JEAN 7.1-53, 8.1-59 -
SI VOUS DEMEUREZ DANS MA PAROLE, VOUS ÊTES VRAIMENT MES DISCIPLES ; VOUS
CONNAÎTREZ LA VÉRITÉ, ET LA VÉRITÉ VOUS AFFRANCHIRA ! ILS LUI RÉPONDIRENT: NOUS
SOMMES LA POSTÉRITÉ D'ABRAHAM, ET NOUS NE FÛMES JAMAIS ESCLAVES DE PERSONNE ;
COMMENT DIS-TU : VOUS DEVIENDREZ LIBRES ? EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS,
LEUR RÉPLIQUA JÉSUS, QUICONQUE SE LIVRE AU PÉCHÉ EST ESCLAVE DU PÉCHÉ. OR,
L'ESCLAVE NE DEMEURE PAS TOUJOURS DANS LA MAISON ; LE FILS Y DEMEURE TOUJOURS !
SI, DONC, LE FILS VOUS AFFRANCHIT, VOUS SEREZ RÉELLEMENT LIBRES !
JEAN 7.1-53 -
JÉSUS PARCOURAIT LA GALILÉE, CAR IL NE VOULAIT PAS SÉJOURNER EN JUDÉE, PARCE
QUE LES JUIFS CHERCHAIENT A LE FAIRE MOURIR. OR, LA FÊTE DES JUIFS, LA FÊTE DES
TABERNACLES, ÉTAIT PROCHE. ET, SES FRÈRES LUI DIRENT : PARS D'ICI, ET VA EN
JUDÉE, AFIN QUE TES DISCIPLES VOIENT AUSSI LES ŒUVRES QUE TU FAIS. PERSONNE
N'AGIT EN SECRET, LORSQU'IL DÉSIRE PARAÎTRE : SI TU FAIS CES CHOSES, MONTRE-TOI
TOI-MÊME AU MONDE ! CAR, SES FRÈRES, NON PLUS, NE CROYAIENT PAS EN LUI !
JÉSUS LEUR DIT : MON TEMPS N'EST
PAS ENCORE VENU ; MAIS, VOTRE TEMPS EST TOUJOURS PRÊT. LE MONDE NE PEUT VOUS
HAÏR ; MOI, IL ME HAIT, PARCE QUE JE RENDS DE LUI LE TÉMOIGNAGE QUE SES ŒUVRES
SONT MAUVAISES. MONTEZ, VOUS, A CETTE FÊTE ! POUR MOI, JE N'Y MONTE POINT,
PARCE QUE MON TEMPS N'EST PAS ENCORE ACCOMPLI. APRÈS LEUR AVOIR DIT CELA, IL
RESTA EN GALILÉE. LORSQUE SES FRÈRES FURENT MONTÉS A LA FÊTE, IL Y MONTA AUSSI
LUI-MÊME, NON PUBLIQUEMENT ; MAIS, COMME EN SECRET. LES JUIFS LE CHERCHAIENT
PENDANT LA FÊTE, ET DISAIENT : OÙ EST-IL ?
IL Y AVAIT, DANS LA FOULE,
GRANDE RUMEUR A SON SUJET. LES UNS DISAIENT : C'EST UN HOMME DE BIEN ! D'AUTRES
DISAIENT : NON, IL ÉGARE LA MULTITUDE ! PERSONNE, TOUTEFOIS, NE PARLAIT
LIBREMENT DE LUI, PAR CRAINTE DES JUIFS. VERS LE MILIEU DE LA FÊTE, JÉSUS MONTA
AU TEMPLE ; ET, IL ENSEIGNAIT. LES JUIFS S'ÉTONNAIENT, DISANT : COMMENT
CONNAÎT-IL LES ÉCRITURES, LUI QUI N'A POINT ÉTUDIÉ ?
JÉSUS LEUR RÉPONDIT : MA
DOCTRINE N'EST PAS DE MOI ; MAIS, DE CELUI QUI M'A ENVOYÉ ! SI QUELQU'UN VEUT
FAIRE SA VOLONTÉ, IL CONNAÎTRA SI MA DOCTRINE EST DE DIEU, OU SI JE PARLE DE
MON CHEF. CELUI QUI PARLE DE SON CHEF CHERCHE SA PROPRE GLOIRE ; MAIS, CELUI
QUI CHERCHE LA GLOIRE DE CELUI QUI L'A ENVOYÉ, CELUI-LÀ EST VRAI, ET IL N'Y A
POINT D'INJUSTICE EN LUI.
