lundi 6 octobre 2014

AFFRANCHI DE CHRIST OU ESCLAVE DE MAMMON ?


                                    
DIEU OU MAMMON : IMPOSSIBLE DOUBLE ALLÉGEANCE ! 
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LES RICHESSES INJUSTES DE MAMMON
CONTRE LA SAINE PROSPÉRITÉ DE DIEU

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Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon (Luc 16-13)
Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur et ne faites-vous pas ce que je dis (Luc 6 :46)
Le Saint-Esprit définit très explicitement - en vue de faciliter notre réflexion critique et user d’un salutaire discernement en toutes situations - le caractère d’irréductible opposition de source, de contenu et de finalité, entre les biens de facture matérielle , temporaire, partielle, relative, dégradable et ceux de nature spirituelle, permanente, totale, absolue, impérissable.
Une compréhension spirituelle - et non simplement intellectuelle - de la distinction entre valeurs séculières et valeurs éternelles est d’une importance capitale pour un positionnement, pertinent dans le royaume, conforme aux Attentes, Aspirations et Volonté Exclusives du Maître :
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait (Romains 12:2)
Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal (Hébreux 5:13-14)
Mammon est une expression du péché anthropologique et de ses diverses déclinaisons idéologiques, religieuses, séculières; une manifestation d'une tendance naturelle de l’homme sans Dieu, à se constituer un domaine réservé, terrestre, de richesses et sécurités matérielles, en conjuration de ses incertitudes anxieuses et culpabilités déniées:
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent (Matthieu 6:19-20)
Mammon, dans la bible, ne désigne pas globalement toutes formes de richesses mais seulement les richesses injustes, produites et acquises abusivement, utilisées de façon égocentrique ou ethnocentrique, centrées sur la satisfaction des besoins de l’immédiateté terrestre - sans considération d’aucun Impératif Divin:
Mangeons et buvons, car demain nous mourrons (1 Corinthiens 15:32)
La prospérité biblique, effet de l’économie de la grâce, se distingue et se démarque des richesses injustes en ce qu’elle est reçue de Dieu, sur fond de probité, intégrité et de respect de tous intervenants à un process de croissance, produite et consommée en fonction de critères divins, dans ses motivations, moyens et finalités, en pleine conscience du principe de responsabilité personnelle devant Dieu, sur la manière dont on traite son prochain:
Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre (Colossiens 3:2)
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme (3 Jean 1-2)
Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre (2 Corinthiens 9:8)
Une telle grille d’analyse appliquée au phénomène de l’avoir (les richesses matérielles) peut tout aussi bien l’être, au domaine des biens incorporels – conséquences sublimées de richesses matérielles – tels le savoir, le pouvoir, la reconnaissance….
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MAMMON ALIÉNATEUR
CONTRE DIEU LIBÉRATEUR

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Cette appétence de biens mondains, composante essentielle du tempérament de base et de l’identité d’êtres dépendants du « champ de forces du système monde », caractérise bien le type d’êtres séculiers, « rivés au siècle présent », y vivant en situation d’ « aliénation réussie », c’est-à-dire d’indolente et insouciante létalité spirituelle:
Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme (Marc 8: 36)
Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice? (Romains 6:16)
Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion (Ephésiens 2 :1-2)
Cette condition est celle d’êtres en totale conformité, consubstantialité avec « le monde anti-Dieu » de mammon, au point d’en poursuivre obsessionnellement, en victimes fascinées, consentantes, les finalités destructrices, dans une chimérique illusion de liberté, réalisation et accomplissement de soi:
Sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu (Ephésiens 5.5)
Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie (Colossiens 3:5)
Autant dire que l’homme standardisé, comportementalisé, par des modèles mondains stéréotypés, est exproprié de sa destinée de sujet ressortissant d’une dimension divine, par l’empreinte nocive d’un « système monde », escamoteur d’espérance divine.
En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché (Jean 8:34)
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira (Jean 8:32)
Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres (Jean 8:36)
L’observation des faits démontre que mammon est, non seulement, incitateur de conduites d’appropriation idolâtre et d‘utilisation inique de richesses séculières, en violation de la loi fondamentale d’amour du Royaume de Dieu, mais encore, instrumentalisateur de ses victimes, au profit de la reproduction de sa structure:
Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité, mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice (Romains 6 :13)
Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit (Romains 14:17)
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MAMMON DESTRUCTEUR
CONTRE DIEU CRÉATEUR

