POUR LE JUGEMENT
!
JE NE PUIS RIEN
FAIRE DE MOI-MÊME : SELON QUE J'ENTENDS, JE JUGE ; ET, MON JUGEMENT EST JUSTE,
PARCE QUE JE NE CHERCHE PAS MA VOLONTÉ, MAIS LA VOLONTÉ DE CELUI QUI M'A
ENVOYÉ. SI C'EST MOI QUI RENDS TÉMOIGNAGE DE MOI-MÊME, MON TÉMOIGNAGE N'EST PAS
VRAI. IL Y EN A UN AUTRE QUI REND TÉMOIGNAGE DE MOI, ET JE SAIS QUE LE
TÉMOIGNAGE QU'IL REND DE MOI EST VRAI !
VOUS AVEZ ENVOYÉ
VERS JEAN, ET IL A RENDU TÉMOIGNAGE A LA VÉRITÉ. POUR MOI, CE N'EST PAS D'UN
HOMME QUE JE REÇOIS LE TÉMOIGNAGE ; MAIS, JE DIS CECI, AFIN QUE VOUS SOYEZ
SAUVÉS. JEAN ÉTAIT LA LAMPE QUI BRÛLE ET QUI LUIT, ET VOUS AVEZ VOULU VOUS
RÉJOUIR UNE HEURE A SA LUMIÈRE.
MOI, J'AI UN
TÉMOIGNAGE PLUS GRAND QUE CELUI DE JEAN ; CAR, LES ŒUVRES QUE LE PÈRE M'A DONNÉ
D'ACCOMPLIR, CES ŒUVRES MÊMES QUE JE FAIS TÉMOIGNENT DE MOI QUE C'EST LE PÈRE
QUI M'A ENVOYÉ. ET, LE PÈRE QUI M'A ENVOYÉ A RENDU LUI-MÊME TÉMOIGNAGE DE MOI.
VOUS N'AVEZ JAMAIS ENTENDU SA VOIX, VOUS N'AVEZ POINT VU SA FACE, ET SA PAROLE
NE DEMEURE POINT EN VOUS, PARCE QUE VOUS NE CROYEZ PAS A CELUI QU'IL A ENVOYÉ !
VOUS SONDEZ LES
ÉCRITURES, PARCE QUE VOUS PENSEZ AVOIR EN ELLES LA VIE ÉTERNELLE : CE SONT
ELLES QUI RENDENT TÉMOIGNAGE DE MOI. ET VOUS NE VOULEZ PAS VENIR A MOI POUR
AVOIR LA VIE ! JE NE TIRE PAS MA GLOIRE DES HOMMES. MAIS, JE SAIS QUE VOUS
N'AVEZ POINT EN VOUS L'AMOUR DE DIEU. JE SUIS VENU AU NOM DE MON PÈRE, ET VOUS
NE ME RECEVEZ PAS ; SI UN AUTRE VIENT EN SON PROPRE NOM, VOUS LE RECEVREZ !
COMMENT
POUVEZ-VOUS CROIRE, VOUS QUI TIREZ VOTRE GLOIRE LES UNS DES AUTRES, ET QUI NE
CHERCHEZ POINT LA GLOIRE QUI VIENT DE DIEU SEUL ? NE PENSEZ PAS QUE, MOI, JE
VOUS ACCUSERAI DEVANT LE PÈRE ; CELUI QUI VOUS ACCUSE, C'EST MOÏSE, EN QUI VOUS
AVEZ MIS VOTRE ESPÉRANCE! CAR, SI VOUS CROYIEZ MOÏSE, VOUS ME CROIRIEZ, AUSSI,
PARCE QU'IL A ÉCRIT DE MOI. MAIS, SI VOUS NE CROYEZ PAS A SES ÉCRITS, COMMENT
CROIREZ-VOUS A MES PAROLES ?
JEAN 6.1-71 – JÉSUS S'EN ALLA DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA MER DE GALILÉE, DE
TIBÉRIADE. UNE GRANDE FOULE LE SUIVAIT, PARCE QU'ELLE VOYAIT LES MIRACLES QU'IL
OPÉRAIT SUR LES MALADES - JÉSUS MONTA SUR LA MONTAGNE, ET LÀ IL S'ASSIT AVEC
SES DISCIPLES. OR, LA PÂQUE ÉTAIT PROCHE, LA FÊTE DES JUIFS. AYANT LEVÉ LES
YEUX, ET VOYANT QU'UNE GRANDE FOULE VENAIT A LUI, JÉSUS DIT A PHILIPPE : OU
ACHÈTERONS-NOUS DES PAINS, POUR QUE CES GENS AIENT A MANGER? IL DISAIT CELA
POUR L’ÉPROUVER ; CAR, IL SAVAIT CE QU'IL ALLAIT FAIRE.