MOÏSE NE VOUS A-T-IL PAS DONNÉ
LA LOI ? ET, NUL DE VOUS N'OBSERVE LA LOI. POURQUOI CHERCHEZ-VOUS A ME FAIRE
MOURIR ? LA FOULE RÉPONDIT : TU AS UN DÉMON. QUI EST-CE QUI CHERCHE A TE FAIRE
MOURIR ? JÉSUS LEUR RÉPONDIT : J'AI FAIT UNE ŒUVRE ; ET, VOUS EN ÊTES TOUS
ÉTONNÉS ! MOÏSE VOUS A DONNÉ LA CIRCONCISION, - NON QU'ELLE VIENNE DE MOÏSE,
CAR ELLE VIENT DES PATRIARCHES, - ET, VOUS CIRCONCISEZ UN HOMME LE JOUR DU
SABBAT. SI UN HOMME REÇOIT LA CIRCONCISION LE JOUR DU SABBAT, AFIN QUE LA LOI
DE MOÏSE NE SOIT PAS VIOLÉE, POURQUOI VOUS IRRITEZ-VOUS CONTRE MOI DE CE QUE
J'AI GUÉRI UN HOMME TOUT ENTIER LE JOUR DU SABBAT ? NE JUGEZ PAS SELON
L'APPARENCE ; MAIS, JUGEZ SELON LA JUSTICE !
QUELQUES HABITANTS DE JÉRUSALEM
DISAIENT : N'EST-CE PAS LÀ, CELUI QU'ILS CHERCHENT A FAIRE MOURIR ? ET, VOICI,
IL PARLE LIBREMENT, ET ILS NE LUI DISENT RIEN ! EST-CE QUE VRAIMENT LES CHEFS
AURAIENT RECONNU QU'IL EST LE CHRIST ? CEPENDANT, CELUI-CI, NOUS SAVONS D'OÙ IL
EST ; MAIS, LE CHRIST, QUAND IL VIENDRA, PERSONNE NE SAURA D'OÙ IL EST ! ET,
JÉSUS, ENSEIGNANT DANS LE TEMPLE, S’ÉCRIA : VOUS ME CONNAISSEZ, ET VOUS SAVEZ
D'OÙ JE SUIS ! JE NE SUIS PAS VENU DE MOI-MÊME : MAIS, CELUI QUI M'A ENVOYÉ EST
VRAI, ET VOUS NE LE CONNAISSEZ PAS. MOI, JE LE CONNAIS ; CAR, JE VIENS DE LUI,
ET C'EST LUI QUI M'A ENVOYÉ !
ILS CHERCHAIENT, DONC, A SE
SAISIR DE LUI, ET PERSONNE NE MIT LA MAIN SUR LUI, PARCE QUE SON HEURE N’ÉTAIT
PAS ENCORE VENUE. PLUSIEURS, PARMI LA FOULE, CRURENT EN LUI, ET ILS DISAIENT :
LE CHRIST, QUAND IL VIENDRA, FERA-T-IL PLUS DE MIRACLES QUE N'EN A FAIT
CELUI-CI? LES PHARISIENS ENTENDIRENT LA FOULE MURMURANT DE LUI CES CHOSES.
ALORS, LES PRINCIPAUX SACRIFICATEURS ET LES PHARISIENS ENVOYÈRENT DES HUISSIERS
POUR LE SAISIR.
JÉSUS DIT : JE SUIS ENCORE AVEC
VOUS POUR UN PEU DE TEMPS ; PUIS, JE M'EN VAIS VERS CELUI QUI M'A ENVOYÉ. VOUS
ME CHERCHEREZ ET VOUS NE ME TROUVEREZ PAS ; ET, VOUS NE POUVEZ VENIR OÙ JE
SERAI. SUR QUOI, LES JUIFS DIRENT ENTRE EUX : OÙ IRA-T-IL, QUE NOUS NE LE
TROUVIONS PAS? IRA-T-IL PARMI CEUX QUI SONT DISPERSÉS CHEZ LES GRECS, ET ENSEIGNERA-T-IL
LES GRECS ? QUE SIGNIFIE CETTE PAROLE QU'IL A DITE : VOUS ME CHERCHEREZ ET VOUS
NE ME TROUVEREZ PAS, ET VOUS NE POUVEZ VENIR OÙ JE SERAI ?
