mardi 11 octobre 2011

NOS ACTES DE FOI, DANS LA VÉRITÉ ET L’AMOUR, ENSEMENCENT L’AVENIR !

NOTRE CONSCIENCE DES ENJEUX DIVINS
EST UN DÉTERMINANT DE NOTRE
RÉUSSITE POUR CHRIST

Les aspirations et les besoins, dans le corps de Christ, sont immenses et croissants de par le monde, tout particulièrement en Afrique. Pourtant, face à une telle situation grosse responsabilités, au lieu de bondir de foi sur les « chantiers de vie » ouverts par le Maître de la moisson, les chrétiens occidentaux se cantonnent, en général, dans une représentation quelque peu stéréotypée, réductionniste, hyper-localisée et confortable de la réalité. Inactivés du fait d'une large méconnaissance de la problématique missionnaire messianique des temps de la fin, ils ne perçoivent plus, sinon très confusément, pour la plupart, les urgences présentes d'une évidente et frappante acuité.

Ainsi s'instaurent une optique de banalisation et une attitude de distanciation - non intentionnelles certes, mais de fait, bien réelles - à propos des enjeux stratégiques messianiques et les risques et défis y afférents endossés par les membres du corps de Christ vivant sur place, dans des conditions de vie précaires chroniques, subissant de plein fouet les perturbations et turbulences d'un monde en souffrance, à bout de forces dont ils savent, avec certitude, que Christ demeure le seul espoir, l’unique voie de salut …


NOTRE INDIGNATION FACE A L’INJUSTICE
CONSTITUE UN  PUISSANT GAGE D’ESPÉRANCE
POUR LE MONDE PERDU

Comment ne pas s'indigner face à tant de brutales disparités de moyens entre chrétiens des pays "riches" et chrétiens des pays "pauvres"?

Comment expliquer cet incompréhensible clivage social au sein même du corps de Christ?
Comment rendre compte de ce cet inqualifiable déficit d’équité, d’attention, d’intérêt, de compassion fraternelle, au moment où tant d’hommes et de femmes expriment leur faim et leur soif de Christ et de son Évangile à des « travailleurs spirituels locaux » déterminés dans la foi, résolus à servir Dieu et leur prochain mais si dépourvus de moyens et d’outils de base indispensables au meilleur traitement de cette pressante et massive demande.

Comment passer sous silence la préoccupante situation des pays en voie de développement, en forte croissance démographique, essentiellement jeune, durement confrontés à de pénibles carences en moyens financiers, matériels, éducatifs, sanitaires et sociaux, dans lesquels le plein accomplissement du mandat missionnaire par la proclamation de l’évangile du salut appelle, autant qu’ailleurs, une considération effective de l’intégralité des besoins de l’être - esprit, âme, corps - et de sa communauté de référence et d’appartenance, l’Eglise-Ekklesia-Corps de Christ.

Comment ne pas désavouer un état de fait dans lequel les populations chrétiennes vieillissantes des pays "riches", à courbe démographique descendante, forts revenus, hauts niveaux de consommation et très faible croissance évangélique absorbent pour leurs « budgets organisationnels » et leurs « besoins cultuels, personnels récurrents », un pourcentage disproportionné, pléthorique, de l’abondante quantité des ressources humaines, financières et matérielles, disponible dans les milieux chrétiens du monde entier, où l’on se réclame, avec légèreté, de Christ, de ses sentiments, de ses pensées, de son amour … de l’ensemble des valeurs de la nouvelle création.

Pourquoi persister dans de telles orientations et pratiques dysfonctionnelles, indéniablement contreproductives au regard des intérêts directs du Corps de Christ et de Christ lui-même, ostensiblement génératrices de facteurs inhibiteurs de développement du corps par le biais de multiples déficiences - en matière de réalisations et d’équipements matériels, sanitaires et sociaux - véritables doubles diamétralement symétriques de la ligne de fracture entre riches et pauvres, caractérisant le système économique mondial et sa crise systémique globale aggravante..


