LE PÉCHEUR, POINT D'APPLICATION PAROXYSTIQUE DE L'AMOUR INDÉFECTIBLE DE DIEU, PAR SON FILS UNIQUE, JÉSUS !
Le salut
consiste toujours en une intervention directe et surnaturelle de Dieu, dans
histoire du pécheur. Dieu sauve exclusivement par son Fils, Jésus, qui est venu
pour sauver ce qui était perdu.
Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu (Matthieu. 18:11)
L’évènement
Jésus, manifestation de sa personne messianique et de son œuvre salvatrice
introduit, dans le courant de l’histoire de l’humanité, le déterminant à partir
duquel chaque être est appelé à se décider pour la communauté de vie éternelle
avec le Sauveur ou pour la séparation, tout aussi éternelle, d’avec Celui-ci.
Je vous le dis, quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de
l'homme le confessera aussi devant les anges de Dieu (Luc 12:8)
Cet évènement total, unique, de valeur absolue et universelle, c’est la
grâce offerte à une humanité transgressive de l’ordre créationnel divin, irrémédiablement
frappée d’infirmité et d’incapacité totale concernant la réalisation de la
volonté de Dieu, l’accès à sa dimension pour une vie de communion parfaite avec
Lui.
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3:23)
Ce n'est plus
à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu
nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde (Jean 4 :42)
C’est, en effet, maintenant que le plein pardon est accordé, que les
pécheurs sont appelés à la repentance, que l’invitation au surabondant festin
des noces est lancée, mais également que l’heure est particulièrement grave et
décisive car une prise de conscience urgente s’impose.
Dieu a agi résolument et définitivement par son Fils. C’est le Temps de
Dieu, celui où l’on peut entrer dans le Royaume:
Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste
encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard (Hébreux 4:1)
Dieu fixe de nouveau un jour, aujourd'hui, en disant dans David si longtemps
après, comme il est dit plus haut: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
n'endurcissez pas vos cœurs (Hébreux 4:7)
C’est le temps où Dieu veut traiter personnellement et directement avec le
pécheur...
L’unique but de la volonté salvatrice de Dieu, souveraine et libre de toutes
conditions et réserves, est l’établissement et le parachèvement de Sa Relation
d’Union Personnelle avec l’Homme ainsi que l’instauration d’une filiation
éternelle.
Jésus inaugure une ère nouvelle comme proclamateur d’une information hors
norme: le règne de Dieu est proche (Matthieu 3:2), revendiquant, haut et
fort, la mission et la fonction de médiateur, par une série de déclarations
sans équivoque (Jean 14:6; Matthieu 11:27), déclarations reprises et
relayées de la manière la plus explicite par les apôtres, au péril de leurs
vies (1 Timothée 2:5; Hébreux 8:6; 9:15; 12:24).
Le Christ Médiateur n'est pas un simple amiable compositeur, facilitateur
de relation entre l’homme et Dieu mais celui qui opère, à jamais, la communion
entre Dieu et les hommes, Dieu ayant délibérément choisi d’habiter en tous par
un Seul, Jésus, son Fils Unique:
Jésus dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au père
que par moi (Jean.14:6)
Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre
nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés
(Actes 4:12)
Dieu est auteur unilatéral du salut. L’initiative du processus de rédemption
du monde est sienne (Matthieu 1:21). Il est celui qui cherche (Luc
13:6), celui qui vient à la rencontre (Luc 15:20), celui qui invite
(Luc 14:6), Dieu, en personne, qui appelle (Matthieu 9:13), Dieu
exclusif, jaloux, revendiquant ardemment d’être le seul qu’il faille aimer (Marc
12: 32)
L’amour de Dieu est incommensurable, insondable, incompréhensible !!!
La parabole du festin exprime avec force cet amour irrépressible de Dieu qui
ne se lasse pas d’inviter, avec insistance, paradoxalement à son statut de Roi,
jusqu’à se déconsidérer au regard des hommes, remplis de mépris, de colère et
de haine contre celui qui invite, tuant sans vergogne ses messagers de vie, du
fait de la réitération des relances insistantes et infructueuses, interprétées
comme de la faiblesse.
Cependant, Dieu est résolument en quête des pécheurs....
La parabole exacerbe dramatiquement sa volonté indéfectible de voir sa
maison se remplir. Elle célèbre la miséricorde insondable et inépuisable de
Dieu, toujours prêt à pardonner et à inviter généreusement chez lui.
