LE
TERME « COSMOS » SIGNIFIE
DANS
LES ÉCRITURES RÉVÉLÉES:
- la TOTALITÉ DE L’UNIVERS CRÉÉ PAR DIEU (JEAN 17.5-24)
- LA TERRE, bien évidemment, également, CRÉATION DE DIEU (JEAN 1.3)
- L’HUMANITÉ, en tant que telle, ceux qui peuplent et habitent le monde (JEAN 7.4, 12.19, 14.22, 18.20)
.
La création est affaire
spécifique et exclusive de Dieu, et continue, en dépit du péché-transgression,
qui la vicie et la pervertit profondément et totalement, à être inaliénable et
imprescriptible propriété de Dieu, intangible champ d’action du Créateur et
indéfectible champ d’application de sa Souveraine et Impérative Volonté de
Dessein de Salut en faveur de tous les hommes.
Au commencement était la
Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au
commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce
qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la
lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont
point reçue. (JEAN 1.1-5)
Rendez grâces au Père,
qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la
lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés
dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la
rémission des péchés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute
la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les
cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités,
dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant
toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. (COLOSSIENS 1.12-17)
.
Le
"MONDE-COSMOS" - pris au sens d’ « HUMANITÉ », est l’objet de
l’AMOUR de DIEU, et est destinataire, bénéficiaire, de son SALUT ÉTERNEL, car,
en effet – et, à n’en pas douter:
.
.
- Dieu aime le monde d’un amour indéfectible et intarissable. (JEAN 3.16)
- Il envoie son Fils Unique pour sauver le monde. (JEAN 3.17c, 12.47)
- Jésus est le Sauveur du monde, et il vient pour ôter le péché du monde. (JEAN 4.42, 1.29)
.
Car Dieu a tant aimé le
monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse
point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils
dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par
lui. (JEAN 3.16-17)
Dieu, qui est riche en
miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts
par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous
êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble
dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à
venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous, en Jésus Christ.
Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne
vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin
que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en
Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d'avance, afin que nous
les pratiquions. (ÉPHÉSIENS 2.4-10)
Oui, les hommes sont
les habitants de la terre et le point d’application de l’Amour de Dieu, par son
Dessein de Salut. Cependant, dès lors qu’ils s’opposent à leur Créateur, ils se
constituent, par là même, pécheurs, transgresseurs, dissidents et rebelles à
l’Ordre Créationnel, et à son Divin Auteur.
Il y eut un homme envoyé
de Dieu: son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage
à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais
il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable
lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le
monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. Elle
est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. (JEAN 1.6-11)
En raison de sa nature
transgressive ontologique, intrinsèque, le Cosmos-Humanité se trouve
irrémédiablement frappé d’infirmité, d’incapacité, d’invalidité et de déchéance
permanente, totale et absolue, quant à la connaissance de Dieu et de son
envoyé, Jésus Christ; devenu pécheur, de son propre fait, en toute
responsabilité, rebelle invétéré à Dieu et entièrement asservi et avili
par sa soumission servile aux forces obscures impitoyables régissant,
depuis les ténèbres, le process de culture de mort spirituelle initié en Éden
par la transgression générique commise par les premiers ascendants de
l'humanité naissante.
Depuis lors, ce
Cosmos-Humanité, vecteur d’une haine viscérale à l’encontre de la personne de
son Créateur, administre existentiellement la preuve irréfragable de son
abyssale perdition, par des attitudes, conduites et comportements de profond
mépris, d'implacable hostilité, de désinvolte ou arrogant scepticisme, de
complet déni ou d'absolu nihilisme; autant de blocages défensifs générateurs de
mécanismes psychiques de résistance et de défense anti-Dieu, détracteurs
systématiques de tous fondements et valeurs spirituels, de foi, d’espérance et
d’amour, pourtant seuls constitutifs de Culture Divine si vitale pour tout être
humain.
Il n'y a point de juste,
pas même un seul; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu; tous sont égarés,
tous sont pervertis, il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul;
leur gosier est un sépulcre ouvert, ils se servent de leurs langues pour
tromper, ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic, leur bouche est pleine de
malédiction et d'amertume; ils ont les pieds légers pour répandre le sang, la
destruction et le malheur sont sur leur route; ils ne connaissent pas le chemin
de la paix, la crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux. (ROMAINS 3.10-18)
Cette puissance,
usurpatrice et mystificatrice, provocatrice du conflit structurel et chronique,
frontal, contre Dieu, dans lequel elle piège et enlise l’humanité, est
explicitement dénommée dans la Révélation Divine: le prince de ce monde,
le diable ou satan, ou encore, le prince des démons. De toute évidence, le monde
entier git sous sa puissance oppressive, dominatrice et esclavagiste.
L'intention
obsessionnelle et maligne de cette puissance prédatrice est de provoquer
l’échec du Dessein salvifique de Dieu en faveur de l’humanité, par toutes voies
et moyens de dévoiements: biais, artefacts, artifices contrefaçons,
subterfuges, stratagèmes, séductions, tentations, corruptions, leurres,
violences, perversions, et autres vices de formes et de fond.