NOTRE RESPONSABILITÉ RÉCIPROQUE
RENFORCE NOTRE COHÉSION ET NOTRE
PERFORMANCE DANS L’EXÉCUTION
 DE NOTRE MANDAT

Cette attitude de négligence à l’égard de l'injonction primordiale d'accomplissement du grand mandat confié par le Christ ressuscité, en Matthieu 28:19-20 n'est pas sans incidences ni conséquences directes sur le déroulement du processus d'avènement du Royaume de Dieu, qui pourrait se dérouler dans des conditions optimales si les conduites d'interdépendance et de solidarité réelles des membres du corps de Christ, requises par le Seigneur, étaient scrupuleusement respectées et appliquées en tous lieux, sans exceptions.

S’il est incontestable que de très nombreux chrétiens occidentaux ont depuis longtemps parfaitement saisi et intégré la pensée du Seigneur, démontrant une réelle attitude active de compassion et de solidarité dans l'accomplissement de leur divin ordre de mission, il n’en demeure pas moins qu’une grande majorité du peuple de Dieu, en occident, dort d'un "sommeil religieux profond".

Il est de notre responsabilité, en vue de remédier à ce phénomène de déperdition de potentiel de vie préjudiciable au fonctionnement harmonieux de l’ensemble du corps, de procéder à l'identification et au pointage des causes, puis de solliciter et mobiliser les consciences en vue d'un regain de solidarité - non selon les critères naturels de ce monde mais selon le coeur et l'esprit de Dieu - pour parachever, dans la vérité et l'amour, la mission qu'il nous a confiée, dont nous sommes tous investis.


NOUS SOMMES LA FAMILLE DE DIEU !
AGISSONS AVEC UNE PLEINE CONSCIENCE DE
NOTRE RESPONSABILITÉ ET DE NOTRE DIGNITÉ

Un illusoire sentiment collectif, homologué et institutionnalisé par l’effet d’humaines rationalisations, consistant à croire détenir et promouvoir des valeurs de fraternité conformes à l’esprit de la nouvelle alliance, alors qu’il ne s’agirait, en fait, que d’une reproduction mimétique de valeurs idéologiques produites par un système économique dominant, doit impérativement céder la place aux valeurs originales de la véritable charte du Royaume - pure expression des pensées et sentiments de Christ - indistinctement applicable à l’ensemble du corps de Christ.

La question des graves disparités de moyens entre « chrétiens riches » et « chrétiens pauvres », cause de ralentissement des disciples des pays pauvres dans l’accomplissement du grand commandement de Matthieu 28:19-20, de stagnation du processus de croissance et de maturation du corps de Christ, doit être résolue par la mise en place de mécanismes de régulation des écarts à « la norme divine », au moyen d’actions de répartition des ressources disponibles, non de manière formaliste et procédurale, mais sous la motion de l’esprit, par une démarche de questionnement sur les besoins réels, leur identification, leur évaluation, la mobilisation des consciences en vue de l’action, la définition des critères d’affectation de ces ressources en concertation avec les bénéficiaires, aux fins de réalisation de projets solidaires formateurs, adaptés, générateurs de bénéfices à injecter dans d’autres projets ultérieurs, créant ainsi une courbe dynamique ascendante de développement du corps de Christ en sa totalité.

Ce type d’approche, déployée par des milliers de groupes de disciples de  dimensions diverses en fonction de la nature et de l’importance des projets, pourrait changer radicalement le visage de l’actuel christianisme institutionnel et organisationnel, en tout simplement une famille dont Dieu est le Père aimant, inspirant de justes et fraternelles relations entre sœurs et frères.