Souverain bien atypique, que celui qui se plaît à inviter, sans
distinctions ni discriminations - au grand scandale des bien-pensants de toutes
les époques - les exclus, les laissés-pour-compte, les "sans-pouvoir,
sans-avoir ni savoir", ceux, dont l’impossibilité de pouvoir rendre en
retour, les caractérisent:
Allez donc
dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez
(Matthieu 22:9)
JÉSUS A, DÉCISIVEMENT ET DÉFINITIVEMENT, ABOLI, ANNIHILÉ, LA MORT - ET COMMUNIQUÉ IMMORTALITÉ ET ÉTERNITÉ A SES RACHETÉS.
JEAN 8.51 - En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
JEAN 7.37 -39 - Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture.Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié.
LES HOMMES RETIENNENT INJUSTEMENT LA VÉRITÉ CAPTIVE
Je n'ai point honte de l'Évangile: c'est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi. La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.
Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous, et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
LES RICHESSES INJUSTES DE MAMMON
CONTRE LA SAINE PROSPÉRITÉ DE DIEU .
Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et
aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez
servir Dieu et Mammon (Luc 16-13)
Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur et ne faites-vous pas ce
que je dis (Luc 6 :46)
Le Saint-Esprit définit très explicitement - en vue de faciliter
notre réflexion critique et user d’un salutaire discernement en toutes
situations - le caractère d’irréductible opposition de source, de contenu et de
finalité, entre les biens de facture matérielle , temporaire, partielle,
relative, dégradable et ceux de nature spirituelle, permanente, totale, absolue,
impérissable.
Une compréhension spirituelle - et non simplement intellectuelle
- de la distinction entre valeurs séculières et valeurs éternelles est d’une
importance capitale pour un positionnement, pertinent dans le royaume, conforme
aux Attentes, Aspirations et Volonté Exclusives du Maître :
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par
le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la
volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait (Romains 12:2)
Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de
justice; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes
faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est
bien et ce qui est mal (Hébreux 5:13-14)
Mammon est une expression du péché anthropologique et de ses
diverses déclinaisons idéologiques, religieuses, séculières; une manifestation
d'une tendance naturelle de l’homme sans Dieu, à se constituer un domaine
réservé, terrestre, de richesses et sécurités matérielles, en conjuration de
ses incertitudes anxieuses et culpabilités déniées:
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la
rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez-vous
des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où
les voleurs ne percent ni ne dérobent (Matthieu 6:19-20)
Mammon, dans la bible, ne désigne pas globalement toutes formes
de richesses mais seulement les richesses injustes, produites et acquises
abusivement, utilisées de façon égocentrique ou ethnocentrique, centrées sur la
satisfaction des besoins de l’immédiateté terrestre - sans considération
d’aucun Impératif Divin:
Mangeons et buvons, car demain nous mourrons (1 Corinthiens 15:32)
La prospérité biblique, effet de l’économie de la grâce, se
distingue et se démarque des richesses injustes en ce qu’elle est reçue de
Dieu, sur fond de probité, intégrité et de respect de tous intervenants à un
process de croissance, produite et consommée en fonction de critères divins,
dans ses motivations, moyens et finalités, en pleine conscience du principe de
responsabilité personnelle devant Dieu, sur la manière dont on traite son
prochain:
Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont
sur la terre (Colossiens 3:2)
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en
bonne santé, comme prospère l'état de ton âme (3 Jean 1-2)
Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que,
possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous
ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre (2 Corinthiens 9:8)
Une telle grille d’analyse appliquée au phénomène de l’avoir
(les richesses matérielles) peut tout aussi bien l’être, au domaine des biens
incorporels – conséquences sublimées de richesses matérielles – tels le savoir,
le pouvoir, la reconnaissance…. .
MAMMON ALIÉNATEUR
CONTRE DIEU LIBÉRATEUR .
Cette appétence de biens mondains, composante essentielle du
tempérament de base et de l’identité d’êtres dépendants du « champ de forces du
système monde », caractérise bien le type d’êtres séculiers, « rivés au siècle
présent », y vivant en situation d’ « aliénation réussie », c’est-à-dire
d’indolente et insouciante létalité spirituelle:
Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme
(Marc 8: 36)
Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves
pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché
qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice? (Romains
6:16)
Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels
vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la
puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la
rébellion (Ephésiens 2 :1-2)
Cette condition est celle d’êtres en totale conformité,
consubstantialité avec « le monde anti-Dieu » de mammon, au point d’en
poursuivre obsessionnellement, en victimes fascinées, consentantes, les
finalités destructrices, dans une chimérique illusion de liberté, réalisation
et accomplissement de soi:
Sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire,
idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu (Ephésiens 5.5)
Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité,
l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une
idolâtrie (Colossiens 3:5)
Autant dire que l’homme standardisé, comportementalisé, par des
modèles mondains stéréotypés, est exproprié de sa destinée de sujet
ressortissant d’une dimension divine, par l’empreinte nocive d’un « système
monde », escamoteur d’espérance divine.