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Mammon est de nature foncièrement prédatrice, réduisant l’homme à sa merci, le fourvoyant hors de l’accomplissement de la Volonté libératrice de son Créateur. A ce titre, mammon est ce « bien étranger » aux promesses, escamoteur des véritables biens éternels du salut:
Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse (Matthieu 13:22)
Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu (1Corinthiens 3:21-23)
Le caractère usurpateur de mammon réside en ce qu’il n’est pas, comme son apparence le laisserait supposer, une potentialité neutre, dont la valeur positive ou négative ne dépendrait que de l’usage moral qui en serait fait, mais, au contraire, un phénomène vicié au fond, se comportant telle une puissance concurrente et indépendante, face à Dieu.
Mammon, aliénateur des enfants de ce siècle, agent d’occultation des infinies possibilités salvifiques de Dieu à leur égard, en Jésus-Christ, sera finalement démystifié et anéanti, avec ses fausses assurances, garanties et autres substituts lors de l'effondrement de Babylone la grande:
Il cria d'une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux (Apocalypse 18:2)
Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe (Apocalypse 18:3)
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DIEU DE RÉDEMPTION
CONTRE MAMMON DE PERDITION

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De tels avertissements commandent, sous la puissante motion de l'Esprit-Saint, l’urgence de la conversion du pécheur ou le regain de vigilance du croyant assoupi et, en tous cas, l’abandon de toute cause de distraction ou diversion compromettant l’attention, l’amour et le service dus à Dieu seul, d’autant que YHWH s’appelle « Jaloux » - exclusif de toute concurrence d'idole:
Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l'Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux (Exode 34:14)
En ce temps d’imminence du Royaume, l’accomplissement, sans partage, de la volonté bénéfique de Dieu, dans l'Esprit de la Grâce en Jésus-Christ, est, plus que jamais, un impératif catégorique et la condition d’entrée dans le Règne:
Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux (Matthieu 7:21)
Croyez-vous que l'Écriture parle en vain? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous (Jacques 4:5)
Dans la perspective d’un tel enjeu, l’homme est appelé - par pure grâce - à une reconnaissance de la Seigneurie Suprême et des exigences radicales du Dieu-Roi, à l’acceptation illimitée de sa puissance salvatrice de recréation, de transformation des pécheurs, sur le modèle et à l’image de son Fils Jésus :
Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous rougissez aujourd'hui. Car la fin de ces choses, c'est la mort (Romains 6:20-21)
Dans son acte d'acceptation par la foi, exclusive de tout recours méritoire, de l'offre du don du salut, le pécheur est sauvé, régénéré, doté d'une vie et de forces spirituelles nouvelles et libéré des si douloureux "faux-moi parasites", "identités composites" de "multi-appartenance" et "multi-référence" relativistes du temps présent, contraires à la liberté de la vie en Christ.
C'est bien par le règlement de la question "cruciale" du péché séparateur de Dieu, par repentance, conversion, nouvelle naissance, sur le fondement d'une rédemption intégralement et parfaitement accomplie par Jésus-Christ, comme substitut pénal, à la croix du calvaire, que l'homme se voit gracieusement crédité d'une impérissable vie de vérité, de justice, de solidarité, de paix, de joie, d'amour, conforme aux aspirations de son Créateur, Sauveur et Père:
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même (Luc 10.27)
Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, et ma mère (Marc 3:35)
Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu (Hébreux 12:2)
LA QUESTION - HORS DE TOUTE AUTO-JUSTIFICATION - EST :
DE QUI SUIS-JE RÉELLEMENT LE SERVITEUR ?
QUELLE DÉCISION PRENDRE, DANS MA VIE, POUR SERVIR VÉRITABLEMENT DIEU, SELON SON IMPÉRATIVE VOLONTÉ RÉVÉLÉE ?
A CHACUNE ET CHACUN DE RÉPONDRE, EN CONSCIENCE ...
POUR LUI-MÊME !

LA CONFIGURATION DE CE MONDE EST TRANSITOIRE ...

             
                                     
1 CORINTHIENS 7:31-32
 Que ceux qui usent du monde en usent comme n'en usant pas, car la figure (configuration) de ce monde passe 