UN SALUTAIRE SURSAUT CHANGERA LE
RAPPORT DES FORCES SPIRITUELLES
SUR LE CHAMP DE L'HISTOIRE

Je propose, comme phase préalable à ce grand chantier collectif de participation au parachèvement de l’église définitive, sous la direction de son unique chef et constructeur, Jésus le Christ, que tous les chrétiens réveillés, conscients des enjeux stratégiques, impliqués dans la vision planétaire du dessein salvifique de Dieu, procèdent activement, sans différer, à la création de sites, blogs et autres espaces de communication sur internet, de sensibilisation, sollicitation et motivation du « monde chrétien » pour :
  • un salutaire sursaut de renoncement et d’abandon des conduites nocives d’égocentrisme et d’ethnocentrisme culturels et religieux, en faveur de comportements exclusivement motivés par une conscience irrépressible d’appartenance à la famille de Dieu et une détermination sans faille dans la recherche de son développement, par des relations mutuelles, réciproques d’estime, de respect, de considération, d’accueil inconditionnel, de confiance, d’interdépendance, d’amour et de solidarités traduits en actes 
  • une réorientation de vie, en conscience et responsabilité devant Dieu, Père de la famille divine, et les frères et sœurs tous également aimés de Lui
  • une réactualisation et une redynamisation, sous la motion de l'Esprit-Saint, de l’irrévocable principe du Sacerdoce Universel des Croyants .... de tous les croyants nés de nouveau, sans exception ni dérogation... nul n'étant habilité à s'exonérer, serait-ce en partie, de l’exercice pratique de son sacerdoce royal, concernant le mandat figurant en Matthieu 28:19-20, confié à chaque disciple, avec ses multiples implications.


NOTRE SACERDOCE ROYAL SE DÉPLOIE EN 
 UNE MISSION TOTALE, DE DIMENSION 
ET D'IMPACT PLANÉTAIRES 

Ce défi pour un réveil des consciences requiert l’usage de qualités de tact, de prévenance mais également une détermination spirituelle nécessitant:

une argumentation biblique de fond, élaborée et documentée et une communication spirituelle cohérente, adaptée, en totale dépendance de l'Esprit-Saint, destinées à faciliter une réactivation de la perception de la situation d’urgence du corps de Christ dans les nations, l’endossement des radicales exigences du Seigneur relatives à l’implication de tous dans les affaires du Royaume, la conscience de son retour et de l’avènement de son Divin Royaume

En ces temps décisifs et définitifs de l'histoire de l'humanité où sévit une crise globale systémique inédite de valeurs spirituelles, structurelles, fonctionnelles et, face à l'imminence du retour en puissance du Seigneur de Gloire, il n'est d'autre impératif que celui de l'urgent et ardent retour en force du peuple messianique sur la scène de l'histoire, parachevant sa mission.

A cet effet, les disciples doivent significativement accroître le process d’assimilation des vérités fondatrices et structurantes de leur identité messianique - " à l'image de christ" - accentuer, radicaliser leur manière d’être-au-Christ, d’être-pour-le Christ, pour ce temps de fin d’histoire et l'éternité.

C’est ainsi que le Peuple Messianique, fidèle à sa constitution, « la nouvelle alliance dans le sang de Jésus», solidairement uni sous la bannière du Christ-Roi, performera son plein potentiel de communication et de partage des valeurs intrinsèques de la nouvelle création, par la vérité, la justice, la paix, l'amour et la joie du salut.
  
Prions ardemment afin que le plus grand nombre découvre ou recouvre une sensibilité aiguë à la voix du Seigneur, intégrant son enseignement plénier, se laissant conduire fidèlement dans une vie de fructueuse communion en lui, de participation au parachèvement de la de la famille de Dieu et à l'avènement de son divin Règne.



dimanche 9 octobre 2011


 VIDEO - TU DOIS NAÎTRE DE NOUVEAU !!!


  



LA VRAIE NATURE DE
LA COMMUNION DIVINE


LE MODE D’AGIR DE DIEU EST LA GRACE

Accueillir Jésus, c’est recevoir le message du Règne de Dieu, vivre une conversion, une nouvelle naissance ainsi qu’un complet abandon à Dieu.

