vendredi 5 octobre 2018

LE ROYAUME DE CHRIST, INAUGURÉ AVEC SA RÉSURRECTION ET SON ASCENSION, CONSTITUE, DEJÀ, HISTORIQUEMENT, UNE IRRÉDUCTIBLE RÉALITÉ, ACTUELLE, PRÉSENTE, EN LAQUELLE SON PEUPLE RACHETÉ EST VÉRITABLEMENT ENTRÉ ! (MESSAGE)

   

   


LE PARFAIT ACCOMPLISSEMENT DE L’ŒUVRE RÉDEMPTRICE DE CHRIST SUR LA CROIX, TEMPS DÉCISIF ABSOLU DE L’HISTOIRE DU SALUT: OUVERTURE DES TEMPS NOUVEAUX DU PARDON, DE LA RÉCONCILIATION AVEC DIEU, ET DU DON DE LA VIE ÉTERNELLE.


La parole de Dieu nous parle de ce temps comme étant celui du mal et de la mort, portant notre attention sur le fait que la sagesse naturelle qui le caractérise, frappée de déchéance absolue à cause de péché et de totale incapacité à conduire quiconque à la réelle et personnelle connaissance de Dieu, doit être impérativement et complètement abandonnée en tant que voie et moyen d’accès au Salut Éternel.

Les hommes détenteurs d’autorité et de pouvoir, puissants tenants de toutes fonctions et responsabilités dans le cadre du gouvernement humain politico-religieux, c'est-à-dire du gouvernement de l’homme pécheur par l’homme pécheur, frappés de complète cécité et de total déni spirituels au même titre que les sages de ce monde face à la Splendide et Divine Vérité Révélée ont, même, impitoyablement, crucifié le Seigneur de Gloire. 

Car, la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais, pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Aussi, est-il écrit: Je détruirai la sagesse des sages, et j'anéantirai l'intelligence des intelligents. Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? Car, puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. (1 CORINTHIENS 1.18-21)

C'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connue, car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. (1 CORINTHIENS 2.6-8) 

Le temps présent, celui de l’histoire de l’homme aliéné dans la condition d’être déchu est caractérisé par une vie intrinsèquement transgressive et viscéralement rebelle à Dieu; la vie superficielle et vaine des sans Dieu. Spirituellement mort, avili sous l’empire tyrannique du péché, l’être déchu est irrépressiblement asservi à des compulsions de répétition de l’échec par commission récurrente de péché brut ou sublimé, addict à une perpétuelle recherche de satisfactions égocentriques et narcissiques autojustifiée; encouragée et soutenue par un système monde stimulateur de vains désirs et pourvoyeur de biens de consommations idolâtrés, fétichisés, et .. sacralisés. Ce temps d’épaisses ténèbres, d’obscurantistes, virulents et haineux rejets et oppositions implicitement ou explicitement dirigés contre la Personne même de Dieu, de son œuvre créatrice et rédemptrice, est implacablement et tragiquement dominé par satan, « le dieu de ce siècle ». 

Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne voient pas briller la splendeur de l'Évangile de la Gloire de Christ, qui est l'image de Dieu. Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes; c'est Jésus Christ, le Seigneur, que nous prêchons; et, nous nous disons vos serviteurs à cause de Jésus. (2 CORINTHIENS 4.3-5) 

Cependant, ce temps mauvais, délétère et mortifère, trouvera inéluctablement sa fin au Jour du Seigneur, c'est-à-dire au Jour du Seigneur Jésus Christ, de la Parousie ou venue de Christ, jour de la mise d’un terme décisif et définitif au présent siècle mauvais, à la totale mise hors d’état de nuire de toutes les puissances hostiles au seul Dieu Créateur et Rédempteur en Jésus Christ, puissances antagonistes de son unique et exclusive Souveraine Volonté salvatrice. La dernière puissance hostile qui doit être détruite sera la mort, Christ devant régner comme Exclusif Légitime Roi. Enfin, le but de la Rédemption sera ultimement atteint quand, au Jour du Seigneur, la création - déchue et assujettie à la corruption du fait de la crise générique, transgressive, dégénérative, perpétrée en Eden par les premiers ascendant de l’humanité, Adam et Eve - sera intégralement délivrée. 

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car, le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes. Que nul ne s'abuse lui-même: si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage. Car, la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi, est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse. Et, encore: le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu'elles sont vaines. Que personne, donc, ne mette sa gloire dans des hommes; car, tout est à vous, soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. (1 CORINTHIENS 3.16-23) 

J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi, la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car, la création a été soumise à la vanité, - non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, - avec l'espérance qu'elle, aussi, sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et, ce n'est pas elle seulement; mais, nous, aussi, qui avons les prémices de l'Esprit; nous, aussi, nous soupirons en nous-mêmes en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. Car, c'est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance: ce qu'on voit, peut-on l'espérer, encore? Mais, si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance. (ROMAINS 8.18-25) 

La prise de conscience, sous la motion du Saint Esprit, du fait que Jésus Christ est le Messie annoncé et promis par les prophètes de l’ancien testament, révèle en chacun de ses rachetés par l’effet de sa puissante et déterminante grâce, la pleine et entière compréhension de l’histoire du salut en toutes ses implications historiques et supra-historiques, éternelles. La connaissance de Jésus comme Messie-Rédempteur établit l’être repenti et régénéré dans la certitude absolue que le Royaume de Christ a surgi, en tant que présente et irréductible réalité, avec sa résurrection et son ascension, au sein même d’un atavique et archaïque monde pécheur. Une fois tous ses ennemis vaincus, Jésus remettra son Royaume à Dieu.