Face à cette dramatique
situation de perdition totale de l’humanité, avec, pour tragique conséquence,
une séparation éternelle d’avec Dieu, le Saint-Esprit a pour ardente mission de
convaincre l’être humain de son état de péché, irréductible préalable à son
incontournable process de repentance, conversion et régénération; conditions
sine qua non de réelle et authentique Rédemption.
Mais le consolateur,
l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses,
et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. (JEAN 14.26)
Quand le consolateur sera
venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne
parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous
annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui
est à moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi
j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. (JEAN
16.13-15)
Pour toute personne
ayant reçu l’amour de la vérité pour être sauvée, une réalité eschatologique
s’impose avec la force d’une évidence absolue: celle de l’Évènement Jésus, Dieu
venu en chair, sur la terre, dans l’histoire des hommes, il y a 2000 ans, en
Palestine, pour mourir sur une croix, au Mont Golgotha, en lieu et place des
pécheurs, comme leur substitut pénal, en vue de l’accomplissement d’une
rédemption éternelle et parfaitement accomplie.
Sans contredit, le
mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié par
l'Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la
gloire. (1 TIMOTHÉE 3.16)
Si les pécheurs ne
croient pas, avec certitude, dans l’intime et la radicalité de leur être, que
Jésus est le Christ Rédempteur, surabondamment annoncé et prophétisé par les
écritures, ils périront inexorablement et immanquablement dans leur nature et
leur état de péché, instinctifs, bruts, ou culturellement et religieusement
surcompensés et sublimés.
Vous êtes d'en bas, moi,
je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde. C'est
pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne
croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés. (JEAN 8.23-24)
Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (ACTES DES APÔTRES 4.12)
Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. (1TIMOTHÉE 2.5-6)
La venue de Jésus-Christ
sur terre a introduit une différence de nature profonde entre les humains,
vivant cependant toujours ensemble dans le même espace terrestre, Dieu mettant
cependant spirituellement à part, au sein même de ce système-monde, des hommes
et des femmes ayant positivement accepté et reçu, au moyen de la foi, le salut
offert, hommes et femmes régénérés, destinés à former un corps nouveau et une
communauté nouvelle - l’Ekklesia.
Voici, je mets en Sion
une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui croit en elle ne sera
point confus. L'honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les
incrédules, la pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la
principale de l'angle, une pierre d'achoppement et un rocher de scandale; ils
s'y heurtent pour n'avoir pas cru à la parole et c'est à cela qu'ils sont
destinés. Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une
nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui
qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois
n'étiez pas un peuple et qui maintenant êtes le Peuple de Dieu, vous qui
n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. (2
PIERRE 2.6-10)
Ces hommes et femmes
fondés sur Christ et ses enseignements, non retirés de ce monde, mais préservés
du malin - mus, non par l’amour psychique de ce monde, mais par l’amour
pneumatique de Dieu – assument et assurent de façon responsable et joyeuse, la
continuation de la mission de Jésus-Christ, leur Sauveur, leur Seigneur et leur
Maître. De même que Jésus s’est entièrement consacré à l’exhaustive exécution
de la Souveraine Volonté de son Père dans ce monde, par l’intégral
accomplissement de son Dessein de Salut, ses fidèles et loyaux disciples ne trouvent
leur plénitude que dans leur plein engagement et leur totale implication
dans la proclamation et le partage du gracieux projet rédempteur de Dieu.
Ce clivage induit,
depuis l’Évènement Jésus, entre peuple-du-monde et peuple-de-Dieu, n’est ni
intangible, ni absolu, dans la mesure où tout être humain peut, s’extraire de
l’un pour intégrer l’autre, en recevant le don de la vie éternelle, l’insertion
dans le Royaume de Dieu, l’incorporation dans la famille du Dieu-Rédempteur et
Père, sur la base d’une conversion réelle et sincère. (Jean 3.16, 17.6). C’est
ainsi que les disciples assurent la continuité, en expansion, du ministère de
Jésus-Christ, afin que chaque pécheur puisse entendre l’Évangile et être sauvé
du monde.
A n’en pas douter, le
monde en tant que monde, ne peut recevoir le Saint-Esprit, car, dès lors qu’il
le pourrait, il ne serait plus, le « monde ». Cependant, nombreux
sont les perdus, sans espérance aucune en ce monde, menant la vie superficielle
et vaine des sans Dieu, qui ont accepté dans le passé et accepteront encore
dans le présent et l’avenir, et ce, jusqu’au terme de l’ère de la grâce, le
témoignage des disciples concernant la Personne et l’Œuvre de
Jésus-Christ.
En effet, nombreux encore sont les pécheurs perdus, prêts à croire en Jésus, décisivement et définitivement, sans l’avoir vu, simplement à la prise de connaissance de son Divin Appel au Salut par l’Évangile - à l’instar de leurs prédécesseurs dans la foi des temps passés.
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !
C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. (1 PIERRE 1.3-9
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