Les écritures sont essentiellement christocentriques. La Communauté de vie avec Dieu est conditionnée par l’accomplissement de la volonté de Dieu en la personne de Jésus, de même que la position de chacun par rapport à Jésus détermine son accès au royaume. Le salut est aussi personnel que le chemin qui y conduit:

Jésus dit : je suis le chemin, la vérité, la vie (Jean 14:6)

Les relations de personne à personne instaurées par le Christ, entre le Père et le racheté, le racheté et lui-même, ne sauraient subir aucune altération par ajout de quelque observance légale ou traditionnelle, annihilatrice de la volonté divine.

Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition (Matthieu 15:6)

Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes (Matthieu 15 :8-9)

Ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères (1 Pierre 1:18)

Le type de relations que Christ inaugure entre Dieu et l’homme, par l’œuvre de la croix, abolit tout régime légal périmé. Tout système juridique d’acquittement d’obligations par œuvres et efforts est irréversiblement révolu.

Dans la Nouvelle alliance, l’être régénéré ne reçoit pas ses enseignements et exigences d’un système ou d’un être métaphysique abstrait, mais exclusivement du Dieu Sauveur personnel.

Le nouveau régime définitif est celui d’un amour, don total de Dieu, venu en chair, s’exposant à la mort ignominieuse de la croix pour le salut du pécheur.

Cet amour ne demande qu’à s’épanouir en réciprocité - car Dieu se communiquant en plénitude attend passionnément, de la part de ses enfants, une réponse personnelle en retour, selon le même esprit de liberté et de gratuité que celui du donateur.

Dieu est amour, son agir est la grâce, par son Fils, Jésus. L’amour de Dieu, volonté inflexible de sauver ses créatures du péché et les combler de bienfaits, s’enracine dans la nouvelle et imprescriptible alliance.

Par son acceptation de l’offre de salut personnel gratuit, chaque être humain peut reconnaître, en Jésus, son Sauveur et l’ultime révélation de Dieu à l’adresse d’une humanité en situation de détresse irréversible.

Cette ultime et exclusive révélation salvatrice n’envisage aucune autre alternative de sortie de crise, hormis le salut en Jésus Christ, seul capable de soustraire le pécheur à son aliénation transgressive aux conséquences éternelles tragiques, par une recréation totale sur le seul modèle conforme aux exigences absolues de Dieu - celui de son Fils Eternel.

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur (Hébreux 1:1-4)

Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts (Actes 17:30-31)

Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3:9)

Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous; c'est là le témoignage rendu en son propre temps (1Timothée 2:5-6 )

Il n'y a de salut en aucun autre; car sous le ciel il n'y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12)

Ces informations vitales, communications du Saint-Esprit, nous renvoient à la gravité de la problématique spirituelle de notre humanité, mais également au contrepoids d’espérance qui lui est offerte.

Chaque être humain est convoqué par le créateur, en colloque singulier, hors de tous biais philosophiques ou religieux, en vue d’une résolution décisive et définitive de la question du péché le concernant.

Aucun ne réalisera jamais la finalité pour laquelle il a été créé, sans abandon de ses dénégations, justifications et sans traitement, à la racine, de la question majeure du péché, cause de tous désordres et faillites - individuels et collectifs.

Des défis, risques et enjeux cruciaux s’imposent, en ces temps de la fin, à cette humanité en rupture de ban, contumax, dont la crise systémique transgressive initiée en éden, au tout début de son existence, n’a jamais cessé de s’amplifier, catastrophiquement depuis, en dépit des efforts effrénés déployés par les diverses civilisations historiques - occidentale incluse.
La mesure est comble, le temps est court, l’urgence est à la prise de conscience et de décision. Il n’est qu’une seule alternative: la perdition inhérente au péché ou le salut inhérent à la grâce; chacune avec ses incidences et conséquences éternelles distinctes et opposées.

