APOCALYPSE 12.1-17 -UN GRAND SIGNE PARUT DANS LE CIEL: UNE FEMME ENVELOPPÉE DUSOLEIL, LA LUNE SOUS SES PIEDS, ET UNE COURONNE DE DOUZE ÉTOILES SUR SA TÊTE. ELLE ÉTAIT ENCEINTE, ET ELLE CRIAIT, ÉTANT EN TRAVAIL ET DANS LES DOULEURS DEL'ENFANTEMENT. UN AUTRESIGNE PARUT ENCORE DANS LE CIEL; ET VOICI, C’ÉTAIT UN GRAND DRAGON ROUGE, AYANT SEPTTÊTES ET DIX CORNES, ET SUR SES TÊTES SEPT DIADÈMES. SA QUEUE ENTRAINAIT LE TIERS DESÉTOILES DU CIEL, ET LES JETAIT SUR LA TERRE.
LE DRAGON SE TINT DEVANT LA FEMME, QUI ALLAIT ENFANTER, AFIN DE DÉVORER SON ENFANT,LORSQU'ELLE AURAIT ENFANTÉ. ELLE ENFANTA UN FILS, QUI DOIT PAÎTRE TOUTES LES NATIONSAVECUNE VERGE DE FER. ET, SON ENFANT FUT ENLEVÉ VERS DIEU ET VERS SON TRÔNE. ET LA FEMMES'ENFUIT DANS LE DÉSERT, OÙ ELLE AVAIT UN LIEU PRÉPARÉ PAR DIEU, AFIN QU'ELLE Y FUT NOURRIEPENDANT MILLE DEUX CENT SOIXANTE JOURS.
ET, IL Y EUT GUERRE DANS LE CIEL. MICHEL ET SES ANGES COMBATTIRENT CONTRE LE DRAGON. ETLE DRAGON ET SES ANGES COMBATTIRENT, MAIS ILS NE FURENT PAS LES PLUS FORTS, ET LEURPLACE NE FUT PLUS TROUVÉE DANS LE CIEL. ET IL FUT PRÉCIPITÉ, LE GRAND DRAGON, LE SERPENTANCIEN, APPELÉ LE DIABLE ET SATAN, CELUI QUI SÉDUIT TOUTE LA TERRE, IL FUT PRÉCIPITÉ SUR LATERRE, ET SES ANGES FURENT PRÉCIPITÉS AVEC LUI. ET, J'ENTENDIS DANS LE CIEL UNE VOIX FORTEQUI DISAIT : MAINTENANT LE SALUT EST ARRIVÉ, ET LA PUISSANCE, ET LE RÈGNE DE NOTRE DIEU, ETL’AUTORITÉ DE SON CHRIST ! CAR, IL A ÉTÉ PRÉCIPITÉ, L'ACCUSATEURDE NOS FRÈRES, CELUI QUI LESACCUSAIT DEVANT NOTRE DIEU JOUR ET NUIT. ILS L'ONT VAINCU A CAUSE DU SANG DE L'AGNEAU, ET ACAUSE DE LA PAROLE DE LEUR TÉMOIGNAGE, ET ILS N'ONT PAS AIMÉ LEUR VIE JUSQU’À CRAINDRE LAMORT. C'EST POURQUOI, RÉJOUISSEZ-VOUS, CIEUX, ET VOUS QUI HABITEZ DANS LES CIEUX !MALHEUR A LA TERRE ET A LA MER ! CAR LE DIABLE EST DESCENDU VERS VOUS, ANIMÉ D'UNE GRANDE COLÈRE, SACHANT QU'IL A PEU DE TEMPS.
QUANDLE DRAGON VIT QU'IL AVAIT ÉTÉ PRÉCIPITÉ SUR LA TERRE, IL POURSUIVIT LA FEMME QUI AVAITENFANTÉ L'ENFANT MÂLE. ET LES DEUX AILES DU GRAND AIGLE FURENT DONNÉES A LA FEMME, AFINQU'ELLE S’ENVOLÂT AU DÉSERT, VERS SON LIEU, OÙ ELLE EST NOURRIE UN TEMPS, DES TEMPS, ET LAMOITIÉ D'UN TEMPS, LOIN DE LA FACE DU SERPENT. ET, DE SA BOUCHE, LE SERPENT LANÇA DE L'EAU COMME UN FLEUVE DERRIÈRE LA FEMME, AFIN DE L'ENTRAINER PAR LE FLEUVE. ETLA
TERRESECOURUT LA FEMME, ET LA TERRE OUVRIT SA BOUCHE ET ENGLOUTIT LE
FLEUVE QUE LE DRAGONAVAIT LANCÉ DE SA BOUCHE. ET LE DRAGON FUT IRRITÉ
CONTRE LA FEMME, ET IL S'EN ALLA FAIRE LAGUERRE AU RESTE DE SA
POSTÉRITÉ, A CEUX QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET QUIONT LE
TÉMOIGNAGE DE JÉSUS.