PHILIPPE LUI
RÉPONDIT : LES PAINS QU'ON AURAIT POUR DEUX CENTS DENIERS NE SUFFIRAIENT PAS
POUR QUE CHACUN EN REÇUT UN PEU. UN DE SES DISCIPLES, ANDRÉ, FRÈRE DE SIMON
PIERRE, LUI DIT : IL Y A ICI UN JEUNE GARÇON QUI A CINQ PAINS D'ORGE ET DEUX
POISSONS ; MAIS, QU'EST-CE QUE CELA POUR TANT DE GENS ? JÉSUS DIT : FAITES-LES
ASSEOIR. IL Y AVAIT DANS CE LIEU BEAUCOUP D'HERBE. ILS S'ASSIRENT, DONC, AU
NOMBRE D'ENVIRON CINQ MILLE HOMMES. JÉSUS PRIT LES PAINS, RENDIT GRÂCES, ET LES
DISTRIBUA A CEUX QUI ÉTAIENT ASSIS ; IL LEUR DONNA, DE MÊME, DES POISSONS,
AUTANT QU'ILS EN VOULURENT.
LORSQU'ILS FURENT
RASSASIÉS, IL DIT A SES DISCIPLES : RAMASSEZ LES MORCEAUX QUI RESTENT, AFIN QUE
RIEN NE SE PERDE. ILS LES RAMASSÈRENT, DONC, ET ILS REMPLIRENT DOUZE PANIERS
AVEC LES MORCEAUX QUI RESTÈRENT DES CINQ PAINS D'ORGE, APRÈS QUE TOUS EURENT
MANGÉ. CES GENS, AYANT VU LE MIRACLE QUE JÉSUS AVAIT FAIT, DISAIENT : CELUI-CI
EST VRAIMENT LE PROPHÈTE QUI DOIT VENIR DANS LE MONDE ! ET, JÉSUS, SACHANT QU'ILS ALLAIENT VENIR
L'ENLEVER POUR LE FAIRE ROI, SE RETIRA DE NOUVEAU SUR LA MONTAGNE, LUI SEUL.
QUAND LE SOIR FUT VENU, SES DISCIPLES DESCENDIRENT AU BORD DE LA MER. ÉTANT
MONTÉS DANS UNE BARQUE, ILS TRAVERSAIENT LA MER POUR SE RENDRE A CAPERNAÜM. IL
FAISAIT DÉJÀ NUIT, ET JÉSUS NE LES AVAIT PAS ENCORE REJOINTS.
IL SOUFFLAIT UN
GRAND VENT, ET LA MER ÉTAIT AGITÉE. APRÈS AVOIR RAMÉ ENVIRON VINGT-CINQ OU
TRENTE STADES, ILS VIRENT JÉSUS MARCHANT SUR LA MER ET S'APPROCHANT DE LA BARQUE.
ET, ILS EURENT PEUR. MAIS, JÉSUS LEUR DIT : C'EST MOI ; N'AYEZ PAS PEUR ! ILS
VOULAIENT, DONC, LE PRENDRE DANS LA BARQUE ; ET, AUSSITÔT, LA BARQUE ABORDA AU
LIEU OÙ ILS ALLAIENT. LA FOULE QUI ÉTAIT RESTÉE DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA MER AVAIT
REMARQUÉ QU'IL NE SE TROUVAIT LÀ QU’UNE SEULE BARQUE, ET QUE JÉSUS N'ÉTAIT PAS
MONTÉ DANS CETTE BARQUE AVEC SES DISCIPLES ; MAIS, QU'ILS ÉTAIENT PARTIS SEULS.
LE LENDEMAIN,
COMME D'AUTRES BARQUES ÉTAIENT ARRIVÉES DE TIBÉRIADE PRÈS DU LIEU OÙ ILS
AVAIENT MANGÉ LE PAIN APRÈS QUE LE SEIGNEUR EÛT RENDU GRÂCES, LES GENS DE LA
FOULE, AYANT VU QUE NI JÉSUS, NI SES DISCIPLES, N'ÉTAIENT LÀ, MONTÈRENT
EUX-MÊMES DANS CES BARQUES ET ALLÈRENT A CAPERNAÜM A LA RECHERCHE DE JÉSUS. ET,
L'AYANT TROUVÉ AU DELÀ DE LA MER, ILS LUI DIRENT : RABBI, QUAND ES-TU VENU ICI
?