Le monde vit une période charnière située entre deux ères. Depuis Jean-Baptiste, l’histoire du salut tend irrésistiblement vers sa résolution. La phase finale de cette histoire a été spécialement inaugurée par la personne et l’œuvre de Jésus.

Dès lors, la volonté de Dieu ne peut plus être amalgamée avec un système moral ou théologique palliatif car, dès maintenant, le disciple entre par son choix décisif, en communauté indissoluble de vie avec Jésus, conscient qu’en ces derniers temps, en la Venue Personnelle de son Créateur, il a trouvé le règne de Dieu.  Il est seulement maintenant possible d’obéir librement à Dieu et de l’aimer directement de tout son être.


LE TYPE D’AMOUR DE DIEU EST L’EXCLUSIVITE

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Hébreux 4:4-16)

Dans sa mission de transmission de l’appel de Dieu à la repentance et à la conversion, Jésus n’innove pas sur la substance du message mais sur l’exigence radicale de Dieu enjoignant au pécheur de reconnaître et régler, sans tarder, sa situation.

La légitimité de Dieu à faire valoir clairement ses exigences radicales est fondée sur sa transcendance absolue, son essence libre de toutes conditions. Lui Seul, dans l’univers, est pure capacité de communiquer la vie éternelle, mais surtout de définir les critères d’entrée dans cette Vie Royale.

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3:3)

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. (Jean 3:6-7)

Dieu qui se révèle et qui invite à entrer dans le royaume, à vivre une communauté de vie de personne et de biens avec Lui, est le Maître dont la volonté d’amour infinie exige une obéissance – non servile mais filiale – inconditionnelle et illimitée.

Déjà, dans l’ancien testament, YHWH se révèle comme le Dieu jaloux, exclusif, libérateur de l’esclavage mais dont la volonté exigeante entend bien façonner la totalité de la vie de l’homme.

Cependant, Jésus - Dieu venu en chair, Prince de la Vie, Autorité Eternelle Suprême - ne manquera pas de nous enseigner par son exemple la signification du véritable amour et de l’obéissance parfaite, au travers du sacrifice suprême de la Croix.

Par le lavage des pieds de ses disciples, peu avant sa mise à mort sacrificielle, il démontrera encore, avec force, qu’au travers de l’accomplissement des temps, il restera Le Maître Serviteur ( Jean 13:1-17; Philippiens 2:5-11)

L’accès au Royaume de Dieu implique un renversement complet de vision et de valeurs. Là où sévissaient les ataviques structures hiérarchiques de dominance issues de la première humanité déchue, s’épanouit , tout en grâce, le Sacerdoce Royal d’une Nation Sainte - générée par le sacrifice sanglant de son Roi - nation dont la devise sera à jamais: Régner, c’est Servir !

Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait (Jean 13:13-15)

Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert (Luc 22 :25-27)

Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière (1Pierre 2:9)

Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont incompréhensibles, et ses voies impossibles à trouver ! Car qui est-ce qui a connu la pensée du Seigneur ? Ou, qui a été son conseiller ? Ou qui est-ce qui lui a donné le premier, et il lui sera rendu ? Car de lui, et par lui, et pour lui sont toutes choses. A lui soit gloire éternellement : Amen ! (Romains 11:33-36)

samedi 8 octobre 2011

vendredi 7 octobre 2011


LA GRACE DIVINE -  PUISSANCE
DE REALISATION ANTI-MERITOCRATIQUE

UN ROYAUME DE PURE GRATUITE DIVINE

Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a et achète ce champ (Matthieu 13:44)

Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée (Matthieu 13:45-46)

Quiconque peut, sans regret, avec joie et dans un profond sentiment spirituel de libération, renoncer aux valeurs et modèles de représentation de la première humanité, viciée par le péché de ses premiers ascendants, a compris la sur-valeur inestimable de la « perle » et du « trésor », le Royaume de Dieu surgissant avec force, en « l’évènement Jésus », au sein d’une humanité souffrante et désorientée.