En effet,  l'irruption de la création nouvelle opère une radicale remise en question et un bouleversement décisif dans les antiques schémas de l'ancienne humanité, depuis lors disqualifiée et frappée de désuétude.
Si quelqu'un est en Christ, voici, toutes choses anciennes (atavismes, archaïsmes) sont passées (caducité, obsolescence), voici, toutes choses (tous ordres de réalités) sont devenues nouvelles (régénération universelle, absolue, totale (2 Cor 5:17-18)
Les valeurs du vieux monde et celles du royaume de Dieu sont en irréductible opposition. Les enfants du Royaume se comportent en fonction de motivations, moyens et finalités  procédant de la nouvelle création, pendant que les gens  du vieux monde déclassé continuent de sombrer; âmes, corps et biens, dans les profondeurs du péché - malgré les innombrables et insistants avertissements -  deux fois millénaires !
En dépit de toutes les tentatives d'obstruction et de résistance qui lui sont infligées, la nouvelle dimension croît irrésistiblement, irrépressiblement au sein de l'ancienne, en voie d'inéluctable disparition.
Le conflit spirituel se situe à ce niveau: "la croix de notre Seigneur Jésus-Christ a fait du monde un crucifié pour moi et de moi un crucifié pour le monde " (Gal 6:14).
Cette mort détermine la fin de la dépendance et la complète libération de l'être vis à vis du champ de forces hypnotique et perditionnel de ce monde - malgré les multiples justifications et dénégations de ce dernier en déni de son irréversible mort.
Dans ses derniers soubresauts, ce vieux "programme dolosif, frauduleux, formellement et fondamentalement vicié par le péché " use de tous subterfuges dilatoires pour "gagner du temps", "jouer les prolongations", en utilisant, entre autres "astuces", la pression de nécessité (survalorisation du primat de l'instinct de survie et d'affirmation de soi), la pression de conformité (exaltation du modèle unique: nature, facture, culture, à l'exclusion de tout autre, concurrent) - la foi en Christ et Christ lui-même étant relégués, remisées, dans cette stratégie, au rang de simples opinions privées.
Dans ce que l'on a appelé la prière sacerdotale, Jésus traite ce problème d'hétérogénéité entre la nature de ce monde et celle de ses disciples (Jean 17:6-14) ainsi que celui de l'interférence de ses disciples avec ce même monde, sans intégration ni assimilation létales, à celui-ci:
Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité.
Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.
Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité (Jean 17:14-19)
Si telles sont, la prière, la volonté et les attentes de Jésus à notre égard, soyons conséquents, ne tergiversons pas, agissons avec  la pleine conscience de notre responsabilité et passons immédiatement et sans délais à la pratique, à l'action (action non ponctuelle émotionnelle - mais structurelle spirituelle) .
Ainsi:
Aimons inconditionnellement "à salut ", sans complaisance aucune à l'égard du virus désinformationnel du péché, mais avec une compassion extrême, les hommes et femmes, esclaves de ce péché, errant dans ce monde, loin de Christ et sans salut
Demeurons fermement et implacablement hermétiques, étanches et réfractaires (sans complexes!) vis à vis des valeurs délétères et mortifères de ce temps, foncièrement antagonistes de celle du Royaume dont nous sommes porteurs, en, pour et avec Jésus
Soyons, en tous temps, entièrement  flexibles, souples, malléables, sensibles à la voix, aux sollicitations et aux  injonctions du Saint-Esprit
Soyons fidèles, intègres, loyaux, sincères avec notre Père éternel qui a fait de nous ses enfants, participants de sa nature divine et ressortissants de son Divin Royaume.

dimanche 5 octobre 2014

JÉSUS DIT: VOUS ÊTES MES AMIS, SI VOUS FAITES CE QUE JE VOUS COMMANDE !



                               
JEAN 15.1-17 

LA RELATION-COMMUNION A JÉSUS, LE CHRIST, EST DE NATURE ORGANIQUE, ET NON DE NATURE ORGANISATIONNELLE-INSTITUTIONNELLE !

Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.
Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié et que vous serez mes disciples.Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

vendredi 26 septembre 2014

LES ORIENTATIONS CONSUBSTANTIELLES DE L'ÉVANGILE DE L'INCARNATION !

                 
                                  


LES ENGAGEMENTS CONFORMES A L'ÉVANGILE DE L'INCARNATION

La conception du Royaume que Jésus développe dans les évangiles inclut, tout en la transcendant, la condition humaine, avec ses souffrances, ses besoins, attentes et aspirations..

Considérer l’ensemble des dimensions de la vie terrestre, en référence et corrélation avec les principes fondamentaux du Royaume, constitue une grille de lecture et une potentialité de transformation de la réalité, en harmonie avec la vision du Maître d’un haut niveau de performance, permettant de traiter, de manière optimale, les vrais enjeux, risques et défis divins, situés à l’intersection de l’histoire du salut et de la première humanité mortifiée par le péché (MATTHIEU 6.33)

L’amour de Jésus pour le pécheur n’ayant d’égal que son aversion pour le péché, agent de perdition, explique et justifie son implacable dénonciation de toutes les formes de corruption et de perversion aliénatrices, dépravatrices de la nature humaine: hypocrisie des pharisiens, cupidité du riche insensé, avidité des vignerons homicides … (MATTHIEU 23:1-33)

La mission des disciples doit être configurée sur le Christ qui envoie comme le Père l’a envoyé, communiquant un modèle en sa personne, en vue de l’accomplissement fructueux du mandat qu’il leur a confié jusqu’ à son retour (LUC 4:18-19)
L’Église est ainsi formée par une communauté de personnes réellement nées de nouveau, spirituellement soustraites à l’influence du monde, puis réinvesties à son service, avec une nature régénérée, incorruptible, préservée de tout risque d’assimilation ou de rechute sous les puissances du siècle, par éventuel « syndrome de confusion de genre.»