APOCALYPSE 13.1-18 - ET, IL SE TINT SUR LE SABLE DE LA MER. PUIS JE VIS MONTER DE LA MER UNE BÊTE QUI AVAIT DIX CORNES ET SEPT TÊTES, ET SUR SES CORNES DIX DIADÈMES, ET SUR SES TÊTES DES NOMS DE BLASPHÈME. LA BÊTE QUE JE VIS ÉTAIT SEMBLABLE A UN LÉOPARD; SES PIEDS ÉTAIENT COMME CEUX D'UN OURS, ETSA GUEULE COMME UNE GUEULE DE LION. LE DRAGON LUI DONNA SA PUISSANCE, ET SON TRÔNE, ET UNE GRANDE AUTORITÉ. ET JE VIS L'UNE DE SES TÊTES COMMEBLESSÉE A MORT; MAIS SA BLESSURE MORTELLE FUT GUÉRIE. ET TOUTE LA TERREÉTAIT DANS L'ADMIRATION DERRIÈRE LA BÊTE. ET ILS ADORÈRENT LE DRAGON, PARCE QU'IL AVAIT DONNÉ L’AUTORITÉ A LA BÊTE; ILS ADORÈRENT LA BÊTE, EN DISANT : QUI EST SEMBLABLE A LA BÊTE, ET QUI PEUT COMBATTRE CONTRE ELLE ?
ET, IL LUI FUT DONNÉ UNE BOUCHE QUI PROFÉRAIT DES PAROLES ARROGANTES ET DES BLASPHÈMES; ET, IL LUI FUT DONNÉ LE POUVOIR D'AGIR PENDANT QUARANTE-DEUX MOIS. ET ELLE OUVRIT SA BOUCHE POUR PROFÉRER DES BLASPHÈMES CONTRE DIEU, POUR BLASPHÉMER SON NOM, ET SON TABERNACLE, ET CEUX QUI HABITENT DANS LE CIEL. ET? IL LUI FUT DONNÉ DE FAIRE LA GUERRE AUX SAINTS, ET DE LES VAINCRE. ET? IL LUI FUT DONNÉ AUTORITÉ SUR TOUTE TRIBU, TOUT PEUPLE, TOUTE LANGUE, ET TOUTE NATION. ET TOUS LES HABITANTSDE LA TERRE L'ADORERONT, CEUX DONT LE NOM N'A PAS ÉTÉ ÉCRIT DANS LE LIVRE DE VIE DE L'AGNEAU, QUI A ÉTÉ IMMOLÉ DÈS LA FONDATION DU MONDE. SI QUELQU'UN A DES OREILLES, QU'IL ENTENDE ! SI QUELQU'UN MÈNE EN CAPTIVITÉ, IL IRA EN CAPTIVITÉ; SI QUELQU'UN TUE PAR L’ÉPÉE, IL FAUT QU'IL SOIT TUÉ PAR L’ÉPÉE. C'EST ICI LA PERSÉVÉRANCE ET LA FOI DES SAINTS ! ...
JÉSUS, UNIQUE SOLUTION
A LA BRÛLANTE PROBLÉMATIQUE TRANSGRESSIVE ET LÉTALE, DE L’HUMANITÉ !
Le haut niveau
d'information porté à notre connaissance par la bible, révélation divine,
grille infaillible d'analyse et de décryptage du présent système-monde, aliéné
par son mode existentiel superficiel, vain et sans espérance des sans-Dieu,
décrit très explicitement la crise transgressive létale,
générique, perpétrée en Éden par les
premiers ascendants de l’humanité, type matriciel, standard, récurrent, de tous
les modèles transgressifs historiques ultérieurs, systémiquement amplifiés,
paroxysés et complexifiés, en intentionnelle et flagrante violation du process
créationnel, de ce fait, radicalement détourné de son initiale et divine
présélection de finalité, de sa raison d'être fondamentale et de sa vocation
première.