LE DERNIER JOUR, LE GRAND JOUR
DE LA FÊTE, JÉSUS, SE TENANT DEBOUT, S’ÉCRIA : SI QUELQU'UN A SOIF, QU'IL VIENNE
A MOI, ET QU'IL BOIVE ! CELUI QUI CROIT EN MOI, DES FLEUVES D'EAU VIVE
COULERONT DE SON SEIN ! COMME DIT L'ÉCRITURE - IL DIT CELA DE L'ESPRIT QUE
DEVAIENT RECEVOIR CEUX QUI CROIRAIENT EN LUI ; CAR, L'ESPRIT N'ÉTAIT PAS
ENCORE, PARCE QUE JÉSUS N'AVAIT PAS ENCORE ÉTÉ GLORIFIÉ !
DES GENS DE LA FOULE, AYANT
ENTENDU CES PAROLES, DISAIENT : CELUI-CI EST VRAIMENT LE PROPHÈTE ! D'AUTRES
DISAIENT : C'EST LE CHRIST. ET, D'AUTRES DISAIENT : EST-CE BIEN DE LA GALILÉE,
QUE DOIT VENIR LE CHRIST ? L'ÉCRITURE NE DIT-ELLE PAS QUE C'EST DE LA POSTÉRITÉ
DE DAVID ET DU VILLAGE DE BETHLÉHEM OÙ ÉTAIT DAVID, QUE LE CHRIST DOIT VENIR ?
IL Y EUT, DONC, A CAUSE DE LUI, DIVISION PARMI LA FOULE. QUELQUES-UNS D'ENTRE
EUX VOULAIENT LE SAISIR ; MAIS, PERSONNE NE MIT LA MAIN SUR LUI. AINSI, LES
HUISSIERS RETOURNÈRENT VERS LES PRINCIPAUX SACRIFICATEURS ET LES PHARISIENS.
ET, CEUX-CI LEUR DIRENT : POURQUOI, NE L'AVEZ-VOUS PAS AMENÉ ? LES HUISSIERS
RÉPONDIRENT : JAMAIS, HOMME N'A PARLÉ COMME CET HOMME !
LES PHARISIENS LEUR RÉPLIQUÈRENT
: EST-CE QUE VOUS AUSSI, VOUS AVEZ ÉTÉ SÉDUITS ? Y A-T-IL QUELQU'UN DES CHEFS
OU DES PHARISIENS QUI AIT CRU EN LUI ? MAIS, CETTE FOULE QUI NE CONNAÎT PAS LA
LOI, CE SONT DES MAUDITS ! NICODÈME, QUI ÉTAIT VENU DE NUIT VERS JÉSUS, ET QUI
ÉTAIT L'UN D'ENTRE EUX, LEUR DIT : NOTRE LOI CONDAMNE-T-ELLE UN HOMME AVANT
QU'ON L'ENTENDE ET QU'ON SACHE CE QU'IL A FAIT ? ILS LUI RÉPONDIRENT : ES-TU,
AUSSI, GALILÉEN ? EXAMINE, ET TU VERRAS QUE DE LA GALILÉE IL NE SORT POINT DE
PROPHÈTE ! - ET, CHACUN S'EN RETOURNA DANS SA MAISON.
JEAN 8.1-59 -
JÉSUS SE RENDIT A LA MONTAGNE DES OLIVIERS. MAIS, DÈS LE MATIN, IL ALLA DE
NOUVEAU DANS LE TEMPLE, ET TOUT LE PEUPLE VINT A LUI. S’ÉTANT ASSIS, IL LES
ENSEIGNAIT. ALORS, LES SCRIBES ET LES PHARISIENS AMENÈRENT UNE FEMME SURPRISE EN
ADULTÈRE ; ET, LA PLAÇANT AU MILIEU DU PEUPLE, ILS DIRENT A JÉSUS : MAÎTRE,
CETTE FEMME A ÉTÉ SURPRISE EN FLAGRANT DÉLIT D’ADULTÈRE. MOÏSE, DANS LA LOI,
NOUS A ORDONNÉ DE LAPIDER DE TELLES FEMMES : TOI DONC, QUE DIS-TU ?