Cet engagement et cette implication ne sont pas une « simple option sociale » mais une « impérative obligation de l’esprit », « catégorie en soi irréductible » aux thématiques idéologiques générées par la société historique.

L’Église doit bannir toute approche des réalités de la souffrance humaine, due au péché, par une dogmatique biblique formaliste, dépersonnalisée, désincarnée et promouvoir une approche de ces mêmes réalités par une évangélisation personnalisée, incarnée, chaleureuse, non altérée par une culture de cloisonnements et clivages institutionnels artificiels contre-productifs - car « l’union, sur des bases doctrinales saines et des relations fraternelles authentiques, sera toujours la force déterminante au sein des combats.»

En tout état de cause, les communautés chrétiennes ne sauraient indéfiniment demeurer impassibles et inertes, face aux aliénations, maux et souffrances générés par le « projet de mondialisation de la vie sans Dieu », en laissant la conception réductionniste, confusionniste de leur foi, essentiellement focalisée sur la seule espérance future (dimension verticale de la foi: la relation à Dieu) inhiber, neutraliser leurs responsabilités sociétales présentes (dimension horizontale de la foi: la relation au prochain), reléguant ainsi une majorité de croyants à l’assimilation passive de principes et attitudes relativistes, individualistes, matérialistes, issus de la culture de masse, par privation de critères de référence, d’appartenance et d’identité messianiques précisément définis, ayant trait aux impératifs éthiques et implications concrètes de la vie nouvelle – articulant les deux inséparables dimensions, de verticalité et d’horizontalité de la foi (ÉPHÉSIENS 4:20-21; ROMAINS 12:1-2; MATTHIEU 5:13-16; 2 PIERRE 1:3-11)

Face à ce processus tentaculaire de mondialisation, l’Église est invitée à sortir de son sommeil dogmatique, renouveler son engagement de fidélité à l’ordre missionnaire de Jésus-Christ consistant à aller dans le monde entier pour annoncer, individuellement et communautairement, l’évangile intégral du salut par grâce, répondant à la totalité des besoins, attentes et aspirations des hommes: spirituels, physiques, intellectuels, économiques, sociaux - les deux erreurs extrêmes, antithétiques, étant, en ce domaine: l’attention et l’action exclusivement portées sur l’évangélisation et les besoins spirituels de l’être et celles quasi-exclusivement focalisées sur les problèmes économiques et sociaux du monde (COLOSSIENS 3:12; 1 JEAN 3:16-20)

EKKLESSIA - CORPS DE CHRIST - CULTURE DE VIE

LA VICTOIRE QUI TRIOMPHE DU MONDE, C'EST NOTRE FOI!
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L’occident surcompense sa faillite spirituelle par une élévation de la vie terrestre, une exaltation de ses réalisations et possessions, en valeur suprême, comme un  « substitut de vie éternelle » tragiquement inexistante dans son champ de conscience (COLOSSIENS 3:1-4)

Ceci le réduit à la merci d’une prégnante temporalité séculière, contre  laquelle il doit anxieusement lutter par une activité compulsive, incessante, répétitive, faite d'accomplissements d’œuvres et d'accumulations d’objets, autant de frustrants « substituts chimériques » d'une perspective  d’éternité oblitérée (JEAN 8:34)


Outre le matérialisme induit par ce système, l’individualisme constitue un agent de corruption du lien social et de décomposition des solidarités traditionnelles. Il apparaît, initialement, comme un moyen de libération de contraintes et d’ouverture de possibilités mais se révèle, cependant, à terme,  destructeur des solidarités qui sont les fibres et la trame des tissus communautaires, eux-mêmes toiles de fond d’accueil de vies et d'histoires individuelles (JACQUES 1:14-15)


Les communautés, fondées sur l’évangile ont, pour leur part, toutes les compétences nécessaires pour faire face à cette crise néfaste, en offrant une alternative de  vie à un monde déstructuré, en pertes de repères et désarroi complets (LUC 5:13-16; PIERRE 2:9-12)


Loin de vouloir sauver le « système monde » dont le texte révélé décrit, en APOCALYPSE 18, l’incurabilité et l’effondrement final, ces communautés spirituelles, dépositaires d’un savoir de qualité supérieure, sont en capacité, par leur héritage spirituel – en activation et actualisation constante - de compenser significativement les effets dévastateurs  de cette crise systémique globale, par diffusion et partage de leurs valeurs emblématiques de respect, estime, considération et accueil inconditionnels du prochain – représentatives d’une culture  de la vie, en réponse aux archaïques programmations de la culture de mort (1 PIERRE 4:1-11)


