DIEU VEUT RÉVÉLER A CHACUNE DE SES CRÉATURES, SON INDÉFECTIBLE, INTARISSABLE, INTANGIBLE, INEXTINGUIBLE, INCOMMENSURABLE, IRRÉPRESSIBLE ET INCOMPRÉHENSIBLE AMOUR !
Dieu
nous a donné la vie éternelle et cette vie est dans son Fils - Celui qui a le
Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie (1 Jean
5 .11-12)
La
vie spirituelle authentique découle de l’attitude fondamentale d’un être
accueillant positivement la sollicitation bienveillante du Dieu créateur de
toutes choses, se présentant très personnellement à lui, bouleversant son cœur
et suscitant le jaillissement de la foi qui ouvrira la totalité de cet être à
la fidélité de Dieu et à la réalisation de sa promesse de salut.
Le
salut de l’homme repose sur une rédemption éternelle, parfaitement accomplie
dans « l’évènement Jésus » - Dieu voulant demeurer en tous par un seul:
Jésus-Christ. Dans sa fidélité indéfectible à l’égard du pécheur, par son offre
unilatérale gratuite de pardon et de salut, Dieu soustrait décisivement,
définitivement, les hommes à leur condition transgressive structurelle - l’état
de péché - issue de leur appartenance à la première race adamique psychique,
déchue de tous droits et titres au Royaume de Dieu, en raison de la «
transgression générique systémique catastrophique » perpétrée en Eden.
Comme
par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort et
qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché
(Romains 5.12)
Mais
il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense; car, si par l'offense d'un
seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et
le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été
abondamment répandus sur beaucoup (Romains 5.15)
Ainsi
donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de
même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à
tous les hommes (Romains 5.18)
La
réalité de la grâce, que le pécheur est vivement invité à recevoir, ne consiste
pas en une modification superficielle, formelle, de ses attitudes habituelles
et de son tempérament de base mais implique, bien au contraire, un total
changement de paradigme, une complète et radicale transformation de son être
profond, sous l’effet d’une puissante activité divine régénératrice, sur
l’exclusif et divin modèle de Jésus-Christ.
Voyez
quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de
Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a
pas connu (1 Jean 3.1-1)
Bien-aimés,
nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore
été manifesté mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons
semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est (1 Jean 3.1-2)
L’être
centré sur Dieu, en qui il croit sans limitations ni réserves, par un acte
initial et une vie permanente de foi sous la puissante motion de l’Esprit, est
pleinement transformé, par « effet d’ingénierie » de la grâce divine, à l’image
de son Sauveur, conformément au dessein de son divin Créateur.
Nous
tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du
Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme
par le Seigneur, l'Esprit (2 Corinthien 3.18)
L’amour
de Dieu pour ses enfants étant indéfectible, « l’être au Christ » vit dans la
certitude absolue que Dieu œuvre en permanence à son bien, en fonction de son
plan de salut, selon l’esprit de la grâce - tout risque d’échec étant exclu -
Dieu ne pouvant ni faillir ni échouer.
Nous
savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu,
de ceux qui sont appelés selon son dessein (Romains 8.28)
Dans
toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés
(Romains 8.28)
De
plus, le salut étant de nature éminemment individuelle, il n’est, hors de la
personne concernée, aucune puissance existant dans l’univers, susceptible de
faire obstacle à la manifestation de l’Amour inextinguible de Dieu ou le
détourner de son but.
J’ai
l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les
choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la
profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu
manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. (Romains 8.38-39)
Le
salut est, à tel point, tout aussi individuel que le chemin qui y mène, que
lorsque l’Esprit-Saint intervient dans la vie de l’homme, il le conduit
personnellement dans un réel process d’identification au Christ crucifié,
ressuscité et glorifié, vecteur d’un changement complet de sa structure
d’existence.
