samedi 22 juin 2013

LA FIGURE DE CE MONDE PASSE !

SANCTIFIE-LES PAR TA VÉRITÉ ! TA PAROLE EST LA VÉRITÉ !


Que ceux qui usent du monde en usent comme n'en usant pas, car la figure (configuration) de ce monde passe (1 Cor 7:31-32)

En effet,  l'irruption de la création nouvelle opère une radicale remise en question et un bouleversement décisif dans les antiques schémas de l'ancienne humanité, depuis lors disqualifiée et frappée de désuétude.

Si quelqu'un est en Christ, voici, toutes choses anciennes (atavismes, archaïsmes) sont passées (caducité, obsolescence), voici, toutes choses (tous ordres de réalités) sont devenues nouvelles (régénération universelle, absolue, totale) (2 Cor 5:17-18)

Les valeurs du vieux monde et celles du royaume de Dieu sont en irréductible opposition. Les enfants du Royaume se comportent en fonction de motivations, moyens et finalités  procédant de la nouvelle création, pendant que les gens  du vieux monde déclassé continuent de sombrer; âmes, corps et biens, dans les profondeurs du péché - malgré les innombrables et insistants avertissements -  deux fois millénaires !

En dépit de toutes les tentatives d'obstruction et de résistance qui lui sont infligées, la nouvelle dimension croît irrésistiblement, irrépressiblement au sein de l'ancienne, en voie d'inéluctable disparition.

Le conflit spirituel se situe à ce niveau: "la croix de notre Seigneur Jésus-Christ a fait du monde un crucifié pour moi et de moi un crucifié pour le monde " (Gal 6:14)

Cette mort détermine la fin de la dépendance et la complète libération de l'être vis à vis du champ de forces hypnotique et perditionnel de ce monde - malgré les multiples justifications et dénégations de ce dernier en déni de son irréversible mort.

Dans ses derniers soubresauts, ce vieux "programme vicié par le péché " use de tous subterfuges pour "gagner du temps", "jouer les prolongations", en utilisant, entre autres "astuces", la pression de nécessité (survalorisation du primat de l'instinct de survie et d'affirmation de soi), la pression de conformité (exaltation du modèle unique: nature, facture, culture, à l'exclusion de tout autre, concurrent) - la foi en Christ et Christ lui-même étant relégués, remisés, dans cette optique stratégique, au rang de simples opinions privées.

Dans ce que l'on a appelé la prière sacerdotale, Jésus traite ce problème d'hétérogénéité absolue entre la nature de ce monde et celle de ses disciples (Jean 17:6-14) ainsi que celui de l'interférence de ses disciples avec ce même monde, sans intégration ni assimilation létales, à celui-ci:

Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité (Jean 17:14-19)

Si telles sont, la prière, la volonté et les attentes de Jésus à notre égard, soyons conséquents, ne tergiversons pas, agissons avec  la pleine conscience de notre responsabilité et passons immédiatement et sans délais à la pratique de la parole-vérité ainsi qu'à son corollaire: l'action pneumatique, dynamique, transformatrice, réalisatrice, de type non ponctuel-émotionnel, mais structurel-spirituel.

MIEUX VAUT CHERCHER UN REFUGE EN L'ÉTERNEL QUE DE SE CONFIER AUX HOMMES ! MIEUX VAUT CHERCHER UN REFUGE EN L'ÉTERNEL QUE DE SE CONFIER AUX GRANDS !


                     
                           


PSAUMES 118.4-19 et 146.1-10

A / PSAUME 118.4-19

Que ceux qui craignent l'Éternel disent: 
car sa miséricorde dure à toujours !
Du sein de la détresse j'ai invoqué l'Éternel: 
l'Éternel m'a exaucé, m'a mis au large.
L’éternel est pour moi, je ne crains rien: 
que peuvent me faire des hommes ?
L'Éternel est mon secours et je me réjouis 
à la vue de mes ennemis.
Mieux vaut chercher un refuge en l'Éternel 
que de se confier à l'homme,
Mieux vaut chercher un refuge en l'Éternel 
que de se confier aux grands.

B / PSAUME 146.1-10

Louez l'Éternel ! 
Mon âme, loue l'Éternel !
Je louerai l'Éternel tant que je vivrai, 
je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai.
Ne vous confiez pas aux grands, 
aux fils de l'homme, qui ne peuvent sauver.
Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre, 
et ce même jour leurs desseins périssent.
Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, 
qui met son espoir en l'Éternel, son Dieu !

jeudi 20 juin 2013

JÉSUS-CHRIST: EXCLUSIVE LUMIÈRE DU MONDE ! EXCLUSIVE LUMIÈRE DES NATIONS !