Les chrétiens de cette génération, potentiellement celle du retour du Seigneur, sont conviés à une sérieuse prise de conscience de ce que signifient  leur référence et leur  appartenance au peuple et au royaume de Dieu, pour endosser et assumer pleinement  leurs responsabilités de disciples,  face à une humanité en souffrance, sous l’empire de la  pression de « modèles matérialistes fétichistes », adossés une recherche effrénée de satisfactions égocentriques  narcissiques, à base de rendement, productivité, profits et d’éviction du  prochain (2 CORINTHIENS 13.5; LUC 6:46-49; MATTHIEU 5:44-48; LUC 14:12-14)


Ces modèles, authentiques « idoles des temps modernes », de surcroît, puissants générateurs de discrimination, d’exclusion sociales et d’aliénation cultuelle et culturelle,  doivent être répertoriés, examinés, au regard de la pensée biblique et faire l’objet de propositions de contre-modèles de respect, integration et amour inconditionnels d'autrui, considéré comme un absolu devant Dieu (LUC 6:31-36)


Celles-ci pourraient consister en une exigence constructive pour chaque être humain, d’une garantie de ce droit d’estime, considération et accueil inconditionnel bienveillant dans la société  humaine, de par sa simple naissance; au droit de respect absolu de son intégrité spirituelle, physique, intellectuelle, morale, sans dérogation ni exception; au droit  incompressible au développement, dans les domaines respectifs, de la famille, de l’éducation, de l’économie, du social et de la culture (ROMAINS 15 :1-7; ÉPHÉSIENS 4:2,32; 5:21;  ROMAINS 12:10, JACQUES 5:16, ROMAINS 14-13; JACQUES 4:11, GALATES 5 :26; 1 THESSALONICIENS 5:11)


En considération des défis, risques et enjeux, posés par ce « système monde globalisé », l’impératif spirituel des communautés chrétiennes réside dans la préservation de la  spécificité de leurs valeurs identitaires, le maintien de leur potentiel de prospective prophétique catalyseur des réalités communautaires, la démonstration de la présence, en  leur sein, du Dieu Rédempteur porteur d’un message d’amour et d’une puissance de salut, à une humanité résignée face à une « machine monde » pesant sur elle, ressentie comme une fatalité (2 CORINTHIENS 3:16-18; MATTHIEU 5: 13-16; 1 JEAN 5:3-5; 1 PIERRE 4.10 ; GALATES 6:2,23)


Directement confrontée à cette crise systémique globale, aux conséquences encore mal évaluées, les communautés chrétiennes ont la responsabilité historique de dépasser  leur conception de « la sphère du privé de la foi », pour faire entendre la Volonté de Dieu dans « la sphère du public », sans confusion des genres, avec distinction des identités  respectives du « corps social » et du « corps de Christ », ontologiquement irréductibles l’un à l’autre.


Ainsi sera éradiqué tout déni de réalité de la situation et exprimée la conscience de Christ, au travers de son corps, l’église, en prise directe, temps réel et relation de proximité avec les gens et les groupes dans la souffrance (MATTHIEU 20:26-28)
Dans cette optique, seront formulés des modèles sociétaux alternatifs, intégrateurs, valorisant des attitudes de soutien, d’aide et assistance aux personnes en situation de  fragilité, de précarité et supportant des projets d’économie solidaire adaptés aux contextes locaux.


Ces conseils et actions pédagogiques, créatifs, innovants, assimilables et praticables par une population non chrétienne, auront, par ailleurs, l’avantage de constituer une étape préparatoire à des conversions ultérieures, en  toute liberté,  conviction et conscience des intéressés, hors de toute instrumentalisation ou culpabilisation en raison du secours précédemment apporté (LUC 3:4-6; JACQUES 2:14-17)


Une telle conception communautaire, solidaire, permet, en plus du secours immédiat porté dans des situations de nécessité, de véhiculer un message évangélique holiste, de prise en considération de l’intégralité des besoins de l’être - esprit, corps, âme -  au cœur de la société humaine; « témoignage direct d’une vie nouvelle agissante » au sein d’un monde  disloqué, dissocié, mortifié, stigmatisé par une culture, individualiste, matérialiste, déshumanisée et déshumanisante (2 PIERRE 1.3-8)

samedi 20 septembre 2014

HUMANITE EN ÉTAT DE FAILLITE SPIRITUELLE ET DE PERDITION: DIEU APPELLE CHACUN A RÉGLER, EN COLLOQUE SINGULIER, LA QUESTION DE SON PÉCHÉ ...