Devenue, depuis lors,
génératrice et motrice de civilisations successives, frappées du sceau de la
culture de mort inhérente au péché, et configuratrice d'un champ de l'histoire
tragique, tel que nous le connaissons, cette matrice transgressive n'a cessé de
se décliner et de se conjuguer sous tous registres possibles et
imaginables de recherches incessantes, brutes ou sublimées, d'avoir, de savoir
et de pouvoir, individuels et collectifs.
Cette même matrice
transgressive s'est puissamment et dangereusement accrue, sur un mode hautement
catastrophique, par une dynamique indistinctement étendue à tous, de compulsive
volonté égocentrique, narcissique,de domination d'autrui, et de
fantasme chimérique de toute puissance planétaire, systématiquement justifiés,
légitimés et encouragés par les diverses idéologies politico-religieuses
insidieusement suscitées, tout au long des siècles, par les stratégies
perverses, malignes et mystificatrices de satan, très provisoire prince
de ce monde ...
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel
Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne
mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
La femme répondit au serpent: nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
Mais, quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu nous a dit:
vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne
mouriez.
Alors, le serpent dit à la femme: vous ne mourrez point; mais, Dieu sait
que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme
des dieux, connaissant le bien et le mal.
La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il
était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en
mangea; et, elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en
mangea. Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils
étaient nus et, ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des
ceintures. (GENÈSE 3.1-7)
Cet accablant et
désolant constat d’une humanité assujettie, asservie et avilie, par son état
structurel de péché générateur de criminogénie polymorphe, met en évidence
l’irréfragable preuve de la situation de complète faillite et déchéance de
l’homme, absolument disqualifié quant à la solution de son équation intrinsèque
vitale, étant, tout à la fois, partie prenante au problème de mort
spirituelle, et constituant du problème en soi de cette même mort
spirituelle, consistant en une dramatique séparation éternelle d’avec Dieu,
seul et unique Créateur et Rédempteur de l’humanité.
Frappé de totale
incapacité de " se résoudre lui-même ", le transgresseur, intégralement
vicié par le péché et irrémédiablement perdu, n'a, en dernière analyse, d'autre
alternative opérante que celle de se fier à Christ pour l’affranchissement de sa nature déchue, sa condition aliénée, et son existence
de transgresseur avéré, invétéré, addict compulsif au toxique mortifère du
péché - arme extrême de satan, pour la perdition des pécheurs récalcitrants et
réfractaires à la vitale grâce de Dieu, gracieusement offerte en Jésus Christ.
Il n'y a de salut en aucun autre; car, il n'y a sous le ciel aucun autre
nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés
(ACTES 4:12)
Car, il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les
hommes, Jésus Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous - C'est
là, le témoignage rendu en son propre temps (1TIMOTHÉE 2:5-6)
Dans le but d’extraire
l’homme de l’impasse de la transgression, Dieu le convoque, " en colloque
singulier ", pour un " règlement décisif de la question du péché
", et une " sortie de crise définitive " de son état de mort
spirituelle.
C’est par le seul et
incontournable Évangile, puissance exclusive de Dieu, capable d'anéantir les
pires obstacles de déni de péché, de méconnaissance de la fonction rédemptrice
du Christ, et de communiquer repentance, conversion et régénération spirituelle
au pécheur, que quiconque peut recevoir par la seule foi, telle que définie dans
les écritures révélées, le salut éternel de son âme, fruit d’une rédemption
historiquement et parfaitement accomplie par Jésus Christ, sur la croix de
Golgotha, en terre de Palestine, il y a deux mille ans déjà, de cela !
A contrario, celui qui
refuse de croire, selon le même esprit de la grâce, s’exclut dramatiquement de
la joie suprême de l'imputation du pardon, du don de la vie éternelle, et
de la filiation divine.
En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit,
il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair,
et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il
faut que vous naissiez de nouveau (JEAN 3:5-7)
Car, quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dévoilées; mais, celui qui agit selon la
vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce
qu'elles sont faites en Dieu (JEAN 3:20-21)
Jésus leur dit: vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce
monde; moi, je ne suis pas de ce monde. C'est pourquoi, je vous ai dit que vous
mourrez dans vos péchés; car, si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez
dans vos péchés (JEAN 8:23-24)
DIEU APPELLE !
Voici, maintenant, le temps favorable; voici, maintenant, le jour du salut
! (2 CORINTHIENS 6:2)
Aujourd’hui, si vous
entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs ! (HÉBREUX 4:7)
URGENCEET EXIGENCE ABSOLUESDE L’HEURE: SUIVRE JÉSUS EN DISCIPLES ACCOMPLIS !