Puissante certes, mais paradoxalement discrète, la dynamique de ce royaume agissant dans le secret, telle une semence jetée en terre dont l’irrépressible vertu germinatrice, imperceptible au commencement de son travail, envahit tout, une fois sa croissance parvenue à terme:

Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre;  qu'il dorme ou qu'il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu'il sache comment. La terre produit d'elle-même, d'abord l'herbe, puis l'épi, puis le grain tout formé dans l'épi; et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là  (Marc 4:26-29)

Ce Royaume, communiqué d’avance par Dieu, est cependant bien présent, réel, agissant ici et maintenant, bien que dans le « secret » et ce, en dépit de toutes les dénégations d’êtres naturels dont le défaut de conscience spirituelle, les empêchent de saisir la nature et la portée d’un tel évènement:

Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge  (1 Corinthiens 2: 14)

L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne  (1 Corinthiens 2: 15)

Qui a connu la pensée du Seigneur pour l'instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ (1 Corinthiens 2: 16)

Pourtant, devant l’irruption de cet état de fait divin, aux significations et incidences éternelles insoupçonnées, il n’est qu’une attitude pertinente: la repentance, le renoncement immédiat aux valeurs archaïques, caduques, de l’ancien monde « dont la figure passe, l’ouverture au mystère caché mais bien présent au milieu de tous, la réception d’une nouvelle nature compatible avec cette nouvelle réalité, en vue d’une pleine participation à celle-ci, lors de la manifestation de sa plénitude et de son parachèvement, au temps marqué, face à la création entière:

Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ (Philippiens 3-8)

Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu  (1 Jean 3:1)

Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est (1 Jean 3:2) 

Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur (1 Jean 3:3) 


PRIVILEGES ET RESPONSABILITES
DE LA CONDITION DE DISCIPLE DE JESUS

Entrer dans la compréhension des mystères du royaume, c’est être subjugué par la rencontre avec Jésus, l’annonce et l’offre d’une communauté de vie éternelle avec Dieu.

De ce fait, la réorientation et le renouvellement de toutes choses dans sa vie, apparaissent au disciple, envahi d’une joie indicible, submergé de bonheur, comme le meilleur qui puisse lui advenir.

Le disciple authentique sait, avec une inébranlable certitude, que le don du royaume est un acte irrévocable de la part de Dieu - non susceptible d’escamotage par aucune puissance hostile, dans l’univers - certifié, garanti, sur le fondement d’une « nouvelle, définitive et impérissable alliance »:

Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés (Romains 8:38)

Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir (Romains 8:38)

Ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur (Romains 8:39)

Au contraire, accepté et intégré, ce don ne cessera d’envahir l’intégralité de la volonté et des aspirations du disciple, dans le sens d’un attachement et d’une perspective de vie, centrés, focalisés sur celui qui en est l’Auteur. Il n’est, en fait, aucune demi-mesure dans le royaume et, à don total d’amour de Dieu, en Jésus-Christ, correspond le contre-don total d’amour du disciple, en retour de gratuité…

Aussi, Jésus, précise, pour ceux qui ont pris conscience des implications extrêmes de leur engagement à sa suite, le « modus vivendi » qui en découlera, fait de solidarités conjointes, d’épreuves et de luttes en commun:

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger (Matthieu 11:28-30)

Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous et, ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. C'est d'elle que j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse pleinement la parole de Dieu (Col 1:24-25)

Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves; c'est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur (Luc 22 : 28-29)

L’attitude requise pour endosser et assumer la cause de Christ est impérativement déterminée par des critères de décision, de résolution, de détermination, d’enthousiasme et de ferveur.