En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus,
quiconque se livre au péché est esclave du péché (Jean 8:34)
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira (Jean
8:32)
Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres (Jean
8:36)
L’observation des faits démontre que mammon est, non seulement,
incitateur de conduites d’appropriation idolâtre et d‘utilisation inique de
richesses séculières, en violation de la loi fondamentale d’amour du Royaume de
Dieu, mais encore, instrumentalisateur de ses victimes, au profit de la
reproduction de sa structure:
Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments
d'iniquité, mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts
que vous étiez et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice
(Romains 6 :13)
Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la
justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit (Romains 14:17) .
MAMMON DESTRUCTEUR
CONTRE DIEU CRÉATEUR .
Mammon est de nature foncièrement prédatrice, réduisant l’homme
à sa merci, le fourvoyant hors de l’accomplissement de la Volonté libératrice
de son Créateur. A ce titre, mammon est ce « bien étranger » aux promesses,
escamoteur des véritables biens éternels du salut:
Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui
entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des
richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse (Matthieu 13:22)
Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est
à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit
la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous;
et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu (1Corinthiens 3:21-23)
Le caractère usurpateur de mammon réside en ce qu’il n’est pas,
comme son apparence le laisserait supposer, une potentialité neutre, dont la
valeur positive ou négative ne dépendrait que de l’usage moral qui en serait
fait, mais, au contraire, un phénomène vicié au fond, se comportant telle une
puissance concurrente et indépendante, face à Dieu.
Mammon, aliénateur des enfants de ce siècle, agent d’occultation
des infinies possibilités salvifiques de Dieu à leur égard, en Jésus-Christ,
sera finalement démystifié et anéanti, avec ses fausses assurances, garanties
et autres substituts lors de l'effondrement de Babylone la grande:
Il cria d'une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée,
Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout
esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux (Apocalypse 18:2)
Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son
impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à
l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la
puissance de son luxe (Apocalypse 18:3) .
DIEU DE RÉDEMPTION
CONTRE MAMMON DE PERDITION .
De tels avertissements commandent, sous la puissante motion de
l'Esprit-Saint, l’urgence de la conversion du pécheur ou le regain de vigilance
du croyant assoupi et, en tous cas, l’abandon de toute cause de distraction ou
diversion compromettant l’attention, l’amour et le service dus à Dieu seul,
d’autant que YHWH s’appelle « Jaloux » - exclusif de toute concurrence d'idole:
Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l'Éternel
porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux (Exode 34:14)
En ce temps d’imminence du Royaume, l’accomplissement, sans
partage, de la volonté bénéfique de Dieu, dans l'Esprit de la Grâce en
Jésus-Christ, est, plus que jamais, un impératif catégorique et la condition
d’entrée dans le Règne:
Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N'entreront pas tous dans
le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui
est dans les cieux (Matthieu 7:21)
Croyez-vous que l'Écriture parle en vain? C'est avec jalousie que
Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous (Jacques 4:5)
Dans la perspective d’un tel enjeu, l’homme est appelé - par
pure grâce - à une reconnaissance de la Seigneurie Suprême et des exigences
radicales du Dieu-Roi, à l’acceptation illimitée de sa puissance salvatrice de
recréation, de transformation des pécheurs, sur le modèle et à l’image de son
Fils Jésus :
Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à
l'égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous
rougissez aujourd'hui. Car la fin de ces choses, c'est la mort (Romains
6:20-21)
Dans son acte d'acceptation par la foi, exclusive de tout
recours méritoire, de l'offre du don du salut, le pécheur est sauvé, régénéré,
doté d'une vie et de forces spirituelles nouvelles et libéré des si douloureux
"faux-moi parasites", "identités composites" de
"multi-appartenance" et "multi-référence" relativistes du
temps présent, contraires à la liberté de la vie en Christ.