Vous
savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit: Seigneur, nous ne
savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin? Jésus lui dit: Je
suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi (Jean
14.4-6)
Cette
conformation au Christ dans sa mort, sa résurrection et sa glorification
produit un effet de radical bouleversement de la condition de l’homme, sous
forme de passage de l’ancienne, atavique structure d’existence transgressive, «
pour la mort », à une nouvelle structure d’existence, « pour la vie ». Dès
lors, conscient de son insertion dans l’univers de la résurrection, l’homme est
et se sait irréversiblement mort au péché, ne se concevant plus en fonction des
pseudo-valeurs de la chair, mais uniquement en fonction des authentiques
valeurs de l’Esprit.
Si
nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, la mort n'a plus de pouvoir
sur lui (Romains 6.8-9)
Ne
livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité, mais
donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez et
offrez à Dieu vos membres comme des instruments de justice (Romains 6.13)
Considérant,
dès lors, le fait que chacun construit son présent en fonction de la perception
qu’il a de son avenir, toute condition présente est configurée différemment,
selon que l’on vit sous le règne du péché et de la mort ou celui de la justice
et de la vie; sous le régime de l’incrédulité et de la transgression ou celui
de la foi et de la justice; celui de la tristesse ou de la joie; du mensonge ou
de la vérité; de la haine ou de l’amour; de la honte ou de la gloire…
Ainsi
le rapport à la vie ou rapport au Christ est le fait d’une identification,
conformation et insertion de l’être régénéré dans le Christ, faisant de
celui-ci un être participant au Christ, devenant un seul être avec Lui, dans
une relation de type singulier, exclusif, organique. A ce stade, le chrétien
est dans l’Esprit et non plus dans la chair, l’Esprit l’ayant introduit dans
une relation organique au Christ, l’ayant définitivement établi fils de
résurrection, constitué dans la filiation eschatologique.
Celui
qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit (1 Corinthiens 6.16)
Je
suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je
demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire (Jean
15.5)
Tous
ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n'avez
point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous
avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! (Romains
8.14-15)
La
question du salut est d’une importance telle, décidant de la condition
éternelle de chacun en particulier, que nul ne peut éluder sa propre
responsabilité par biais de méconnaissance ou de pur déni, ou même s’exonérer
de cette même responsabilité personnelle en se défaussant sur telle personne,
groupe ou institution, « par procuration ».En fait, en matière de salut,
demeure, intangible, l’inexorable principe de la responsabilité personnelle.
Dans
cette optique, il est impératif, de se laisser chercher et trouver par le bon
berger et, puisque c’est au moyen de la foi que Jésus transforme la vie de
l’homme, Dieu va tout mettre en œuvre pour cela, en mettant à la disposition de
celui-ci, en vue de son salut: l’Évangile.
Je
suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis (Jean 10.11)
Je
connais mes brebis, et elles me connaissent comme le Père me connaît et comme
je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis (Jean 10.14-15)
La
raison d’être de cet Évangile est de faire connaître la grâce de Dieu, mais
plus encore, d’intervenir lui-même dans la communication de cette grâce par une
manifestation réelle de puissance de régénération de l’existence de celui qui y
ajoute foi. Ceci en vertu du fait que l’évangile est tout à la fois,
information structurante, révélation surnaturelle détentrice d’une autorité,
capable de bouleverser les cœurs, illuminer les consciences et transformer
conditions et situations de tous genres, en suscitant la foi en la fidélité du
Dieu qui rachète et sauve les perdus, quels qu’ils soient. C’est en ce sens que
l’évangile procure le salut, la vie éternelle, sans acception de personnes ni
discriminations aucunes.
Je
n'ai pas honte de l'Évangile: c'est la Puissance de Dieu pour le salut de
quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu'en lui est
révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit: Le
juste vivra par la foi (Romains 1.16-17)
Notre
Évangile ne vous ayant pas été prêché en paroles seulement, mais avec
puissance, avec l'Esprit Saint, et avec une pleine persuasion; car vous
n'ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous, à cause de vous (1
Thessaloniciens 1.5)
Si
notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les
incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne
vissent pas briller la splendeur de l'Évangile de la gloire de Christ, qui est
l'image de Dieu (2 Corinthiens 4.3-4).
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