ILS DISAIENT CELA POUR L'ÉPROUVER,
AFIN DE POUVOIR L'ACCUSER. MAIS, JÉSUS, S’ÉTANT BAISSÉ, ÉCRIVAIT AVEC LE DOIGT
SUR LA TERRE. COMME ILS CONTINUAIENT A L'INTERROGER, IL SE RELEVA ET LEUR DIT :
QUE CELUI DE VOUS, QUI EST SANS PÉCHÉ, JETTE LE PREMIER LA PIERRE CONTRE ELLE.
ET, S’ÉTANT DE NOUVEAU BAISSÉ, IL ÉCRIVAIT SUR LA TERRE.
QUAND ILS ENTENDIRENT CELA,
ACCUSÉS PAR LEUR CONSCIENCE, ILS SE RETIRÈRENT UN A UN, DEPUIS LES PLUS ÂGÉS
JUSQU'AUX DERNIERS ; ET JÉSUS RESTA SEUL AVEC LA FEMME, QUI ÉTAIT LÀ, AU
MILIEU. ALORS, S’ÉTANT RELEVÉ, ET NE VOYANT PLUS QUE LA FEMME, JÉSUS LUI DIT :
FEMME, OÙ SONT CEUX QUI T'ACCUSAIENT ? PERSONNE NE T'A-T-IL CONDAMNÉE ? ELLE
RÉPONDIT : NON, SEIGNEUR. ET, JÉSUS LUI DIT : JE NE TE CONDAMNE PAS NON PLUS :
VA, ET NE PÈCHE PLUS !
JÉSUS LEUR PARLA DE NOUVEAU, ET
DIT : JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE ; CELUI QUI ME SUIT NE MARCHERA PAS DANS LES
TÉNÈBRES ; MAIS, IL AURA LA LUMIÈRE DE LA VIE ! LÀ-DESSUS, LES PHARISIENS LUI
DIRENT : TU RENDS TÉMOIGNAGE DE TOI-MÊME ; TON TÉMOIGNAGE N'EST PAS VRAI!
JÉSUS LEUR RÉPONDIT : QUOIQUE JE
RENDE TÉMOIGNAGE DE MOI-MÊME, MON TÉMOIGNAGE EST VRAI, CAR JE SAIS D’OÙ JE SUIS
VENU ET OÙ JE VAIS ! MAIS, VOUS, VOUS NE SAVEZ D’OÙ JE VIENS, NI OÙ JE VAIS !
VOUS JUGEZ SELON LA CHAIR ; MOI, JE NE JUGE PERSONNE. ET, SI JE JUGE, MON
JUGEMENT EST VRAI, CAR JE NE SUIS PAS SEUL ; MAIS, LE PÈRE QUI M'A ENVOYÉ EST
AVEC MOI ! IL EST ÉCRIT DANS VOTRE LOI, QUE LE TÉMOIGNAGE DE DEUX HOMMES EST
VRAI ; JE RENDS TÉMOIGNAGE DE MOI-MÊME, ET LE PÈRE QUI M'A ENVOYÉ REND
TÉMOIGNAGE DE MOI !
ILS LUI DIRENT, DONC : OÙ EST
TON PÈRE ? JÉSUS RÉPONDIT : VOUS NE CONNAISSEZ NI MOI, NI MON PÈRE. SI VOUS ME
CONNAISSIEZ, VOUS CONNAÎTRIEZ, AUSSI, MON PÈRE ! JÉSUS DIT CES PAROLES,
ENSEIGNANT DANS LE TEMPLE, AU LIEU OÙ ÉTAIT LE TRÉSOR ; ET, PERSONNE NE LE
SAISIT, PARCE QUE SON HEURE N’ÉTAIT PAS ENCORE VENUE. JÉSUS LEUR DIT, ENCORE :
JE M'EN VAIS, ET VOUS ME CHERCHEREZ, ET VOUS MOURREZ DANS VOTRE PÉCHÉ ; VOUS NE
POUVEZ VENIR OÙ JE VAIS !