                             

LA NOUVELLE ALLIANCE ET SES IMPLICATIONS ONTOLOGIQUES

         L'EXCLUSIF MODE D’AGIR DE DIEU EST LA GRÂCE
 
Accueillir Jésus, c’est recevoir le message du Règne de Dieu, vivre une conversion, une nouvelle naissance ainsi qu’un complet abandon à Dieu. Les écritures sont essentiellement christocentriques.
La Communauté de vie avec Dieu est conditionnée par l’accomplissement de la volonté de Dieu en la personne de Jésus, de même que la position de chacun par rapport à Jésus détermine son accès au royaume. Le salut est aussi personnel que le chemin qui y conduit:

Jésus dit : je suis le chemin, la vérité, la vie (Jean 14:6)

Les relations de personne à personne instaurées par le Christ, entre le Père et le racheté, le racheté et lui-même, ne sauraient subir aucune altération par ajout de quelque observance légale ou traditionnelle, annihilatrice de la volonté divine.
Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition (Matthieu 15:6)
Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes (Matthieu 15 :8-9)
Ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères (1 Pierre 1:18)

Le type de relations que Christ inaugure entre Dieu et l’homme, par l’œuvre de la croix, abolit tout régime légal périmé. Tout système juridique d’acquittement d’obligations par œuvres et efforts est irréversiblement révolu. Dans la Nouvelle alliance, l’être régénéré ne reçoit pas ses enseignements et exigences d’un système ou d’un être métaphysique abstrait, mais exclusivement du Dieu Sauveur personnel.
Le nouveau régime définitif est celui d’un amour, don total de Dieu, venu en chair, s’exposant à la mort ignominieuse de la croix pour le salut du pécheur. Cet amour ne demande qu’à s’épanouir en réciprocité - car Dieu se communiquant en plénitude attend passionnément, de la part de ses enfants, une réponse personnelle en retour, selon le même esprit de liberté et de gratuité que celui du donateur. Dieu est amour, son agir est la grâce, par son Fils, Jésus. L’amour de Dieu, volonté inflexible de sauver ses créatures du péché et les combler de bienfaits, s’enracine dans la nouvelle et imprescriptible alliance

Par son acceptation de l’offre de salut personnel gratuit, chaque être humain peut reconnaître, en Jésus, son Sauveur et l’ultime révélation de Dieu à l’adresse d’une humanité en situation de détresse irréversible. Cette ultime et exclusive révélation salvatrice n’envisage aucune autre alternative de sortie de crise, hormis le salut en Jésus Christ, seul capable de soustraire le pécheur à son aliénation transgressive aux conséquences éternelles tragiques, par une recréation totale sur le seul modèle conforme aux exigences absolues de Dieu - celui de son Fils Eternel.

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur (Hébreux 1:1-4)
Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts (Actes 17:30-31)
Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3:9)
Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous; c'est là le témoignage rendu en son propre temps (1Timothée 2:5-6 )
Il n'y a de salut en aucun autre; car sous le ciel il n'y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12)

Ces informations vitales, communications du Saint-Esprit, nous renvoient à la gravité de la problématique spirituelle de notre humanité, mais également au contrepoids d’espérance qui lui est offerte. Chaque être humain est convoqué par le créateur, en colloque singulier, hors de tous biais philosophiques ou religieux, en vue d’une résolution décisive et définitive de la question du péché le concernant.
Aucun ne réalisera jamais la finalité pour laquelle il a été créé, sans abandon de ses dénégations, justifications et sans traitement, à la racine, de la question majeure du péché, cause de tous désordres et faillites - individuels et collectifs. Des défis, risques et enjeux cruciaux s’imposent, en ces temps de la fin, à cette humanité en rupture de ban, contumax, dont la crise systémique transgressive initiée en éden, au tout début de son existence, n’a jamais cessé de s’amplifier, catastrophiquement depuis, en dépit des efforts effrénés déployés par les diverses civilisations historiques - occidentale incluse.
La mesure est comble, le temps est court, l’urgence est à la prise de conscience et de décision. Il n’est qu’une seule alternative: la perdition inhérente au péché ou le salut inhérent à la grâce; chacune avec ses incidences et conséquences éternelles distinctes et opposées. Le monde vit une période charnière située entre deux ères. Depuis Jean-Baptiste, l’histoire du salut tend irrésistiblement vers sa résolution. La phase finale de cette histoire a été spécialement inaugurée par la personne et l’œuvre de Jésus.

Dès lors, la volonté de Dieu ne peut plus être amalgamée avec un système moral ou théologique palliatif car, dès maintenant, le disciple entre par son choix décisif, en communauté indissoluble de vie avec Jésus, conscient qu’en ces derniers temps, en la Venue Personnelle de son Créateur, il a trouvé le règne de Dieu.  Il est seulement maintenant possible d’obéir librement à Dieu et de l’aimer directement de tout son être.
         LE REGISTRE DE L’AMOUR DE DIEU EST L’EXCLUSIVITÉ

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Hébreux 4:4-16)

Dans sa mission de transmission de l’appel de Dieu à la repentance et à la conversion, Jésus n’innove pas sur la substance du message mais sur l’exigence radicale de Dieu enjoignant au pécheur de reconnaître et régler, sans tarder, sa situation.
La légitimité de Dieu à faire valoir clairement ses exigences radicales est fondée sur sa transcendance absolue, son essence libre de toutes conditions. Lui Seul, dans l’univers, est pure capacité de communiquer la vie éternelle, mais surtout de définir les critères d’entrée dans cette Vie Royale.