La situation de « crise systémique
transgressive globale », telle que prophétiquement préfigurée par Jésus en
Matthieu 24, appelle, de la part des disciples, une acuité et une sagacité
accrues dans l’observation et la reconnaissance des signes des temps, corrélatifs
et annonciateurs d’une imminente conclusion messianique de l’histoire du monde
en cours.
L’unique approche réellement salutaire de cette période singulièrement critique
de l’histoire de l’humanité est celle: d’une exclusive identification, une
parfaite conformation à Christ, une indéfectible passion pour sa personne et
son œuvre, une intériorisation absolue de la totalité des critères de référence
et d’appartenance relatifs à son divin royaume, sans dissipation aucune, dans
une attentive écoute et une responsable mise en pratique de ses instructions,
sous la motion structurante et dynamisante du Saint-Esprit:
Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous
viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui (Jean 14 :23) Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande (Jean 15:14) C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir
votre vocation et votre élection, car, en faisant cela, vous ne broncherez
jamais. C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre
Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera pleinement accordée (2 Pierre 1:11)
Une réalité incontournable à prendre en compte sera, et
demeurera, jusqu’au retour du Maître: l’indispensable renoncement à toute
attitude « égo-ethno-anthropocentrique », l’endossement du
message « christocentrique » de la croix, un abandon total et
irréversible de toute velléité de contrôle et de domination sur sa propre
destinée ou de celle d’autrui, une abnégation et une oblation sans exception ni
réserves - amour, fidélité, loyauté, communauté de vie et service divins ne
souffrant ni distraction, ni dispersion d’aucune sorte:
Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il
renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car, celui
qui voudra sauver sa vie la perdra, mais, celui qui la perdra à cause de moi la
trouvera. Et, que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait
son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? (Matthieu16:24-26) Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui
les dominent se font appeler bienfaiteurs. Qu'il n'en soit pas de même pour
vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui
gouverne comme celui qui sert (Luc 22:25-26)
Certes, cette injonction de renoncement se situe en
contradiction irréductible avec les valeurs fondamentales d’une civilisation
mondiale « apneumatique », promotrice d’un modèle comportemental hédoniste,
eudémoniste, érigé en un « universel absolu » réducteur de l’individu
à une simple expression de pulsions chroniques, consommatrices de sensations
somatiques, psychiques, sous forme de biens, prestations et autres services
illimités…
En tout état de cause, Jésus demeure le seul recours, l’unique
révélateur de l’état de transgression structurel des êtres humains - de toutes
époques - seul apte à enseigner à ceux qui le créditent, ajoutant foi à sa
parole, le moyen de sortie de l’impasse labyrinthique dans laquelle ils se sont
tragiquement fourvoyés et abîmés.
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira (Jean
8:32) Si, donc, le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres
(Jean 8:36) Il n'y a de salut en aucun autre, car, il n'y a sous le ciel
aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions
être sauvés (Actes 4:12)
Dans cette génération – mais pour combien de temps encore ?
- le Maître ne cesse d'appeler au salut, avec insistance, par toutes
voies et moyens spirituels, les « naufragés de la vie », par son
offre unilatérale de salut, à titre gracieux. Sa mort sacrificielle à la croix,
comme substitut, subrogé pénal, annulatrice de la nature matricielle
transgressive de l’homme et des addictions et aliénations séculières inhérentes
à celle-ci, produit, tout à la fois: l’introduction dans la vie de
résurrection, l’installation dans la condition de disciple, la constitution
dans la filiation eschatologique, et l’incorporation dans famille éternelle de
Dieu – dans la maison du Père !!!
La proclamation de l’évangile du salut par grâce, annonçant l’insigne privilège
d’une communauté universelle de personnes et de biens avec Jésus, par le partage
de son incompréhensible amour et de ses insondables et incommensurables
richesses, peut, selon les cas, chez les auditeurs convaincus, déclencher un
formidable « élan d’identification et d’appropriation » par le
moyen d’une foi christocentrique, hardie et audacieuse, comme susciter un genre
d’attitude attentiste, passif, velléitaire, renforcé et consolidé par des
conduites de dépendance psychoaffectives, ritualistes, liturgiques,
institutionnelles ….
Pour moi, frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu
vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ.
Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas
la supporter et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore
charnels (1 Corinthiens 3: 1-2)
L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père
en esprit et en vérité, car, ce sont là les adorateurs que le Père demande.