SUR QUOI, LES JUIFS DIRENT : SE
TUERA-T-IL LUI-MÊME, PUISQU'IL DIT : VOUS NE POUVEZ VENIR OU JE VAIS ? ET, IL
LEUR DIT : VOUS ÊTES D'EN BAS ; MOI, JE SUIS D'EN HAUT ! VOUS ÊTES DE CE MONDE
; MOI, JE NE SUIS PAS DE CE MONDE ! C'EST POURQUOI, JE VOUS AI DIT QUE VOUS
MOURREZ DANS VOS PÉCHÉS ; CAR, SI VOUS NE CROYEZ PAS CE QUE JE SUIS, VOUS MOURREZ
DANS VOS PÉCHÉS !
QUI ES-TU ? LUI DIRENT-ILS.
JÉSUS LEUR RÉPONDIT : CE QUE JE VOUS DIS DES LE COMMENCEMENT. J'AI BEAUCOUP DE
CHOSES A DIRE DE VOUS, ET A JUGER EN VOUS ; MAIS, CELUI QUI M'A ENVOYÉ EST
VRAI, ET CE QUE J'AI ENTENDU DE LUI, JE LE DIS AU MONDE ! ILS NE COMPRIRENT
POINT QU'IL LEUR PARLAIT DU PÈRE. JÉSUS, DONC, LEUR DIT : QUAND VOUS AUREZ
ÉLEVÉ LE FILS DE L'HOMME ; ALORS, VOUS CONNAÎTREZ CE QUE JE SUIS, ET QUE JE NE
FAIS RIEN DE MOI-MÊME, MAIS QUE JE PARLE SELON CE QUE LE PÈRE M'A ENSEIGNÉ.
CELUI QUI M'A ENVOYÉ EST AVEC MOI ; IL NE M'A PAS LAISSÉ SEUL ! PARCE QUE JE
FAIS, TOUJOURS, CE QUI LUI EST AGRÉABLE.
COMME JÉSUS PARLAIT AINSI,
PLUSIEURS CRURENT EN LUI. ET, IL DIT AUX JUIFS, QUI AVAIENT CRU EN LUI : SI
VOUS DEMEUREZ DANS MA PAROLE, VOUS ÊTES VRAIMENT MES DISCIPLES ; VOUS
CONNAÎTREZ LA VÉRITÉ, ET LA VÉRITÉ VOUS AFFRANCHIRA ! ILS LUI RÉPONDIRENT :
NOUS SOMMES LA POSTÉRITÉ D'ABRAHAM, ET NOUS NE FÛMES JAMAIS ESCLAVES DE
PERSONNE ; COMMENT DIS-TU: VOUS DEVIENDREZ LIBRES ? EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE
VOUS LE DIS, LEUR RÉPLIQUA JÉSUS, QUICONQUE SE LIVRE AU PÉCHÉ EST ESCLAVE DU
PÉCHÉ. OR, L'ESCLAVE NE DEMEURE PAS TOUJOURS DANS LA MAISON ; LE FILS Y DEMEURE
TOUJOURS ! SI, DONC, LE FILS VOUS AFFRANCHIT, VOUS SEREZ RÉELLEMENT LIBRES !
JE SAIS QUE VOUS ÊTES LA
POSTÉRITÉ D’ABRAHAM ; MAIS, VOUS CHERCHEZ A ME FAIRE MOURIR, PARCE QUE MA
PAROLE NE PÉNÈTRE PAS EN VOUS. JE DIS CE QUE J'AI VU CHEZ MON PÈRE ; ET, VOUS,
VOUS FAITES CE QUE VOUS AVEZ ENTENDU DE LA PART DE VOTRE PÈRE ! ILS LUI
RÉPONDIRENT : NOTRE PÈRE, C'EST ABRAHAM ! JÉSUS LEUR DIT : SI VOUS ÉTIEZ
ENFANTS D'ABRAHAM, VOUS FERIEZ LES ŒUVRES D'ABRAHAM ! MAIS, MAINTENANT, VOUS
CHERCHEZ A ME FAIRE MOURIR ; MOI, QUI VOUS AI DIT LA VÉRITÉ, QUE J'AI ENTENDUE
DE DIEU. CELA, ABRAHAM NE L'A POINT FAIT ! VOUS FAITES LES ŒUVRES DE VOTRE PÈRE
!