                          


ACTES DES APÔTRES 13.13-52 

JE T’AI ÉTABLI
POUR ÊTRE LA LUMIÈRE DES NATIONS,   
POUR PORTER LE SALUT JUSQU’AUX EXTRÉMITÉS DE LA TERRE !
 
Paul et ses compagnons, s'étant embarqués à Paphos, se rendirent à Perge en Pamphylie. Jean se sépara d'eux et retourna à Jérusalem. De Perge ils poursuivirent leur route et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Étant entrés dans la synagogue le jour du sabbat, ils s'assirent. Après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire: Hommes frères, si vous avez quelque exhortation à adresser au peuple, parlez !

Paul se leva et, ayant fait signe de la main, il dit: Hommes Israélites et vous qui craignez Dieu, écoutez ! Le Dieu de ce peuple d'Israël a choisi nos pères. Il mit ce peuple en honneur pendant son séjour au pays d'Égypte et il l'en fit sortir par son bras puissant. Il les nourrit près de quarante ans dans le désert et, ayant détruit sept nations au pays de Canaan, il leur en accorda le territoire comme propriété.

Après cela, durant quatre cent cinquante ans environ, il leur donna des juges jusqu'au prophète Samuel. Ils demandèrent alors un roi. Et Dieu leur donna, pendant quarante ans, Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin, puis, l'ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage: J'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon coeur qui accomplira toutes mes volontés.

C'est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus. Avant sa venue, Jean avait prêché le baptême de repentance à tout le peuple d'Israël. Et lorsque Jean achevait sa course, il disait: Je ne suis pas celui que vous pensez, mais voici, après moi vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers.

Hommes frères, fils de la race d'Abraham et vous qui craignez Dieu, c'est à vous que cette parole de salut a été envoyée. Car les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus et, en le condamnant, ils ont accompli les paroles des prophètes qui se lisent chaque sabbat. Quoiqu'ils ne trouvassent en lui rien qui fût digne de mort, ils ont demandé à Pilate de le faire mourir. Et, après qu'ils eurent accompli tout ce qui est écrit de lui, ils le descendirent de la croix et le déposèrent dans un sépulcre. Mais Dieu l'a ressuscité des morts. Il est apparu pendant plusieurs jours à ceux qui étaient montés avec lui de la Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins auprès du peuple.

Et nous, nous vous annonçons cette bonne nouvelle que la promesse faite à nos pères, Dieu l'a accomplie pour nous leurs enfants en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume deuxième: Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui.

Qu'il l'ait ressuscité des morts, de telle sorte qu'il ne retournera pas à la corruption, c'est ce qu'il a déclaré, en disant: Je vous donnerai Les grâces saintes promises à David, ces grâces qui sont assurées. C'est pourquoi il dit encore ailleurs: Tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption.

Or, David, après avoir en son temps servi au dessein de Dieu, est mort, a été réuni à ses pères et a vu la corruption. Mais celui que Dieu a ressuscité n'a pas vu la corruption. Sachez donc, hommes frères, que c'est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse.

Ainsi, prenez garde qu'il ne vous arrive ce qui est dit dans les prophètes: Voyez, contempteurs, soyez étonnés et disparaissez car je vais faire en vos jours une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait.
 .
Lorsqu'ils sortirent, on les pria de parler le sabbat suivant sur les mêmes choses et, à l'issue de l'assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s'entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu.

Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu. Les Juifs, voyant la foule, furent remplis de jalousie et ils s'opposaient à ce que disait Paul, en le contredisant et en l'injuriant. Paul et Barnabas leur dirent avec assurance: C'est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée mais, puisque vous la repoussez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens. Car ainsi nous l'a ordonné le Seigneur: Je t'ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu'aux extrémités de la terre.

Les païens se réjouissaient en entendant cela, ils glorifiaient la parole du Seigneur et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent. La parole du Seigneur se répandait dans tout le pays.

Mais les Juifs excitèrent les femmes dévotes de distinction et les principaux de la ville, ils provoquèrent une persécution contre Paul et Barnabas et ils les chassèrent de leur territoire.

Paul et Barnabas secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et allèrent à Icone, tandis que les disciples étaient remplis de joie et du Saint Esprit.