C'est bien par le règlement de la question "cruciale"
du péché séparateur de Dieu, par repentance, conversion, nouvelle naissance,
sur le fondement d'une rédemption intégralement et parfaitement accomplie par
Jésus-Christ, comme substitut pénal, à la croix du calvaire, que l'homme se
voit gracieusement crédité d'une impérissable vie de vérité, de justice, de
solidarité, de paix, de joie, d'amour, conforme aux aspirations de son
Créateur, Sauveur et Père:
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton
âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même
(Luc 10.27)
Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur,
et ma mère (Marc 3:35)
Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi,
qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé
l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu (Hébreux 12:2)
LA QUESTION - HORS DE TOUTE AUTO-JUSTIFICATION - EST :
DE QUI SUIS-JE RÉELLEMENT LE SERVITEUR ?
QUELLE DÉCISION PRENDRE, DANS MA VIE, POUR SERVIR VÉRITABLEMENT
DIEU, SELON SON IMPÉRATIVE VOLONTÉ RÉVÉLÉE ?
A CHACUNE ET CHACUN DE RÉPONDRE, EN CONSCIENCE ...
POUR LUI-MÊME !
Que ceux qui usent du monde en usent comme n'en usant pas, car la figure (configuration) de ce monde passe
En effet, l'irruption de la création nouvelle opère une radicale remise en question et un bouleversement décisif dans les antiques schémas de l'ancienne humanité, depuis lors disqualifiée et frappée de désuétude. Si quelqu'un est en Christ, voici, toutes choses anciennes (atavismes, archaïsmes) sont passées (caducité, obsolescence), voici, toutes choses (tous ordres de réalités) sont devenues nouvelles (régénération universelle, absolue, totale (2 Cor 5:17-18) Les valeurs du vieux monde et celles du royaume de Dieu sont en irréductible opposition. Les enfants du Royaume se comportent en fonction de motivations, moyens et finalités procédant de la nouvelle création, pendant que les gens du vieux monde déclassé continuent de sombrer; âmes, corps et biens, dans les profondeurs du péché - malgré les innombrables et insistants avertissements - deux fois millénaires ! En dépit de toutes les tentatives d'obstruction et de résistance qui lui sont infligées, la nouvelle dimension croît irrésistiblement, irrépressiblement au sein de l'ancienne, en voie d'inéluctable disparition. Le conflit spirituel se situe à ce niveau: "la croix de notre Seigneur Jésus-Christ a fait du monde un crucifié pour moi et de moi un crucifié pour le monde " (Gal 6:14). Cette mort détermine la fin de la dépendance et la complète libération de l'être vis à vis du champ de forces hypnotique et perditionnel de ce monde - malgré les multiples justifications et dénégations de ce dernier en déni de son irréversible mort. Dans ses derniers soubresauts, ce vieux "programme dolosif, frauduleux, formellement et fondamentalement vicié par le péché " use de tous subterfuges dilatoires pour "gagner du temps", "jouer les prolongations", en utilisant, entre autres "astuces", la pression de nécessité (survalorisation du primat de l'instinct de survie et d'affirmation de soi), la pression de conformité (exaltation du modèle unique: nature, facture, culture, à l'exclusion de tout autre, concurrent) - la foi en Christ et Christ lui-même étant relégués, remisées, dans cette stratégie, au rang de simples opinions privées. Dans ce que l'on a appelé la prière sacerdotale, Jésus traite ce problème d'hétérogénéité entre la nature de ce monde et celle de ses disciples (Jean 17:6-14) ainsi que celui de l'interférence de ses disciples avec ce même monde, sans intégration ni assimilation létales, à celui-ci: Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité (Jean 17:14-19) Si telles sont, la prière, la volonté et les attentes de Jésus à notre égard, soyons conséquents, ne tergiversons pas, agissons avec la pleine conscience de notre responsabilité et passons immédiatement et sans délais à la pratique, à l'action (action non ponctuelle émotionnelle - mais structurelle spirituelle) . Ainsi: Aimons inconditionnellement "à salut ", sans complaisance aucune à l'égard du virus désinformationnel du péché, mais avec une compassion extrême, les hommes et femmes, esclaves de ce péché, errant dans ce monde, loin de Christ et sans salut Demeurons fermement et implacablement hermétiques, étanches et réfractaires (sans complexes!) vis à vis des valeurs délétères et mortifères de ce temps, foncièrement antagonistes de celle du Royaume dont nous sommes porteurs, en, pour et avec Jésus Soyons, en tous temps, entièrement flexibles, souples, malléables, sensibles à la voix, aux sollicitations et aux injonctions du Saint-Esprit Soyons fidèles, intègres, loyaux, sincères avec notre Père éternel qui a fait de nous ses enfants, participants de sa nature divine et ressortissants de son Divin Royaume.