JÉSUS LEUR
RÉPONDIT : EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, VOUS ME CHERCHEZ ; NON, PARCE
QUE VOUS AVEZ VU DES MIRACLES, MAIS PARCE QUE VOUS AVEZ MANGÉ DES PAINS, ET QUE
VOUS AVEZ ÉTÉ RASSASIÉS. TRAVAILLEZ, NON POUR LA NOURRITURE QUI PÉRIT, MAIS,
POUR CELLE QUI SUBSISTE POUR LA VIE ÉTERNELLE, ET QUE LE FILS DE L'HOMME VOUS
DONNERA ; CAR, C'EST LUI QUE LE PÈRE, QUE DIEU, A MARQUÉ DE SON SCEAU ! ILS LUI DIRENT : QUE DEVONS-NOUS FAIRE, POUR
FAIRE LES ŒUVRES DE DIEU ? JÉSUS, LEUR RÉPONDIT : L'ŒUVRE DE DIEU, C'EST QUE
VOUS CROYIEZ EN CELUI QU'IL A ENVOYÉ !
QUEL MIRACLE
FAIS-TU, DONC, LUI DIRENT-ILS, AFIN QUE NOUS LE VOYIONS, ET QUE NOUS CROYIONS
EN TOI ? QUE FAIS-TU ? NOS PÈRES ONT MANGÉ LA MANNE DANS LE DÉSERT, SELON CE
QUI EST ÉCRIT : IL LEUR DONNA LE PAIN DU CIEL A MANGER. JÉSUS, LEUR DIT : EN
VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, MOÏSE NE VOUS A PAS DONNÉ LE PAIN DU CIEL ;
MAIS, MON PÈRE VOUS DONNE LE VRAI PAIN DU CIEL, CAR LE PAIN DE DIEU, C'EST
CELUI QUI DESCEND DU CIEL ET QUI DONNE LA VIE AU MONDE !
ILS LUI DIRENT :
SEIGNEUR, DONNE-NOUS TOUJOURS CE PAIN ! JÉSUS, LEUR DIT : JE SUIS LE PAIN DE
VIE ! CELUI QUI VIENT A MOI N'AURA JAMAIS FAIM, ET CELUI QUI CROIT EN MOI
N'AURA JAMAIS SOIF ! MAIS, JE VOUS L'AI DIT, VOUS M'AVEZ VU, ET VOUS NE CROYEZ
POINT. TOUS CEUX QUE LE PÈRE ME DONNE VIENDRONT A MOI, ET JE NE METTRAI PAS
DEHORS CELUI QUI VIENT A MOI ; CAR, JE SUIS DESCENDU DU CIEL POUR FAIRE, NON MA
VOLONTÉ, MAIS LA VOLONTÉ DE CELUI QUI M'A ENVOYÉ ! OR, LA VOLONTÉ DE CELUI QUI M'A
ENVOYÉ, C'EST QUE JE NE PERDE RIEN DE TOUT CE QU'IL M'A DONNÉ ; MAIS, QUE JE LE
RESSUSCITE AU DERNIER JOUR ! LA VOLONTÉ DE MON PÈRE, C'EST QUE, QUICONQUE VOIT
LE FILS ET CROIT EN LUI AIT LA VIE ÉTERNELLE ; ET, JE LE RESSUSCITERAI AU
DERNIER JOUR !
LES JUIFS
MURMURAIENT A SON SUJET, PARCE QU'IL AVAIT DIT : JE SUIS LE PAIN QUI EST
DESCENDU DU CIEL. ET, ILS DISAIENT : N'EST-CE PAS LA JÉSUS, LE FILS DE JOSEPH,
CELUI DONT NOUS CONNAISSONS LE PÈRE ET LA MÈRE ? COMMENT DONC DIT-IL : JE SUIS
DESCENDU DU CIEL? JÉSUS, LEUR RÉPONDIT
: NE MURMUREZ PAS ENTRE VOUS. NUL NE PEUT VENIR A MOI, SI LE PÈRE QUI M'A
ENVOYÉ NE L’ATTIRE ; ET, JE LE RESSUSCITERAI AU DERNIER JOUR ! IL EST ÉCRIT
DANS LES PROPHÈTES: ILS SERONT TOUS ENSEIGNÉS DE DIEU. AINSI, QUICONQUE A
ENTENDU LE PÈRE, ET A REÇU SON ENSEIGNEMENT, VIENT A MOI ! C’EST QUE, NUL N'A
VU LE PÈRE, SINON CELUI QUI VIENT DE DIEU ; CELUI-LÀ, A VU LE PÈRE. EN VÉRITÉ,
EN VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, CELUI QUI CROIT EN MOI A LA VIE ÉTERNELLE ! JE SUIS
LE PAIN DE VIE !