Nous comprenons, alors, qu’une attitude opposée, à base d’attentisme, dilettantisme et amateurisme, déterminants de la tiédeur – dont nous savons ce que Dieu pense (Apocalypse 3:16) - est incompatible avec la condition de disciple, selon les attentes explicites du Christ:

Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix et ne me suis pas, ne peut être mon disciple (Luc 14: 26-27)

N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui (1 Jean 2:15)

Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde (1 Jean 2:16)

Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement (1 Jean 2:17)
.
Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche  (Apocalypse 3 :15 16)


UN ENSEIGNEMENT D’ACCES AU ROYAUME
A NE PAS RELATIVISER OU BANALISER

Le don du Royaume étant, rappelons-le, une pure grâce de la part de Dieu, le don parfait d’une réelle communauté de vie personnelle avec Lui, dans une appartenance permanente, totale, s’instaurant dès l’acceptation de Jésus avec engagement inconditionnel à le suivre, doit être exempt de toute influence provenant de systèmes légaux, ataviques, périmés.

Le salut du disciple repose sur une rédemption éternelle, parfaitement accomplie à laquelle, rien de doit ni ne peut être ajouté ! Le cas échéant, addition égalerait altération, dénaturation - non pas du don, par nature intangible et inaltérable - mais de l’auteur de la distorsion, sa communication et ses auditeurs.

L’enseignement de Jésus est formel, catégorique, ne laissant aucune place à l’ambivalence ou l’ambiguïté. Il est de notre responsabilité de n’en rien relativiser, banaliser ou galvauder:

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point (Luc 21:33)

Car le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Silvain, et par Timothée, n'a pas été oui et non, mais c'est oui qui a été en lui  (2 Cor 1:19)

Car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en lui qu'est le oui; c'est pourquoi encore l'Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu (2 Corinthiens 1:20)

Son but est le déclenchement de la foi indispensable à la saisie des réalités spirituelles des temps de la fin, à l’accès au monde à venir - une foi  originale, authentique, conforme aux critères divins, à conserver intègre, loin des copies et substituts illusoires:

Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi (Matthieu 11: 25-26)

Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. Pour l'avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable  (Hébreux 11:1-2)

Les déclarations de Jésus sur le Royaume sont communiquées sous la forme d’état de fait. Il proclame très objectivement une réalité incontournable, intervenue en Sa Personne dans l’histoire. Sa Volonté est de porter officiellement à la connaissance de toute conscience humaine, qu’il est possible, dès maintenant, d’accéder au Royaume, à la dimension divine:

La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer (Luc 16:16)

Selon cette information de Jésus, maintenant commence le Règne de Dieu, en sa personne, par la diffusion de son message, par sa parole. Cela signifie que la dimension divine s’installe en puissance.

Mais au dynamisme du Règne qui surgit avec force, déjà présent, actif, dans la personne et l’œuvre de Jésus, doit répondre la force et le dynamisme des humains appelés à y accéder.

Chacun peut bien comprendre que le royaume est présenté ici, comme un processus en devenir que l’on intègre par anticipation, pour en vivre conjointement les phases de croissance, jusqu’à son plein et final accomplissement.

Quiconque entre décisivement dans la Volonté de Dieu, concernant ce prodigieux   plan d’incorporation à son Royaume éternel, par le moyen de la rédemption, est saisi par l’intensité de l’amour divin qui le motive; amour transformateur de créatures disqualifiées par le péché, en fils Dieu, agréés dans la famille du Père:

Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu (1 Jean 3:1)

Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur (1 Jean 3:2-3) 





VIDEO - L'UNITE DE LA FOI - SELON DIEU


EPHESIENS 4.1-16.
LE NOUVEAU PARADIGME

IL Y A UN SEUL CORPS, UN SEUL ESPRIT, UN SEUL SEIGNEUR, UNE SEULE FOI, UN SEUL BAPTÊME, UN SEUL DIEU ET PERE DE TOUS ……

Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. 

Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, parmi tous et en tous. Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du Don de Christ. 

C'est pourquoi il est dit: Étant monté en haut, il a emmené des captifs et il a fait des dons aux hommes. Or, que signifie: Il est monté, sinon qu'il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre? Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux afin de remplir toutes choses. 

Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants flottants et emportés à tout vent de doctrine par la tromperie des hommes et par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. 

C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties et s'édifie lui-même dans la charité.