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3:3)
En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. (Jean 3:6-7)

Dieu qui se révèle et qui invite à entrer dans le royaume, à vivre une communauté de vie de personne et de biens avec Lui, est le Maître dont la volonté d’amour infinie exige une obéissance – non servile mais filiale – inconditionnelle et illimitée. Déjà, dans l’ancien testament, YHWH se révèle comme le Dieu jaloux, exclusif, libérateur de l’esclavage mais dont la volonté exigeante entend bien façonner la totalité de la vie de l’homme.

Cependant, Jésus - Dieu venu en chair, Prince de la Vie, Autorité Eternelle Suprême - ne manquera pas de nous enseigner par son exemple la signification du véritable amour et de l’obéissance parfaite, au travers du sacrifice suprême de la Croix. Par le lavage des pieds de ses disciples, peu avant sa mise à mort sacrificielle, il démontrera encore, avec force, qu’au travers de l’accomplissement des temps, il restera Le Maître Serviteur ( Jean 13:1-17; Philippiens 2:5-11)

L’accès au Royaume de Dieu implique un renversement complet de vision et de valeurs. Là où sévissaient les ataviques structures hiérarchiques de dominance issues de la première humanité déchue, s’épanouit , tout en grâce, le Sacerdoce Royal d’une Nation Sainte - générée par le sacrifice sanglant de son Roi - nation dont la devise sera à jamais: Régner, c’est Servir !

Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait (Jean 13:13-15)
Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert (Luc 22 :25-27)
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière (1Pierre 2:9)
Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont incompréhensibles, et ses voies impossibles à trouver ! Car qui est-ce qui a connu la pensée du Seigneur ? Ou, qui a été son conseiller ? Ou qui est-ce qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu ? Car de lui, et par lui, et pour lui sont toutes choses. A lui soit gloire éternellement : Amen ! (Romains 11:33-36)

jeudi 18 septembre 2014

A TOUTE AUTHENTIQUE NOUVELLE NAISSANCE, RÉELLE MARCHE EN NOUVEAUTÉ DE VIE !

  

JEAN 5.17-20; 14.9-13, 
15.1-5, PHILIPPIENS 2.13, 
ÉPHÉSIENS 4.11-16, ROMAINS 8.18  

NOUVELLE NAISSANCE ET MARCHE EN NOUVEAUTÉ DE VIE:  DEUX RÉALITÉS BI-HÉLICOÏDALES , INDIVISIBLES, INDISSOCIABLES, CONSUBSTANTIELLES !  SOYEZ PARFAITS COMME VOTRE PÈRE CÉLESTE EST PARFAIT !

Les chrétiens authentiques – Réels Disciples du Christ - sont des « travailleurs, artisans, du cœur et de l’esprit » appelés et préparés par le Seigneur à découvrir, au sein des situations les plus précaires, une plénitude nouvelle, celle que Jésus vit et leur partage dans le message des béatitudes (MATTHIEU 5.3-10), plus expressive d’un encouragement à l'espérance que d’un conseil de résignation; chaque promesse des  béatitudes concernant toujours un Règne de Dieu, déjà bien présent dans la venue de Jésus, mais toujours en attente de réalisation et de consommation ultimes, finales, dans un futur imminent, et toujours plus proche (ROMAINS 8.18)

La justice surabondante prônée par Jésus radicalise les prescriptions de la loi, par l’instauration de nouvelles « normes comportementales pneumatiques rédemptionnelles », toutes faites de rapports  fraternels  renouvelés, au sein de la communauté du salut, la famille de Dieu.

Jésus, en effet, convie vivement ses disciples à imiter la perfection de leur Père Céleste, par une exhortation à promouvoir un accueil mutuel et une réconciliation inconditionnels, vivre la fidélité conjugale et respecter le foyer d’autrui, pratiquer la vérité dans les échanges fraternels, exercer l’amour des amis comme celui des ennemis; cherchant par tous moyens et voies spirituels, conformes aux principes du Royaume, l’obtention d’une croissance et d’un développement systémiques, holistes, individuels et collectifs -  esprit, âme et corps/personnes et communautés.

En fait, l’essentiel de ce nouveau pattern de vie trouve son fondement en Jésus et sur la révélation qu’il communique du « mode d’agir du Père » dont la force d’accomplissement est seule capable d’en permettre la réalisation plénière (JEAN 5.17-20; 14.9-13; 15.1-5; PHILIPPIENS 2.13; ÉPHÉSIENS 4.11-16). 
Le père est, tout à la fois, principe, motivation et finalité de toutes attitudes, conduites et comportements de justice, dont le niveau d’intimité filiale détermine la qualité.