VOS PÈRES ONT
MANGÉ LA MANNE DANS LE DÉSERT, ET ILS SONT MORTS. C’EST ICI, LE PAIN QUI
DESCEND DU CIEL, AFIN QUE CELUI QUI EN MANGE NE MEURE POINT ! JE SUIS LE PAIN
VIVANT QUI EST DESCENDU DU CIEL. SI QUELQU'UN MANGE DE CE PAIN, IL VIVRA
ÉTERNELLEMENT ; ET LE PAIN QUE JE DONNERAI, C'EST MA CHAIR, QUE JE DONNERAI
POUR LA VIE DU MONDE ! LÀ-DESSUS, LES
JUIFS DISPUTAIENT ENTRE EUX, DISANT : COMMENT PEUT-IL NOUS DONNER SA CHAIR A
MANGER ?
JÉSUS, LEUR DIT :
EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, SI VOUS NE MANGEZ LA CHAIR DU FILS DE
L'HOMME, ET SI VOUS NE BUVEZ SON SANG, VOUS N'AVEZ POINT LA VIE EN VOUS-MÊMES.
CELUI QUI MANGE MA CHAIR ET QUI BOIT MON SANG A LA VIE ÉTERNELLE ; ET JE LE
RESSUSCITERAI AU DERNIER JOUR ! CAR, MA CHAIR EST VRAIMENT UNE NOURRITURE, ET
MON SANG EST VRAIMENT UN BREUVAGE. CELUI QUI MANGE MA CHAIR ET QUI BOIT MON
SANG DEMEURE EN MOI, ET JE DEMEURE EN LUI. COMME LE PÈRE QUI EST VIVANT M'A
ENVOYÉ, ET QUE JE VIS PAR LE PÈRE ; AINSI, CELUI QUI ME MANGE VIVRA PAR MOI !
C’EST ICI, LE PAIN QUI EST DESCENDU DU CIEL. IL N'EN EST PAS COMME DE VOS PÈRES
QUI ONT MANGÉ LA MANNE ET QUI SONT MORTS : CELUI QUI MANGE CE PAIN VIVRA
ÉTERNELLEMENT ! JÉSUS DIT CES CHOSES DANS LA SYNAGOGUE, ENSEIGNANT A CAPERNAÜM.
PLUSIEURS DE SES
DISCIPLES, APRÈS L'AVOIR ENTENDU, DIRENT : CETTE PAROLE EST DURE ; QUI PEUT
L’ÉCOUTER ? JÉSUS, SACHANT EN LUI-MÊME QUE SES DISCIPLES MURMURAIENT A CE
SUJET, LEUR DIT: CELA VOUS SCANDALISE-T-IL ? ET, SI VOUS VOYEZ LE FILS DE
L'HOMME MONTER OÙ IL ÉTAIT AUPARAVANT ?... C'EST L'ESPRIT QUI VIVIFIE ; LA CHAIR
NE SERT DE RIEN ! LES PAROLES QUE JE VOUS AI DITES SONT ESPRIT ET VIE ! MAIS,
IL EN EST PARMI VOUS QUELQUES-UNS QUI NE CROIENT POINT. CAR, JÉSUS SAVAIT, DÈS
LE COMMENCEMENT, QUI ÉTAIENT CEUX QUI NE CROYAIENT POINT, ET QUI ÉTAIT CELUI
QUI LE LIVRERAIT. ET, IL AJOUTA : C'EST POURQUOI, JE VOUS AI DIT, QUE NUL NE
PEUT VENIR A MOI, SI CELA NE LUI A ÉTÉ DONNÉ PAR LE PÈRE !
DÈS CE MOMENT,
PLUSIEURS DE SES DISCIPLES SE RETIRÈRENT, ET ILS N'ALLAIENT PLUS AVEC LUI.
JÉSUS, DONC, DIT AUX DOUZE : ET VOUS, NE VOULEZ-VOUS PAS, AUSSI, VOUS EN ALLER
? SIMON PIERRE LUI RÉPONDIT : SEIGNEUR, A QUI IRIONS-NOUS ? TU AS LES PAROLES
DE LA VIE ÉTERNELLE ! ET, NOUS AVONS CRU ET NOUS AVONS CONNU QUE TU ES LE
CHRIST, LE SAINT DE DIEU ! JÉSUS, LEUR RÉPONDIT : N'EST-CE PAS MOI, QUI VOUS AI
CHOISIS, VOUS LES DOUZE ? ET, L'UN DE VOUS EST UN DÉMON ! IL PARLAIT DE JUDAS
ISCARIOT, FILS DE SIMON ; CAR, C’ÉTAIT LUI QUI DEVAIT LE LIVRER - LUI, L'UN DES
DOUZE.
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