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en
vérité (Jean 4:23-24)
Cependant, si l’exigence radicale de renoncement à soi-même,
explicitement formulée par Jésus, ne concerne pas les êtres non encore
régénérés, toujours soumis à l'ancienne nature psychique, assujettis à la loi
du péché et la mort, elle constitue, en revanche, un impératif catégorique
spirituel pour tous les disciples, sans exception, fils de Résurrection, régis
par la loi de l’esprit de Vie qui est en Jésus-Christ, en même temps qu'une
perspective d'affranchissement de toutes formes de fixations etdépendances
psychiques, en vue d'un attachement exclusif au Seigneur, sur le modèle du cep
et des sarments, expurgé de tout objet transitionnel étranger à la foi.
J'ai été crucifié avec Christ et, si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est
Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi
au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi (Galates
2:20)
Et, même, je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de
la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout,
et je les considère comme de la boue, afin de gagner Christ (Philippiens
3 :8-9)
De plus, le statut de disciple de Christ, de citoyen des cieux,
de ressortissant du royaume de Dieu, de membre de la famille divine avec Dieu
pour Père, constitue un niveau de réalités et de privilèges tel, si
incompréhensible par la raison humaine, que seul le Saint-Esprit, sondeur des
profondeurs de Dieu, à capacité de nous le faire connaître, nous en
facilitant la meilleure assimilation et la plus claire conscience,
dans une harmonieuse atmosphère de spirituelle liberté. Aussi, le
Seigneur nous prévient-il des risques de perte encourus, par négligence,
imprudence, légèreté, irresponsabilité, au regard des dons et de la révélation
reçus, face à la gravité et à l’urgence de l’heure:
Lorsque les cœurs se convertissent au
Seigneur, le voile est ôté. Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est
l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous qui, le visage découvert,
contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés
en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit (2
Corinthiens 3:16-18)
Quiconque met la main à la charrue, et
regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu (Luc 9:62)
Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il
le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la
corruption, mais, celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la Vie Éternelle
(Galates 6:7-8)
Mettez en pratique la parole, et ne vous
bornez pas à l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.
Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est
semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui,
après s'être regardé, s'en va et oublie aussitôt quel il était (Jacques 1:22-
24)
LE VÉRITABLE ÉTAT DE VIGILANCE
EST PLEINE PARTICIPATION AU PROCESSUS ESCHATOLOGIQUE
Jésus a annoncé, d’une part, l’imminence de
la rencontre avec Dieu et, d’autre part, le surgissement, en sa personne même,
de cet évènement comme déjà présent, justifiant ainsi l’urgence absolue
d’entrée dans la condition de disciple, tout en proclamant, par ailleurs, la
consommation totale de cette rencontre, comme évènement encore à venir.
Le laps de temps s’écoulant entre les deux étapes respectives de
cet évènement unique, est celui devant être mis à profit, selon les
prescriptions du Maître, pour l’investissement des talents reçus dans l’action
de partage du pain de l’évangile avec toutes les nations, l'édification de la
communauté messianique et la contribution à l’avènement du Royaume, sous
l’impulsion et la direction du Saint-Esprit – car le disciple est foncièrement
co-ouvrier avec Dieu dans ce grandiose et prodigieux Dessein:
Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de
ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire.
C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et instruisant tout homme en
toute sagesse, afin de présenter à Dieu, tout homme devenu parfait en Christ
(Colossiens 1:27-28) Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun
recevra sa propre récompense, selon son propre travail. Car, nous sommes
ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu (1
Corinthiens 3:8-9)
Les divers textes du nouveau testament illustrant les
« postures de vigilance eschatologique », telles: la fidélité du
serviteur, la vigilance du maître de maison, la prudence des vierges sages,
sont toutes expressives d’un appel à « état de veille paroxystique »
de la part du disciple, dans d’attente active de la venue de Dieu en Jésus:
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront
point. Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait, ni les anges
dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et priez,
car vous ne savez quand ce temps viendra (Marc 13:31-33) Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la
maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin;
craignez qu'il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous
dis, je le dis à tous: Veillez ! (Marc 13:35-37)
Le disciple ainsi engagé dans l’esprit de
la grâce, menant une existence tendue en constance et tendance maximales vers
le Royaume, à tout instant prêt à la rencontre de son Dieu, est dans le droit
fil de l’accomplissement de la volonté du Père – en parfaite mesure de dire, à
l’instar de son Maître:
Ma nourriture est de faire la volonté de
celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre ! (Jean 4:34) Mon Père agit jusqu'à présent - moi aussi,
j'agis ! (Jean 5:17)