La résurrection de Jésus Christ est simultanément histoire présente, et espérance finale; de même que le Don de la Vie de l’Esprit est simultanément expérience, et espérance; et le Royaume de Dieu simultanément actuel, présent, et encore à venir, futur. Le Messie est entré dans son Règne, après s’être donné Lui-même pour délivrer les pécheurs du présent siècle mauvais. En vertu de cette délivrance radicale, ceux qui sont en Christ sont encore, temporairement, dans ce monde , mais non de ce monde, irréversiblement inassimilables à ce dernier. Ils sont, en raison de l’incompatibilité intrinsèque de leur nouvelle nature régénérée par la puissance transformatrice de la Grâce Divine résidant en eux, des Êtres en Christ, Citoyens des Cieux, Citoyens du Royaume de Dieu. Pour eux, la fin des temps est arrivée. 

Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur, Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! (GALATES 1.3-5)

Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. (COLOSSIENS 1.12-14)

En Christ, nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. (ÉPHÉSIENS 1.7-10) 

L’œuvre Rédemptrice de Jésus Christ, cœur de l’histoire du salut et marqueur de l’ouverture des temps nouveaux du salut. Par sa mort et sa résurrection, les promesses prophétiques de l’ancien testament ont été accomplies au sein du vieux système monde transgresseur et de ses structures hiérarchiques de dominance aliénantes et perditionnelles. Un nouveau genre d’existence, supérieur, est désormais offert, ouvert, et accessible, par grâce, aux hommes, par vraie repentance, réelle conversion, authentique nouvelle naissance, et consciencieuse marche en nouveauté de vie: « la Vie de Christ, par Christ, pour Christ, … en Christ », dans un royaume de nature radicalement différente de celui matriçant et profilant le vieux monde frappé d’obsolescence et de nullité absolue à cause de vice invétéré et rédhibitoire de péché-rébellion contre Dieu.

Le Paradigme de la Nouvelle Alliance a réellement et irréversiblement surgi avec Christ; et, même si l’ancien modèle n’a pas, pour autant, encore disparu; de par la résurrection du Seigneur de Gloire, les temps nouveaux du salut et le monde surnaturel ont d’ores et déjà paru, pris place, et puissamment commencé leur irrésistible et indéfectible process de croissance, développement et maturation, inflexiblement tendu vers la pleine  et entière manifestation du Règne de Dieu.

Le Royaume de Christ, inauguré avec sa résurrection et son ascension, constitue, donc, déjà, historiquement, une irréductible réalité, actuelle, présente, en laquelle son peuple racheté est véritablement entré; et, ce, indépendamment de son invisibilité au regard humain et son imperceptibilité à la conscience naturelle. Si la résurrection des morts demeure un évènement encore à venir, à la fin de l’âge présent, avec le changement de la mortalité en immortalité, « l’infaillible divin process résurrectionnel global » n’en est pas moins lancé en la Personne de Jésus Christ, par le Glorieux Événement de sa Résurrection d’entre les morts.

Ainsi, le Don de Dieu des temps du Salut, accompli, en une seule fois, dans le seul et unique évènement de la croix, est séquencé en deux temps de réalisation; celui de l’expérience présente et celui du parachèvement futur. C’est en ce sens, que le Royaume de Dieu demeure, dans l’attente active de son expression et sa manifestation finale, une espérance, dite: eschatologique. 

Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et, comme, tous, meurent en Adam, de même, aussi, tous revivront en Christ, mais, chacun en son rang; Christ comme prémices,  puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. Ensuite, viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité, et toute puissance. Car, il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. (1 CORINTHIENS 15.20-26)

Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité; alors, s'accomplira la parole qui est écrite: la mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et, la puissance du péché, c'est la loi. Mais, grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur, Jésus Christ! (1 CORINTHIENS 15.54-57)

Comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l'Écriture: J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé ! Nous, aussi, nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons, sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, aussi, avec Jésus; et, nous fera paraître, avec vous, en sa présence. Car, tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce, en se multipliant, fasse abonder à la gloire de Dieu, les actions de grâces d'un plus grand nombre. C'est pourquoi, nous ne perdons pas courage. Et, lors même, que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car, nos légères afflictions du moment présent produisent, pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car, les choses visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles. (2 CORINTHIENS 4.13-18)

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