LA RELATION-COMMUNION A JÉSUS, LE CHRIST, EST DE NATURE ORGANIQUE, ET NON DE NATURE ORGANISATIONNELLE-INSTITUTIONNELLE !
Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié et que vous serez mes disciples.Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
LES ENGAGEMENTS CONFORMES A
L'ÉVANGILE DE L'INCARNATION
La conception du Royaume que Jésus développe dans les évangiles inclut, tout en la transcendant, la condition humaine, avec ses souffrances, ses besoins, attentes et aspirations..
Considérer l’ensemble des dimensions de la vie terrestre, en référence et
corrélation avec les principes fondamentaux du Royaume, constitue une grille de
lecture et une potentialité de transformation de la réalité, en harmonie avec
la vision du Maître d’un haut niveau de performance, permettant de traiter, de
manière optimale, les vrais enjeux, risques et défis divins, situés à l’intersection
de l’histoire du salut et de la première humanité mortifiée par le péché
(MATTHIEU 6.33)
L’amour de Jésus pour le pécheur n’ayant d’égal que son aversion pour le péché,
agent de perdition, explique et justifie son implacable dénonciation de toutes
les formes de corruption et de perversion aliénatrices, dépravatrices de la
nature humaine: hypocrisie des pharisiens, cupidité du riche insensé, avidité
des vignerons homicides … (MATTHIEU 23:1-33)
La mission des disciples doit être configurée sur le Christ qui envoie comme le
Père l’a envoyé, communiquant un modèle en sa personne, en vue de
l’accomplissement fructueux du mandat qu’il leur a confié jusqu’ à son retour
(LUC 4:18-19)
L’Église est ainsi formée par une communauté de personnes réellement nées de
nouveau, spirituellement soustraites à l’influence du monde, puis réinvesties à
son service, avec une nature régénérée, incorruptible, préservée de tout risque
d’assimilation ou de rechute sous les puissances du siècle, par éventuel «
syndrome de confusion de genre.»
Cet engagement et cette implication ne sont pas une « simple option sociale »
mais une « impérative obligation de l’esprit », « catégorie en soi irréductible
» aux thématiques idéologiques générées par la société historique.
L’Église doit bannir toute approche des réalités de la souffrance humaine, due
au péché, par une dogmatique biblique formaliste, dépersonnalisée, désincarnée
et promouvoir une approche de ces mêmes réalités par une évangélisation
personnalisée, incarnée, chaleureuse, non altérée par une culture de
cloisonnements et clivages institutionnels artificiels contre-productifs - car
« l’union, sur des bases doctrinales saines et des relations fraternelles
authentiques, sera toujours la force déterminante au sein des combats.»
En tout état de cause, les communautés chrétiennes ne sauraient indéfiniment
demeurer impassibles et inertes, face aux aliénations, maux et souffrances
générés par le « projet de mondialisation de la vie sans Dieu », en laissant la
conception réductionniste, confusionniste de leur foi, essentiellement
focalisée sur la seule espérance future (dimension verticale de la foi: la
relation à Dieu) inhiber, neutraliser leurs responsabilités sociétales
présentes (dimension horizontale de la foi: la relation au prochain), reléguant
ainsi une majorité de croyants à l’assimilation passive de principes et
attitudes relativistes, individualistes, matérialistes, issus de la culture de
masse, par privation de critères de référence, d’appartenance et d’identité
messianiques précisément définis, ayant trait aux impératifs éthiques et
implications concrètes de la vie nouvelle – articulant les deux inséparables
dimensions, de verticalité et d’horizontalité de la foi (ÉPHÉSIENS 4:20-21; ROMAINS 12:1-2;
MATTHIEU 5:13-16;
2 PIERRE 1:3-11)
Face à ce processus tentaculaire de mondialisation, l’Église est invitée à
sortir de son sommeil dogmatique, renouveler son engagement de fidélité à
l’ordre missionnaire de Jésus-Christ consistant à aller dans le monde entier
pour annoncer, individuellement et communautairement, l’évangile intégral du
salut par grâce, répondant à la totalité des besoins, attentes et aspirations
des hommes: spirituels, physiques, intellectuels, économiques, sociaux - les
deux erreurs extrêmes, antithétiques, étant, en ce domaine: l’attention et
l’action exclusivement portées sur l’évangélisation et les besoins spirituels
de l’être et celles quasi-exclusivement focalisées sur les problèmes
économiques et sociaux du monde (COLOSSIENS 3:12; 1 JEAN 3:16-20)