La justice du Royaume, de nature foncièrement différente de celle de l’ancien régime légaliste, formaliste, inopérant, des scribes et des pharisiens, résulte d’un engagement plénier dans l’esprit de la grâce, fidèle, intègre, loyal, sincère -  « holiste et fractal » - au service du seul, exclusif et unique vrai Dieu, dans une communauté universelle de vie indissoluble par Lui, en Lui, avec lui, pour LUI,  seule génératrice de fruits multiples en faveur du frère, du prochain … et, par conséquence, du monde entier, destinataire de la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus-Christ, dans le cadre de la Nouvelle Alliance, éternellement scellée dans Son Sang versé, historiquement une fois pour toutes, décisivement et définitivement, au lieu du châtiment, en notre lieu et place - sur le Bois de la Croix, sur le Mont Golgotha.

mardi 16 septembre 2014

MATHIEU 28.16-20 - GRAND MANDAT MISSIONNAIRE PLANÉTAIRE, CONFIÉ PAR LE CHRIST,JÉSUS: EN COURS DE RÉALISATION OU D'ABANDON ?


                                 
MATTHIEU 28.16-20 
UN MANDAT MISSIONNAIRE DIVIN, IMPÉRATIF, 
CATÉGORIQUE, EXCLUSIF, EXHAUSTIF, ABSOLU !

La communauté des disciples formée par Jésus est ontologiquement missionnaire, dans la mesure où la mission se définit comme implication et participation des disciples aux initiatives, actions et desseins du Maître.

Cette communauté se caractérise par l’importance particulière attribuée aux pauvres, démunis, spoliés, exclus et discriminés, par un monde aux archaïques programmations darwiniennes, égocentriques et ethnocentriques.

La situation de crise actuelle, gravement porteuse d’une menace de déstabilisation et d’inhibition de l’unité synergique de la communauté chrétienne, ainsi que d’une stagnation, voire d'une régression, des objectifs de justice et de compassion assignés par son maître, exige un sérieux regain de résolution et de détermination dans sa volonté d’accomplissement du mandat divin, avec une assurance et une certitude renouvelées de l’indéfectible présence de son Dieu, en son sein et de l’imminence de l’avènement de son Royaume (MATTHIEU 6:23; 28:16-20)

En tout état de cause, par son assistance persévérante, bienveillante, sans faille et en dépit des pesanteurs historiques et sociologiques de la culture sublimée et institutionnalisée du péché, par ce monde, le Ressuscité glorifié ne cesse de tendre, de manière exponentielle, vers l’affectation de sa propre valeur divine au sens de l’existence des hommes, en agissant par ses disciples au milieu des nations, pour promouvoir l’extension de sa divine et resplendissante nouvelle création (ROMAINS 8:33-39)

Il est maintenant temps de prendre conscience de l’importance particulière des enjeux eschatologiques, de faire preuve d’esprit de décision, d’endosser et assumer totalement ses responsabilités, de privilégier les voies du don, de l’amour des frères, du prochain et de risquer les talents reçus dans un engagement catégorique et indéfectible (MATTHIEU 25:14-40)
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Tout est possible car le mandat de mission universelle, réalisation de la promesse faite à Abraham (GENÈSE 12:3), rend, désormais la puissance de Dieu disponible à tous les croyants, par la foi, en tous lieux géographiques et temps historiques, jusqu’à la consommation finale du monde.

dimanche 14 septembre 2014

CHACUN DE NOUS RENDRA COMPTE A DIEU POUR LUI-MÊME ! (CHANT)

                     
                        
ROMAINS 14.7- 12
CHACUN DE NOUS RENDRA COMPTE A DIEU POUR LUI-MÊME !
NUL DE NOUS NE VIT POUR LUI-MÊME, ET NUL NE MEURT POUR LUI-MÊME. CAR, SI NOUS VIVONS, NOUS VIVONS POUR LE SEIGNEUR, ET SI NOUS MOURONS, NOUS MOURONS POUR LE SEIGNEUR. SOIT DONC, QUE NOUS VIVIONS, SOIT QUE NOUS MOURIONS, NOUS SOMMES AU SEIGNEUR. CAR CHRIST EST MORT ET IL EST REVENU A LA VIE, AFIN DE DOMINER SUR LES MORTS ET SUR LES VIVANTS.
MAIS TOI, POURQUOI JUGES-TU TON FRÈRE? OU TOI, POURQUOI MÉPRISES-TU TON FRÈRE, PUISQUE NOUS COMPARAÎTRONS TOUS DEVANT LE TRIBUNAL DE DIEU. CAR IL EST ÉCRIT: JE SUIS VIVANT, DIT LE SEIGNEUR, TOUT GENOU FLÉCHIRA DEVANT MOI, ET TOUTE LANGUE DONNERA GLOIRE A DIEU ! AINSI, CHACUN DE NOUS RENDRA COMPTE A DIEU POUR LUI-MÊME.