ILS LUI DIRENT : NOUS NE SOMMES
PAS DES ENFANTS ILLÉGITIMES ; NOUS AVONS UN SEUL PÈRE, DIEU! JÉSUS LEUR DIT :
SI DIEU ÉTAIT VOTRE PÈRE, VOUS M'AIMERIEZ, CAR C'EST DE DIEU QUE JE SUIS SORTI
ET QUE JE VIENS ! JE NE SUIS PAS VENU DE MOI-MÊME, MAIS C'EST LUI QUI M'A
ENVOYÉ !
POURQUOI ; NE COMPRENEZ-VOUS PAS
MON LANGAGE ? PARCE QUE VOUS NE POUVEZ ÉCOUTER MA PAROLE. VOUS AVEZ POUR PÈRE
LE DIABLE, ET VOUS VOULEZ ACCOMPLIR LES DÉSIRS DE VOTRE PÈRE! IL A ÉTÉ MEURTRIER DÈS LE COMMENCEMENT, ET IL
NE SE TIENT PAS DANS LA VÉRITÉ, PARCE QU'IL N'Y A PAS DE VÉRITÉ EN LUI.
LORSQU'IL PROFÈRE LE MENSONGE, IL PARLE DE SON PROPRE FOND ; CAR, IL EST
MENTEUR ET LE PÈRE DU MENSONGE ! ET, MOI, PARCE QUE JE DIS LA VÉRITÉ, VOUS NE
ME CROYEZ PAS. QUI DE VOUS ME CONVAINCRA DE PÉCHÉ ? SI JE DIS LA VÉRITÉ,
POURQUOI NE ME CROYEZ-VOUS PAS ? CELUI QUI EST DE DIEU, ÉCOUTE LES PAROLES DE
DIEU ; VOUS N’ÉCOUTEZ PAS, PARCE QUE VOUS N’ÊTES PAS DE DIEU !
LES JUIFS LUI RÉPONDIRENT :
N'AVONS-NOUS PAS RAISON DE DIRE QUE TU ES UN SAMARITAIN, ET QUE TU AS UN DÉMON
? JÉSUS RÉPLIQUA : JE N'AI POINT DE DÉMON ; MAIS J'HONORE MON PÈRE, ET VOUS
M'OUTRAGEZ ! JE NE CHERCHE POINT MA GLOIRE ; IL EN EST UN QUI LA CHERCHE ET QUI
JUGE. EN VÉRITÉ, EN VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, SI QUELQU'UN GARDE MA PAROLE, IL NE
VERRA JAMAIS LA MORT !
MAINTENANT, LUI DIRENT LES
JUIFS, NOUS CONNAISSONS QUE TU AS UN DÉMON. ABRAHAM EST MORT, LES PROPHÈTES
AUSSI, ET TU DIS : SI QUELQU'UN GARDE MA PAROLE, IL NE VERRA JAMAIS LA MORT.
ES-TU PLUS GRAND QUE NOTRE PÈRE ABRAHAM, QUI EST MORT ? LES PROPHÈTES, AUSSI,
SONT MORTS. QUI PRÉTENDS-TU ÊTRE ? JÉSUS RÉPONDIT : SI JE ME GLORIFIE MOI-MÊME,
MA GLOIRE N'EST RIEN. C'EST MON PÈRE QUI ME GLORIFIE, LUI QUE VOUS DITES ÊTRE
VOTRE DIEU, ET QUE VOUS NE CONNAISSEZ PAS ! POUR MOI, JE LE CONNAIS ; ET, SI JE
DISAIS QUE JE NE LE CONNAIS PAS, JE SERAIS SEMBLABLE A VOUS, UN MENTEUR. MAIS,
JE LE CONNAIS, ET JE GARDE SA PAROLE ! ABRAHAM, VOTRE PÈRE, A TRESSAILLI DE
JOIE DE CE QU'IL VERRAIT MON JOUR : IL L'A VU, ET IL S'EST RÉJOUI.
LES JUIFS LUI DIRENT : TU N'AS
PAS ENCORE CINQUANTE ANS, ET TU AS VU ABRAHAM ! JÉSUS LEUR DIT : EN VÉRITÉ, EN
VÉRITÉ, JE VOUS LE DIS, AVANT QU'ABRAHAM FÛT, JE SUIS ! LÀ-DESSUS, ILS PRIRENT
DES PIERRES POUR LES JETER CONTRE LUI ; MAIS, JÉSUS SE CACHA, ET IL SORTIT DU
TEMPLE.
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